Samedi 19 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

À 19 et 11 ans, Helena et Jonas sont en situation de handicap. Tous deux essayent néanmoins de formuler leurs propres envies et besoins, condition sine qua non pour vivre une vie épanouie. Mais comment cela fonctionne-t-il quand quelqu’un ne peut pas s’exprimer comme nous en avons l’habitude ?

Réalisateur de documentaires toujours passionnants, dont «À la recherche du lieu le plus sûr du monde» sur les déchets radioactifs, Edgar Hagen délivre ici un film magnifique qui plaide en faveur de l’autodétermination des handicapé·es.

En résulte une réflexion salutaire sur les possibilités qu’offrirait une société inclusive et réellement orientée vers le bien-être de tous et toutes.

En 1940, William Hanna et Joseph Barbera créaient le couple le plus mythique de l’histoire du cinéma d’animation : Tom le chat et Jerry la souris, le félin un brin crétin s’évertuant en vain à croquer la malicieuse petite rongeuse !

Huit décennies plus tard, le cinéaste Tim Story leur rend hommage avec ce long-métrage hybride qui insère ces deux stars du cartoon d’antan dans des prises de vue réelles… À la rue, Jerry s’installe dans un palace où doit avoir lieu un mariage prestigieux.

Sommée de se débarrasser de l’indésirable, la juvénile organisatrice de la cérémonie (Chloë Grace Moretz) adopte Tom pour exécuter la besogne… Et c’est reparti pour d’inlassables courses-poursuites !

Jetant un regard à la fois caustique plein de légèreté sur le temps qui passe, Bruno Podalydès prodigue dans ses films un fin comique d’observation à la Jacques Tati, qui se moque tendrement de nos travers d’hyper connectés.

Le réalisateur de «Comme un avion» et de «Bécassine» raconte cette fois les affres fort contemporaines d’un chômeur déclassé joué à merveille par son frère Denis Podalydes… Alexandre a deux mois pour prouver à sa femme qu'il peut s'occuper de ses deux jeunes enfants et être financièrement autonome.

Le voilà embauché à l’essai dans une start-up très tendance qui a pour dogme : «Pas d'enfant !». Le pauvre Alexandre va devoir apprendre l’art délicat du mensonge et de la dissimulation.

Projeté en ouverture du festival de Venise 2020, «Lacci» du cinéaste italien Daniele Luchetti joue avec le temps de façon virtuose pour raconter sur quarante ans une relation de couple très toxique.

Un soir, dans les années 1980. Journaliste à la radio, Aldo lit un conte à ses deux jeunes enfants, histoire de les endormir, avant de rejoindre sa femme à la cuisine pour lui annoncer tout de go… qu’il l’a trompée !

Vanda (divine Alba Rohrwacher) accuse le coup, d’autant que son mari n’est pas prêt à renoncer à sa liaison… Trente ans plus tard, Aldo et Vanda sont toujours ensemble, mais à quel prix ! Une exploration de l’enfer conjugal digne du grand Bergman !

Dimanche 13 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Le cinéaste suisse alémanique Edwin Beeler s’est fait connaître en 2011 avec «Les Revenants», documentaire sur «les pauvres âmes» de Suisse centrale, victimes de la mainmise de la religion.

Le voilà qui récidive de façon remarquable avec ces « enfants sorciers » qui ont été placés de force dans des orphelinats où ils ont été souvent maltraités pour le soi-disant salut de leurs âmes.

Son film rend un hommage émouvant à ces très jeunes «internés administratifs» qui ne se sont pas laissés détruire et ont survécu grâce à la puissance de leur imagination, en faisant preuve d’une capacité de résilience admirable.

Samedi 12 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur et des invités.

Né à Saillon, le jeune réalisateur valaisan Shams Abou El Enein consacre un documentaire bouleversant aux milliers de migrant·es pris·es au piège sur l’île grecque de Samos.

À la frontière de l'espace Schengen, des lois internationales et des conventions contraignent près de 6000 femmes, hommes et enfants à vivre dans un camp prévu pour en accueillir 600, dans des conditions indignes de toute condition humaine.

Le cinéaste donne la parole à tou·te·s les acteur·trices de ce désastre humanitaire : les migrant·es, la population locale, les gardes-frontières européens, les employés du gouvernement grec. Avec, à la clef, un immense sentiment de honte…

Jérémie, la trentaine, est acteur à Paris. Jaloux maladif, il épie son petit ami, jusqu’à inspecter son linge sale, en quête d’une preuve de son infidélité.

Échouant à décrocher des contrats au cinéma, il est tout aussi à la peine dans sa vie professionnelle. Pour répéter «L’Éveil du printemps» de Frank Wedekind dans l’espoir de le jouer au théâtre, il tente un hypothétique retour aux sources auprès de sa mère (Nathalie Baye) qui tient un gîte dans le Limousin…

Appariant vaudeville romantique, satire du milieu du cinéma et récit initiatique, Nicolas Maury joue à merveille son personnage de cinéma à nul autre pareil, pantin mélancolique aux yeux écarquillés, dégingandé et burlesque.

Dimanche 6 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.

Premier long-métrage documentaire de la réalisatrice helvético-albanaise Gina Gjinovci, «Réveil sur Mars» est un film sans pareil, qui rejoue une version poignante et ô combien réelle de «La Belle au Bois dormant».

Dans une petite ville suédoise, deux adolescentes kosovares roms réagissent au rejet de la demande d’asile de leurs parents en tombant dans un coma profond, comme si elles étaient entrées en hibernation.

Confrontés à ce que les médecins appellent le «syndrome de résignation», les Demiri prennent soin avec un amour infini de leurs filles. Dans le même temps, Furkan, le petit frère, sublime son sentiment de culpabilité en construisant de bric et de broc un vaisseau spatial pour partir très loin de cette Terre inhospitalière.

Samedi 5 juin à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec les auteurs.

Après «Winna, le chemin des âmes» sur les légendes du Valais, la cinéaste Fabienne Mathier, flanquée de James Kline, son coréalisateur, consacre son nouveau film au thème de l’éveil, ou plus précisément de l’illumination, considérée par les ésotéristes comme l'achèvement de la voie spirituelle par excellence.

Partie aux États-Unis, la réalisatrice est entrée en contact avec des personnes qui ont fait l’expérience de l’unité absolue. Trois femmes et quatre hommes nous racontent en toute sérénité ce que fut leur expérience mystique.

Non sans grâce, la cinéaste illustre leurs témoignages avec de très belles images qui expriment toute l’unité de la nature dont nous avons perdu conscience.

Dans la lignée de «Vaiana, la légende du bout du monde», inspiré de la mythologie polynésienne, le nouveau film d’animation des Studios Disney entraîne les plus jeunes à la découverte des légendes de l’Asie du Sud-est.

Jeune guerrière solitaire, Raya se met en quête du dernier dragon sur terre, dont on ne sait s’il existe vraiment. N’écoutant que son courage, elle agit ainsi pour restaurer la paix et l’harmonie au sein de son peuple qui s’entredéchire.

Mêlant l’action à la spiritualité, un divertissement idéal pour renouer avec le cinéma en famille !