Nicolas

Nicolas

jeudi, 28 mai 2015 12:56

A la poursuite de demain (3D)

Cinéaste d’animation de grand talent (« Le géant de fer », « Les indestructibles »), Brad Bird sait aussi tout l’art de manipuler les apparences du réel.

Inspiré d’une célèbre attraction de Disneyland (« Tomorrowland »), son film raconte les aventures incroyables d’une jeune mordue de sciences, qui, un jour, trouve un mystérieux pin’s doté du pouvoir de la projeter dans un monde parallèle.

Confrontée à l’incrédulité de son entourage, elle se décide à en parler à Frank (Georges Clooney), un inventeur désillusionné. À mille lieues des films d’apocalypse, un petit bijou de science-fiction optimiste, à même de sauver et de ré-enchanter le monde !

Adeline Stern

jeudi, 21 mai 2015 13:25

Qui c'est les plus forts ?

Après «Mince alors» (2012), le nouveau film de la cinéaste et actrice française Charlotte de Turckheim constitue l’adaptation irrésistible d’une pièce du dramaturge, acteur et scénariste Clément Koch.

Transposée dans la région sinistrée de Saint-Etienne, elle a pour protagoniste Sam (Alice Pol), pom-pom girl à ses heures, qui se bat pour arrondir des fins de mois difficiles. Vivant en colocation avec Céline (Audrey Lamy), sa meilleure amie, elle aussi au chômage, elle reçoit un jour la visite d’un couple qui lui fait une proposition plutôt particulière…

«Rire de tout pour ne pas pleurer d’un rien», destinée au plus large public, cette comédie qui a parfois le sourire grave pose avec légèreté la question : «Qu’est-ce qu’on est prêt à faire pour ceux qu’on aime ?» 

Adeline Stern

jeudi, 21 mai 2015 13:04

Soirée de soutien au cinéma Royal

Venez soutenir le Cinéma Le Royal le vendredi 29 mai !

Portes ouvertes, petits plats dans les grands et la comédie «Qui c’est les plus forts?» en avant-première suisse

Depuis bientôt dix-sept ans, Le Royal persiste contre vents et marées à tenir le cap d’une programmation cinématographique qui fait la part aussi belle à la culture qu’au bon divertissement. Chaque année, de multiples événements en font aussi l’une des salles obscures les plus appréciées des cinéastes qui s’y arrêtent l’espace d’une soirée souvent mémorable.

 

Aider le Royal à tenir le cap du bon cinéma

Or, cette année, Le Royal a connu bien des vicissitudes. Non seulement, le cinéma a fait l’objet d’un cambriolage très dommageable pour son équilibre financier, mais il n’a pu en outre bénéficier des très précieux soutiens qui, par le passé, lui ont permis de financer les événements cinématographiques qui ont fait son renom. Bien loin de renoncer à leur organisation, Les Amis du Royal et Adeline Stern qui exploite le cinéma depuis près de treize ans font appel à la générosité des cinéphiles et de la population de Sainte-Croix pour garantir leur pérennité pour l’année en cours.

Si les temps sont difficiles, l’optimisme et l’entrain des personnes qui œuvrent avec une belle abnégation à l’exploitation du Royal semblent sans limite. Cet engagement sans faille mérite pourtant d’être encore mieux reconnu et soutenu financièrement. L’existence d’un cinéma comme Le Royal est un véritable atout pour Sainte-Croix et sa région, il faut le faire savoir!

 

Déroulement de la soirée de soutien

C’est dans ce but qu’Adeline et les Amis du Royal convient chacune et chacun à une soirée de soutien le vendredi 29 mai prochain. Cette soirée se déroulera en deux temps.

Dès 18h, une opération «Portes ouvertes» permettra à tout un chacun de visiter les coins et recoins secrets de cette salle à nulle autre pareille, tout en dialoguant avec l’équipe qui, semaine après semaine, l’anime avec passion. Une crousille à la sortie permettra de faire un don au cinéma.
A 20h30, la projection en avant-première suisse de la dernière comédie de Charlotte de Turckheim, «Qui c’est les plus forts?», sera suivie d’un délicat apéritif dinatoire, qui plus est au champagne de la région! Le tout pour un montant solidaire de 40 CHF, qu’on se le dise!

 

Quelques mots sur «Qui c’est les plus forts?»

Après «Mince alors» (2012), le nouveau film de la cinéaste et actrice française Charlotte de Turckheim constitue l’adaptation irrésistible d’une pièce du dramaturge, acteur et scénariste Clément Koch.

Transposée dans la région sinistrée de Saint-Etienne, elle a pour protagoniste Sam (Alice Pol), pom-pom girl à ses heures, qui se bat pour arrondir des fins de mois difficiles. Vivant en colocation avec Céline (Audrey Lamy), sa meilleure amie, elle aussi au chômage, elle reçoit un jour la visite d’un couple qui lui fait une proposition plutôt particulière…

«Rire de tout pour ne pas pleurer d’un rien», destinée au plus large public, cette comédie qui a parfois le sourire grave pose avec légèreté la question : «Qu’est-ce qu’on est prêt à faire pour ceux qu’on aime ?» Osons le raccourci : que sont prêts à faire les spectateurs et spectatrices pour le Royal… Beaucoup, on l’espère !

 

Vendredi 29 mai dès 18h00
Soirée de soutien au cinéma Royal
Portes ouvertes (petite restauration)
20h30 Qui c’est les plus forts? (en avant-première suisse et Apéritif )
(40.- prix solidaire)

mardi, 19 mai 2015 15:58

La Grande Boucle

Toute bonne expérience mérite d'être renouvelée ! Forte de cet adage et après le succès rencontré lors de la venue de la Chancelière de la Confédération en 2012, la Municipalité de Sainte-Croix s'est assurée de la présence de Richard Chassot pour la deuxième mouture de cette "Carte Blanche".

Pour rappeler le concept en deux mots, l'invité choisit un film, qui est diffusé le soir de sa visite. Il est ensuite disponible pour toutes questions lors d'un moment d'échange avec le public et tout se termine finalement par un apéro !

Richard Chassot, Directeur, entre autres, du Tour de Romandie cycliste a bien voulu jouer le jeu et a choisi pour le public de Sainte-Croix le film "La Grande Boucle" (2013).

Ce film raconte le périple de François qui est un passionné du Tour de France. Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d'avance sur les pros. D'abord seul, il est vite rejoint par d'autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s'enflamment, les passants l'acclament. Le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !

Desservi par les excellents Clovis Cornillac et Ary Abittan, ainsi que la sublime Elodie Bouchez, ce film saura divertir tout un chacun. A découvrir en famille ou entre amis.

L'entrée est gratuite, n'hésitez donc pas à inviter vos connaissances, passionnées de la Petite Reine ou non...

 

mardi, 19 mai 2015 15:45

Carte Blanche à Richard Chassot

Toute bonne expérience mérite d'être renouvelée ! Forte de cet adage et après le succès rencontré lors de la venue de la Chancelière de la Confédération en 2012, la Municipalité de Sainte-Croix s'est assurée de la présence de Richard Chassot pour la deuxième mouture de cette "Carte Blanche".

Pour rappeler le concept en deux mots, l'invité choisit un film, qui est diffusé le soir de sa visite. Il est ensuite disponible pour toutes questions lors d'un moment d'échange avec le public et tout se termine finalement par un apéro !

Richard Chassot, Directeur, entre autres, du Tour de Romandie cycliste a bien voulu jouer le jeu et a choisi pour le public de Sainte-Croix le film "La Grande Boucle" (2013).

Ce film raconte le périple de François qui est un passionné du Tour de France. Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d'avance sur les pros. D'abord seul, il est vite rejoint par d'autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s'enflamment, les passants l'acclament. Le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !

Desservi par les excellents Clovis Cornillac et Ary Abittan, ainsi que la sublime Elodie Bouchez, ce film saura divertir tout un chacun. A découvrir en famille ou entre amis.

L'entrée est gratuite, n'hésitez donc pas à inviter vos connaissances, passionnées de la Petite Reine ou non...

 

jeudi, 14 mai 2015 22:49

Edito - 14 mai 2015

Joli mois de mai...

Je ne pouvais pas l’éviter celle-là, chaque année il revient (le mois de mai) et là, en plus, il fait beau… Il faudra donc aller au cinéma tous les soirs, si on veut bronzer le jour. C’est vrai qu’on aura assez à faire pour contourner les zones de travaux sur Sainte Croix pendant la journée. J’ai un peu de peine à comprendre cette frénésie de bétonnage. Cinquante appartements en face de chez moi, autant Route de Neuchâtel et une « tour » au chemin du Progrès… J’ai comme l’impression qu’il va falloir transformer le Royal en Multiplex si ça continue, non ? (enfin, tant qu’on n’est pas obligés d’y vendre du pop corn, pourquoi pas ?). 

On démarre fort sur les émotions le jeudi de l’Ascension avec En Équilibre. Cécile de France et Albert Dupontel (trop cool, merci Adeline !), ça va résilier un max dans les chaumières avec cette belle histoire qui va peut-être même s’offrir le luxe de bien se terminer, allez savoir. À regarder la bande annonce de La promesse d’une vie, j’en ai froid dans le dos. C’est un film qui s’annonce superbe mais… faire des fils ! Être femme n’est pas (toujours) une sinécure, loin de là, mais honnêtement je n’aurais pas voulu être un homme pour un empire. Servir de chair à canons, être esclavagisé, obligé d’être un « winner », devoir sans cesse mériter sa vie, perpétuellement sous pression… j’en passe et des meilleures, très peu pour moi, merci ! Et ce n’est pas Jafa Panahi qui va dire le contraire… obligé de se cacher pour faire son troisième film, Taxi Téhéran, et pour dire la vérité sur son pays. Que voilà un courage exemplaire ! 

Du 21 au 25 mai, Caprice, Un homme idéal, A most violent year… De la poésie pure avec Emmanuel Mouret, ce qui ne nous empêchera pas de nous poser des questions. Des cas de conscience insolubles avec Pierre Niney en écrivain perdu, suivi par un film de pure série noire sur le New York des années 1980… suis-je déjà si vieille ? c’est pile quand j’y étais. Et dire que je n’ai rien vu de tout cela… il est temps que je me mette à jour. 

Entre le 27 et le 31 mai ça va chauffer au Royal. Dès après la Lanterne magique (Hugo Cabret – superbe, à ne pas rater), événement-discussion avec Richard Chassot et La Grande Boucle, Mad Max pour suivre, je ne présente plus… À frémir également : Master of the Universe. Autrefois on gardait une action 4 ans en moyenne, maintenant c’est 22 secondes maximum ! Et on s’étonne que nous foncions dans le mur ? Ça rime à quoi tout ça ? Un pigeon assis sur une branche philosophait sur l’existence… qu’est-ce qu’il entend par là ? (oh, par là j’entends pas grand-chose…me direz-vous), je suis « allée plus loin » comme c’est écrit partout aujourd’hui (vous avez remarqué aussi ?) et je me suis dit : que voilà un film rafraîchissant et exotique qui va nous changer agréablement des histoires convenues, un vrai petit bijou, intelligent et plein belles idées. Pour dire que nos amis suédois nous suivent de peu dans les statistiques sur la dépression (par contre je ne sais pas si on dit aussi d’eux qu’ils sont très heureux ; contradictoire non ?), on dirait qu’ils savent ce qu’il faut faire pour en sortir. Ou pas. 

ATTENTION ATTENTION !!!! ROULEMENT DE TAMBOURS !!!!

Vendredi 29 mai la participation de toute la population cinéphile de Sainte-Croix est requise dès 18h30 pour une soirée de soutien, qu’on se le dise ! Il y aura à boire, à manger, et un film surprise à savourer. Si vous tenez à votre cinéma, venez avec votre famille et tous vos amis ! Et d’ici là… 

Bons films ! 
Christina

lundi, 11 mai 2015 12:19

Master of the Universe

Dimanche 31 mai à 11h, le film sera suivi d’une discussion puis d’un brunch participatif (chacun amène ce qu’il veut à partager avec les autres ou paye ce qu’il a consommé).

Après toute une vie passée au service de banques d’investissement allemandes, Rainer Voss, âgé d’une cinquantaine d’années, a décidé de « se mettre à table ». Depuis des locaux désaffectés du quartier des affaires de Francfort, il décrit par le menu ce monde de la finance qu’il a fini par fuir.

À force de brasser des millions d’euros, le trader s’est cru, comme tant d’autres, maître du monde, prenant appui sur une libéralisation et une dérégulation à outrance, inventant de soi-disant innovations financières parfois douteuses.

Avec un luxe de détails effarant, Voss révèle un fonctionnement pervers qui a fini par complètement déconnecter le monde de la finance des réalités du marché du travail. Il raconte aussi comment l’hydre entrepreneuriale détruit ses employés, en exigeant d’eux une loyauté indéfectible, au mépris de toute moralité… Un documentaire d’une acuité exceptionnelle, qui jette une lumière très crue sur les puissances de l’argent !

Adeline Stern

© 2024 Cinéma Royal de Ste-Croix