Vingt-quatre heures de cinéma

Non sans jubiler, Le Royal renoue dimanche 5 septembre avec La Journée nationale du cinéma qui, l’an passé, avait dû être annulée, Covid-19 oblige. Amateurs et amatrices de cinéma grand écran sont à nouveau conviés à un véritable marathon cinématographique qui leur permettra de voir ou revoir neuf perles soigneusement sélectionnées parmi les nombreux films programmés ces derniers mois. 

Et comme vous pouvez le découvrir ci-après, Il s’agit d’une véritable fête de la diversité cinématographique, avec des titres de tous les genres. Dernier détail, mais d’importance : de minuit à minuit, toutes les séances de notre ciné-marathon sont à 5 CHF l’entrée.

Plus d'informations : https://www.allianz-journeeducinema.ch/fr ou https://www.facebook.com/AllianzTagdesKinos

Dans un futur lointain, le duc de la Maison Atréides se voit confier par l’Empereur galactique la responsabilité de la planète Arrakis, également connue sous le nom de «Dune». 

Recouvert de sable et peuplé de vers géants, ce monde hostile suscite toutes les convoitises, car il constitue l’unique source de la précieuse Epice, une drogue qui immunise contre les poisons, prolonge la vie et permet de voyager dans l’espace…

Plus de 30 ans après l’adaptation réalisée par David Lynch, le Canadien Denis Villeneuve («Blade Runner 2049») s’attaque à son tour au monument de la science-fiction littéraire qu’est «Dune»… Un space opera ambitieux et spectaculaire, à voir absolument sur grand écran !

Réalisé par Emmanuel Courcol, scénariste attitré de Philippe Lioret, «Un Triomphe» est inspiré de l’histoire véridique d’une troupe composée de prisonniers ayant accompli une tournée théâtrale à succès dans les années 1980 en Suède… 

Acteur en galère pour boucler ses fins de mois, Etienne accepte d’animer un atelier de théâtre dans une prison. Motivé par le talent des détenus, il décide de leur faire interpréter «En attendant Godot» de Beckett…

Jouant avec la teneur de la pièce et le thème de l’absurdité, «Un Triomphe» transcende avec brio le feel-good movie attendu avec, il est vrai, le concours d’un Kad Merad au sommet de son art.

Grand succès public à sa sortie en 2016, «Retour chez ma mère» donne logiquement lieu à une suite intitulée à juste titre «Un tour chez ma fille» en regard de son scénario.

La comédie d’Eric Lavaine racontait comme une jeune femme (Alexandra Lamy) devait retourner vivre un temps chez sa mère (Josiane Balasko) à la suite de déboires professionnels et financiers.  

Toujours réalisée par Lavaine, cette séquelle congédie Alexandra dont le personnage a déménagé au Brésil. Place à Mathilde Seigner qui joue le rôle de la fille aînée. A cause de travaux sans fin, la voilà contrainte d’héberger sa septuagénaire de mère (toujours interprétée par Balasko) qui va vite prendre ses aises…

Les cinéastes américains Michael Dweck et Gregory Kershaw se sont plongés dans le monde méconnu des chasseurs de truffes qui arpentent les forêts du Piémont. 

Souvent octogénaires, ces champignonneurs d’élite traquent avec leur chiens renifleurs le précieux champignon que l’on qualifie à juste titre d’«or blanc». 

En résulte un documentaire passionnant de bout en bout, qui oppose leur passion singulière à l’absurdité d’un marché quasi mafieux, métaphore d’un monde corrompu, décadent et oublieux des vraies valeurs. Fascinant !

Samedi 25 septembre 18h, en présence du réalisateur.

A l’heure où la recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle se développe de manière prodigieuse, entraînant avec elle des enjeux de pouvoir vertigineux, que savons-nous de ce mystérieux organe qu’est notre cerveau ? 

Auteur d’une œuvre documentaire magistrale, Jean-Stéphane Bron («L’Opéra de Paris») mène l’enquête pour tenter de répondre à la question. 

Explorant différentes pistes, le cinéaste va à la rencontre de spécialistes étonnant·es de lucidité, qui nous révèlent leurs savoirs, découvertes et interrogations… Un fascinant état des lieux qui laisse entrevoir un drôle futur pour l’être dit humain.

Samedi 25 septembre à 18h, en présence du réalisateur.

Née de l’imagination de la romancière Marla Freeze, la saga familiale Baby Boss connaît une suite «grand écran» fort animée… Tim et Ted Templeton, héros nourrissons du premier épisode, semblent devenus des adultes responsables.

Père d’une adorable fille d’un an, Tim découvre qu’elle est aussi un bébé boss versé dans l’espionnage. Il apprend alors d’elle qu’une garderie très honorable pourrait bien constituer une menace pour l’humanité. 

Lui et son frère sont prêts à parer au danger, à la condition de téter un biberon magique qui les fera retomber en prime enfance durant quarante-huit heures… Toujours aussi effronté et insensé !