Nicolas
UNE FOIS QUE TU SAIS (reprise)
Confronté à la réalité du changement climatique et à l’épuisement des ressources, le réalisateur Emmanuel Cappellin prend conscience qu’un effondrement de notre civilisation industrielle est inévitable.
Mais comment continuer à vivre avec l’idée que l’aventure humaine puisse échouer? En quête de réponses, il part à la rencontre d’expert·es et de scientifiques qui en appellent à une action collective et solidaire pour préparer une transition la plus humaine possible.
A rebours du survivalisme et du chacun pour soi, son documentaire permet de se projeter un peu plus sereinement dans l’avenir.
LA LIGNE
Le 14 janvier à 17h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.
La séquence d’ouverture de «La Ligne» voit Margaret (Stéphanie Blanchoud), trente-cinq ans, frapper sa mère Christina (Valeria Bruni Tedeschi), pianiste classique qui, à l’entendre, aurait sacrifié sa carrière pour élever ses trois filles.
Dénoncée à la justice, l’agresseuse est soumise à une mesure d’éloignement. Dans l’attente de son jugement, elle n’a plus le droit d’entrer en contact avec sa mère, ni de s’approcher à moins de cent mètres de son domicile…
Ainsi qu’elle l’avait déjà réussi dans «Home» et «L’Enfant d’en haut», Ursula Meier transmute le fait-divers en un conte cruel sublime, dont les non-dits aboutiront peut-être in fine à une vérité.
SEMRET (VOst)
Le 14 janvier, le film sera précédé à 13h30 du vernissage de l’exposition « Migration Voix de femmes » à la galerie Le Bunker et à 14h30 d’une table ronde au Royal ayant pour thème: « Femme et migrante deux défis, deux moteurs de réussite ».
Premier long-métrage de fiction de la réalisatrice tessinoise Caterina Mona, «Semret» décrit avec sensibilité la relation entre une mère érythréenne et sa fille adolescente qui a grandi en Suisse.
Travaillant à l’hôpital, aspirant à devenir sage-femme, Semret a caché à Joe les circonstances dramatiques entourant sa fuite de son pays natal. Désireuse de la protéger, elle l’isole du monde extérieur, tout en entretenant une culture néfaste du non-dit…
Rarement cinéaste n’aura si bien dépeint la condition des migrant·es, partagé·es entre la peur et l’espoir.
COULEURS DE L'INCENDIE (Jeudi pour tou·te·s)
UNE FOIS QUE TU SAIS (suivi d'une animation)
SEMRET (VOst) (dès 14h30 table ronde « Migration: Voix de Femmes »)
LES MIENS
Dans son sixième long-métrage en partie autobiographique, l’acteur et réalisateur Roschdy Zem joue le rôle d’un présentateur arrogant d’une émission télé sur le foot.
De fait, Ryad se soucie plus de ses audiences que de sa famille dont il est le dieu lointain, jusqu’au jour où son frère, le gentil Moussa (Sami Bouajila), est victime d’un traumatisme crânien à l’effet désinhibiteur.
Cet homme doux et altruiste, que sa femme a quitté, se met alors à proférer ses quatre vérités à tout un chacun… Magnifique portrait de groupe, «Les Miens» célèbre la parole recouvrée qui libère.
ANNIE COLÈRE (à découvrir !)
Février 1974, Annie (Laure Calamy) se retrouve enceinte. Désireuse d’avorter, cette ouvrière mère de famille apprend l’existence du MLAC.
Luttant pour la liberté de l’avortement et de la contraception, ce mouvement pratique en groupe des interventions illégales selon la méthode Karman, indolore et sans risque.
Après avoir subi en toute quiétude son interruption de grossesse, Annie intègre ce collectif de femmes engagées. S’ouvre alors pour elle une parenthèse enchantée, emplie de solidarité, de bienveillance et d’assistance mutuelles… Tendre et lumineux!