En 2018, la réalisatrice française Charline Bourgeois-Tacquet réalise «Pauline asservie», un court-métrage qui met en scène une fougueuse trentenaire en proie à l’obsession de l’attente amoureuse.

Elle rencontre un tel succès à Cannes avec ce film court qu’elle décide d’en faire un long-métrage, toujours avec la même actrice (Anaïs Demoustier). Bien lui en a pris, car ce prolongement constitue un vrai bonheur de cinéma.

Débordante d’optimisme, Anaïs se laisse emporter au gré de ses passions. Sa rencontre avec Daniel (Denis Podalydès) l’amène à faire la connaissance la femme de ce dernier, Emilie (Valeria Bruni Tedeschi), une romancière très, trop, charismatique… Une comédie sentimentale étincelante et des plus énergétiques !

Caissière le jour, serveuse la nuit, Jon Vokes (Toni Collette) s’ennuie ferme dans son petit village gallois où il ne se passe pas grand-chose.

Désireuse de s’extirper de ce quotidien qui lui pèse, elle a l’idée de fonder avec les gueux de son bled un syndicat ouvrier pour acheter une jument, la faire saillir par un étalon et faire du poulain qui va naître un crack des hippodromes huppés de la verte Albion aristocratique.

Ainsi résumée, cette histoire paraît complètement rocambolesque. Elle est pourtant vraie. Pour son premier long-métrage, le cinéaste Euros Lyn s’en empare avec profit. Délicieuse version revancharde de la fable du pot de terre contre le pot de fer, son film réchauffe le cœur !

Le dimanche 10 octobre à 18h le film sera suivi d’une discussion avec des invités.

Ours d’or à Berlin en 2006 pour «Sarajevo, mon amour», la cinéaste bosniaque Jasmila Žbanić nous revient avec un nouveau long-métrage coup-de-poing, où elle évoque de façon inoubliable le génocide de Srebrenica.

En juillet 1995, les troupes de Ratko Mladić, commandant de l’armée serbe, menacent de prendre la ville Srebrenica en Bosnie, pourtant déclarée «zone de sécurité». Terrorisée, la population civile se réfugie alors auprès d’un petit détachement de Casques Bleus hollandais.

Professeure d’anglais à Srebrenica, Aïda (sublime Jasna Đuričić) y officie comme interprète. Tandis que le camp est submergé par l’arrivée de milliers de familles, elle tente de raisonner les gradés de la FORPRONU et de sauver son mari et ses deux fils, retenus comme tant d’autres devant l’entrée du camp…Un devoir de mémoire indispensable !

Le dimanche 10 octobre à 18h le film sera suivi d’une discussion avec des invités.

Dimanche 10 octobre à 11h, le film sera suivi d’une discussion avec des invités.

Le documentaire de Perrine Bertrand et Yan Grill prend résolument le parti des abeilles, évoquant leur rôle vital dans notre écosystème, l’impact désastreux des pesticides sur leur habitat et aussi certaines dérives de l’apiculture.

Enrichissant, engagé, enthousiasmant et politiquement incorrect, «Être avec les abeilles» a le don rare de transformer notre regard sur la nature. Il nous intime en douceur de travailler avec elle et non contre elle, dans l’espoir de préserver sa biodiversité qui nous est indispensable.

Le peuple de la ruche nous montre la voie, encore faut-il vouloir l’emprunter, ce que nous incite à faire ce film d’une profonde humilité et nullement donneur de leçons…

Dimanche 10 octobre à 11h, le film sera suivi d’une discussion avec des invités.

A bord de leur camping-car, Sam (Colin Firth) et Tusker (Stanley Tucci) reviennent sur les lieux idylliques où, voilà vingt ans, ils se sont déclaré leur flamme.

Sam est un pianiste de renom, Tusker, un écrivain passionné par l’espace. Le premier s’apprête à donner son dernier concert, le second tente péniblement d’achever son nouveau roman. Les deux hommes ont le cœur serré, car ils savent que leur relation amoureuse touche à sa fin.

Tusker est en effet atteint de démence précoce et perd peu à peu ses capacités motrices, ses souvenirs, ainsi que son envie de vivre… Mélodrame de la plus belle eau, «Supernova» bouleversera les plus coriaces d’entre nous !

Premier super-héros asiatique estampillé Marvel, Shang-Chi, ordinairement, œuvre comme simple voiturier. A l’appel de son paternel, ce surdoué en arts martiaux va se démultiplier…

Réalisé par l’excellent Destin Daniel Cretton («States of Grace»), ce blockbuster apparie de façon virtuose le film d’action à l’américaine au fameux wuxia pian hongkongais, avec en guise de bonus l’un des méchants parmi les plus réussis de l’ère Marvel.

Tour à tour menaçant, perdu ou bienveillant, il irradie le film de sa présence ténébreuse. Ce n’est là que chose normale, car c’est le très classieux Tony Leung Chiu-wai («In the Mood for Love») qui en joue le rôle !

Premier super-héros asiatique estampillé Marvel, Shang-Chi, ordinairement, œuvre comme simple voiturier. A l’appel de son paternel, ce surdoué en arts martiaux va se démultiplier…

Réalisé par l’excellent Destin Daniel Cretton («States of Grace»), ce blockbuster apparie de façon virtuose le film d’action à l’américaine au fameux wuxia pian hongkongais, avec en guise de bonus l’un des méchants parmi les plus réussis de l’ère Marvel.

Tour à tour menaçant, perdu ou bienveillant, il irradie le film de sa présence ténébreuse. Ce n’est là que chose normale, car c’est le très classieux Tony Leung Chiu-wai («In the Mood for Love») qui en joue le rôle !

Au cœur de la forêt, proche d’Abidjan, la MACA est une prison surpeuplée régie par ses propres lois. Sur le déclin, le caïd des lieux décide de renouer avec une vieille tradition en désignant un jeune prisonnier qui sera dès lors appelé Roman. Tel Shéhérazade, celui-ci devra conter une histoire durant une nuit entière, au risque de perdre la vie…

Réalisé par le cinéaste Philippe Lacôte, l’enfant terrible du cinéma ivoirien, «La Nuit des Rois» puise sa matière fascinante dans le réel. Enfant, il rendait visite à sa mère qui y était incarcérée pour des raisons politiques.

Oscillant sans cesse entre mythe et réalité, son film offre un hommage vibrant à la tradition africaine du griot… Une révélation !