Vendredi 24 septembre 20h30, en présence des cinéastes.

Après «Mare Nostrum», court-métrage dénonçant la tragédie des migrant·es, Rana Kazkaz et son mari Anas Khalaf, cinéastes en exil, livrent leur premier long-métrage de «fiction». 

Mu par le sentiment de culpabilité d’avoir quitté la Syrie, le couple y explore les conséquences d’une révolution réprimée dans le sang. 

Interprète pour les athlètes syriens aux JO de Sydney, Sami est devenu réfugié politique en Australie à cause d’un lapsus dont il s’est fait l’auteur à la télévision, le condamnant au pire en cas de retour au pays. Le jour où son frère est arrêté par le régime, Sami décide pourtant de rentrer en Syrie…

Vendredi 24 septembre à 20h30, en présence des cinéastes.

Jeune infirmière récemment licenciée, Nour trouve un emploi dans son métier à la fabrique d’alumine où travaille son père, délégué syndical. 

Découvrant les problèmes pulmonaires qui affectent certains ouvriers, elle se retrouve alors en porte-à-faux avec son père qui défend les places de travail en dépit de graves problèmes écologiques et sanitaires… 

A travers le combat moral de son héroïne, «Rouge» décrit de façon remarquable les tensions entre condition ouvrière, économie et écologie. En résulte un thriller politique qui scrute à la fois les dérives mortifères de l’industrie et la condition ô combien fragile des lanceuses d’alerte.

Dimanche 19 septembre 18h, en présence du réalisateur.

Effacée de la mémoire historique, Gertrud Woker (1878-1968) a été l’une des premières femmes en Europe à plaider sans relâche en faveur des droits de ses paires et de la paix. 

Au mépris de la discrimination sexuelle et du bellicisme ambient, cette Suissesse née à Berne a défié les conventions de son époque. Aujourd’hui, elle est devenue une source d’inspiration pour toutes celles qui luttent toujours et encore pour la reconnaissance de leurs droits.  

Film d’animation documentaire remarquable, «La Pacifiste» retrace l’existence de cette figure d’exception qui a passé ses dernières années en asile psychiatrique près de Neuchâtel, où les hommes l’avaient enfermée pour tenter de la faire taire.

Dimanche 19 septembre à 18h, en présence du réalisateur.

Samedi 18 septembre 20h30, en présence de la réalisatrice et d’invités et précédé à 18h de «Secret et guérisseurs».

Présenté en ligne en ouverture de la dernière édition de Visions du réel, le premier long-métrage documentaire de la réalisatrice Marie-Eve Hildbrand nécessite sans conteste le grand écran pour exprimer tout son potentiel. 

De façon remarquable, la cinéaste vaudoise y restitue toute la complexité, la richesse et l’ambivalence de ce que l’on désigne comme «la médecine» qui, à l’entendre, se situe à un moment-charnière de son histoire. 

Malgré ses développements incroyables, l’art d’Hippocrate sera-t-il toujours en mesure de continuer à considérer l’autre dans toute sa vulnérabilité ? Telle est l’une des interrogations fondamentales que soulève son film…

Samedi 18 septembre 20h30, en présence de la réalisatrice et d’invités et précédé à 18h de «Secret et guérisseurs».

Samedi 18 septembre 18h, événement en présence d’invités suivi à 20h30 de «Guérisseurs» en présence de la réalisatrice.

Arpentant les paysages magnifiques d’Appenzell Rhodes-Extérieures, un canton où une loi autorise les médecines alternatives depuis 1871, le cinéaste Thomas Karrer va à la rencontre des guérisseurs qui y vivent en nombre.

Si leurs méthodes et remèdes sont très divers, tous confient que leur pouvoir de guérison est un mystère, un don qui ne s’apprend pas mais peut se transmettre de génération en génération.

Avec une grande humilité, le film ouvre des perspectives inconnues dont la médecine au sens classique du terme aurait sans doute beaucoup à apprendre…

Une petite orpheline survit dans les rues de la cité de Roc-en-Brume en allant chiper avec ses trois fouines apprivoisées de la nourriture au château où règne le régent Tristain, un sinistre usurpateur.

Un jour, pour échapper aux gardes qui la poursuivent, cette petite maligne surnommée Pil se déguise en enfilant une robe de princesse. La voilà embarquée malgré elle dans une quête très mouvementée pour sauver Roland, l’héritier du trône victime d’un enchantement…

Un véritable délice que ce film d’animation français, qui propose un mélange très réussi d’humour affûté, d’aventures et de tendresse !

Parfois un départ en vacances, pourtant soigneusement préparé, peut dérailler en beauté, pour notre plus grand plaisir de spectateur·trices !

Le train part, les enfants s’y retrouvent seuls sans les adultes qui en avaient la charge. Resté à quai, un papa dépassé (Jérôme Commandeur) et un grand-père fantasque (André Dussollier) se lancent à leur poursuite…

Se riant des stéréotypes, une comédie destinée à toute la famille, qui nous entraîne joyeusement dans un périple ferroviaire bourré d'excellents seconds rôles.