Après le sublime « Carol » (2015), le cinéaste américain Todd Haynes adapte avec une délicatesse infinie un roman graphique de Brian Selznick, auquel on devait déjà le merveilleux récit d’« Hugo Cabret ».

New-York, à cinquante ans d’intervalle, deux enfants atteints de surdité partent à la recherche d’un proche. Ben rêve du père qu’il n’a jamais connu, tandis que Rose se passionne pour la carrière d’une mystérieuse actrice des années vingt.

Alliant miraculeusement noir & blanc et couleur, cinéma muet et sonore, Haynes tisse un récit des origines, à hauteur d’enfant, au final bouleversant !

Adeline Stern

Le cinéaste et acteur Kenneth Branagh porte à l’écran l’un des meilleurs romans policiers d’Agatha Christie (paru en 1934), avec, comme il se doit, une belle brochette de stars, dont Johnny Depp, Judy Dench, Penélope Cruz, Michelle Pfeiffer, Derek Jacobi et Daisy-Ridley, la jeune héroïne des nouveaux « Star Wars ». Monté à bord de l’Orient-Express parti d’Istanbul, Hercule Poirot doit enquêter sur le meurtre d’un étrange homme d’affaires. Parmi les treize passagers présents, l’un d’entre eux est forcément coupable…

Parfait dans le rôle du détective belge rondouillard, Branagh se fait un plaisir de résoudre cette affaire dont le dénouement reste toujours aussi surprenant !

Adeline Stern

Jeune surdoué du snowboard, Scott (Kev Adams) n’a qu’un but : grimper au sommet de l’Everest pour accomplir la descente de la pente dont tous les snowboardeurs rêvent… immaculée, longue, raide et surtout terriblement risquée !

Parti à Chamonix, capitale mondiale de la glisse, ce jeune homme très déterminé croise le chemin de Pierrick (Vincent Elbaz), ancien champion devenu guide de montagne, il lui demande de l’entraîner…

Réalisée par le frère de Michael Hazanavicius, une comédie d’apprentissage sympathique ponctuée de séquences de « freeride » à couper le souffle !

Adeline Stern

Disneyworld en Floride. À la frontière du monde merveilleux de l’Oncle Walt, non loin de l’avenue des Sept-Nains, toute une smala de laissés-pour-compte s’efforce de survivre dans les motels rose bonbon édifiés dans les années septante pour les touristes à petit budget…

Parmi eux, la petite Mooney, six ans, et sa jeune mère Halley, qui fait fi de toute autorité, au grand dam des services sociaux aux aguets. Avec ces camarades de jeu, Mooney gambade dans les terrains vagues, réinventant avec trois fois rien les attractions disneyennes auxquelles elle n’a pas accès.

Las, le réel finira par s’imposer, faisant de « The Florida Project » le film le plus bouleversant qui soit. Attention, la séquence de fin noue littéralement la gorge !

Vincent Adatte

Jusqu’au 7 janvier 2018 inclus, à l’achat de deux billets (hors abonnements), un billet supplémentaire, valable durant cette période, vous sera offert !

Toute l’équipe du Royal ...

... vous souhaite de chaleureuses fêtes de fin d’année !

Cowboy solitaire nonagénaire, Lucky mène une vie bien réglée dans une bourgade anonyme située en plein désert.

Répétant chaque jour les mêmes gestes, il boit son verre de lait, fait sa gymnastique, enfile ses bottes, se rend au « diner » pour y faire ses mots croisés et finit par se répandre en théories fumeuses au bar du coin…

Dénué de tout sentimentalisme, le premier long-métrage de John Carrol Lynch retrace avec pudeur et humour l’ultime voyage d’une âme jeune enfermée dans un corps de vieillard… En résulte une véritable ode au lâcher-prise qui offre un dernier rôle sur mesure au génial Harry Dean Stanton disparu en septembre dernier.

Adeline Stern

Adaptant un livre pour enfants devenu un best-seller aux Etats-Unis, le réalisateur Stephen Chbosky réussit un « feelgood movie » tout de sensibilité, à découvrir en famille.

Né avec une malformation faciale, August « Auggie » Pullman (formidable Jacob Tremblay) n’est jamais allé à l’école par peur des moqueries des autres enfants. Le jour où il doit s’y résoudre, il s’efforce de faire face aux commentaires et plaisanteries, en vain…

Auggie rentre à la maison en larmes, inconsolable, malgré la présence affectueuse de ses parents (joués par Julia Roberts et Owen Wilson). Prenant sur lui, le gamin va tout tenter pour se faire accepter tel qu’il est…

Adeline Stern

Coincée dans une boucle temporelle, une jeune étudiante prénommée Tree se voit condamnée à revivre perpétuellement la même journée d’anniversaire. Cerise sur le gâteau, cette dernière se termine toujours par l’apparition d’un tueur masqué qui la massacre en variant le mode de sa mise à mort !

Prenant son mal en patience, la donzelle s’efforce de découvrir l’identité de son tueur, seul moyen de mettre fin à ce manège atroce…

Version horrifique du film « Un jour sans fin », où Bill Murray était soumis à un calvaire comparable (certes moins éprouvant), « Happy Birthdead » est une comédie noire qui mixe effroi et humour avec bonheur.

Adeline Stern

Quatre mauvais élèves en retenue dénichent une vieille console de jeux vidéo. En activant l’un d’entre eux, ils sont propulsés sur le champ dans une jungle mystérieuse dénommée Jumanji.

Réincarnés sous forme d’avatars, les lycéens font alors face à mille et un dangers, éprouvant la sensation anxiogène d’être menés par le bout du nez, avec le risque de ne jamais retrouver le chemin du monde réel.

Séquelle tout aussi spectaculaire d’un film culte des années 1990, le film troque sans regret le bon vieux jeu de société d’origine contre un « video game » des plus rétros…

Adeline Stern

Mercredi 3 janvier 20h (3D)

Vendredi 5 janvier 18h (3D)

Samedi 6 janvier 20h30 (2D)