Le 29 avril à 15h, le film sera suivi d’une prestation de LeZarti’Cirque et d’un goûter.

Sous la forme d’une comédie musicale à grand spectacle, le premier long-métrage de Michael Gracey retrace le destin exceptionnel de Phineas Taylor Barnum (1810-1891), qui s’autoproclama « Prince des charlatans ». 

« Il y a un naïf qui vient au monde à chaque minute », se plaisait-il à répéter pour justifier ses supercheries, exhibant aux yeux d’un public crédule la véritable sirène des Fidji ou la nourrice de Georges Washington, soi-disant âgée de 161 ans ! 

Et c’est l’acteur Hugh Jackman qui prête ses traits à cette figure légendaire qui, entre nous soit dit, sut redonner une forme de dignité à tous les « malformés » de la terre !

Adeline Stern

Le dimanche 29 avril à 17h30, le Royal fête L’association LEZARTI’CIRQUE !

Activiste inlassable de la liberté d’expression, l’artiste chinois Ai Weiwei s’est attelé à un projet dantesque : rendre compte de la détresse des 65 millions de réfugiés qui parcourent actuellement le monde à la recherche d’une terre d’accueil.

Dépêchant ses opérateurs et techniciens dans 23 pays, Weiwei tire l’image inoubliable d’une humanité indésirable qui erre à marches forcées, lorsqu’elle n’est pas confinée dans des camps insalubres…  

Alternant scènes d’intimité révélatrices et séquences collectives indicibles, « Human Flow » atteint son but de sensibilisation sans jamais verser dans l’apitoiement ou le misérabilisme… Indispensable !

Vincent Adatte

Le samedi 28 avril à 17h30, le Royal fête L’ASSOCIATION CAFÉ-CONTACT !

Enclenchez le taximètre ! Lancée en 1998, la saga créée et produite par Luc Besson vous embarque pour une cinquième course des plus échevelées…

Super flic parisien et pilote d’exception, Sylvain Maro (Franck Gastambide) est muté contre son gré à la Police Municipale de Marseille. 

Devenu maire de la ville, l’ex-commissaire Gibert (Bernard Farcy) lui confie alors la mission d’appréhender le très vrombissant « Gang des Italiens » qui pilonne les bijouteries à l’aide de surpuissantes Ferrari… Vavavoum ! 

Vincent Adatte

1892, les États-Unis sont désormais pacifiés, au prix du génocide que l’on sait. En poste au Nouveau-Mexique, le capitaine Joseph Blocker (Christian Bale) se morfond dans un fort où est enfermée une poignée de guerriers apaches.

Blocker appartient à l’ancienne génération, celle des officiers qui considèrent qu’un bon Indien est un Indien mort. Pour lui signifier son obsolescence, son supérieur lui confie la mission de ramener un vieux chef cheyenne à l’agonie au Montana, la terre de ses ancêtres…

Même s’il goûte peu l’idée de ce voyage, qu’il juge politisé, Blocker obtempère… La résurrection du grand western démystificateur ! 

Vincent Adatte

Quatre ans après l’incroyable découverte du « boson de Higgs », le CERN est sur le point d’accomplir une nouvelle expérience qui constituera peut-être une avancée décisive pour la science subatomique !

Dix mille scientifiques du monde entier gravitent autour de la plus grande machine que l’homme n’ait jamais construite. Cette dernière permettra une exploration de la matière un millionième de seconde après le « Big Bang » qui a donné naissance à notre univers…

Mais, aussi rationnels soient-ils, tous ces chercheurs reconnaissent ne comprendre la nature insaisissable de la matière et du cosmos que grâce à leur sixième sens : le sens de la beauté… Et si science et art ne faisaient qu’un ? 

Adeline Stern

La jeune patineuse artistique Nancy Kerrigan, le 6 janvier 1994, est agressée à l’issue de son entraînement. L’assaillant prend la fuite, croyant lui avoir brisé un genou… 

Très vite, les soupçons se portent sur l’autre star de l’équipe américaine, Tonya Harding (formidable Margot Robbie), accusée d’avoir commandité l’agression pour empêcher sa rivale de participer aux jeux Olympiques de Lillehammer…

Le cinéaste australien Craig Gillespie reconstitue ce fait divers sous la forme d’un faux documentaire, en donnant la parole aux protagonistes, chacun cherchant à se donner le beau rôle… Grinçant à souhait, un condensé d’humour noir sur les méfaits de l’esprit de compétition !

Adeline Stern

Le vendredi 20 avril à 20h30, le Royal fête LA PATINOIRE DE L’AUBERSON !

Après le magistral « Pentagone Papers » (tourné pendant la post-production de « Ready Player One »), l’insatiable Steven Spielberg change radicalement de genre avec un « blockbuster d’auteur » de haut vol.

Le 30e long-métrage du réalisateur de l’inoubliable « E.T. l’Extraterrestre » est un film d’anticipation qui situe son action en 2048, dans un monde au bord du chaos, dont la seule échappatoire est un univers virtuel nommé l’Oasis.

Sentant sa fin proche, son créateur a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’Oasis… Profond, brillantissime et spectaculaire ! 

Vincent Adatte

Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d’un père qu’elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. Tiraillée, la juge en charge du dossier accorde une garde partagée. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n’arrive.

Mais il apparaît vite que le père en souffrance est un danger. Bloc de violence rentrée, il fait toujours plus pression sur Julien pour lui soutirer des informations… Et l’étau de se resserrer peu à peu, dans un crescendo bouleversant.

Joué par des acteurs formidables de justesse, un drame social anxiogène dont personne ne sortira indemne… À voir absolument !

Vincent Adatte

Moins connu que ses pairs de la Sécession, Gustave Klimt et Egon Schiele, l’Autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980) fut tout à la fois peintre, écrivain, humaniste, pédagogue et aussi citoyen très engagé.

Le talentueux Michel Rodde nous invite à la découverte de cet homme profondément attachant, qui fut le sismographe de son siècle, marqué par les guerres et les persécutions, amoureux et saltimbanque, le regard et la pensée toujours en alerte… 

En résulte un portrait d’artiste de haute volée et d’une actualité singulière, embrassant toute l’œuvre-vie de ce véritable phare de l’expressionnisme, qui finit ses jours à Villeneuve au bord du lac Léman. 

Vincent Adatte