Nicolas
Coupe du monde 2018 sur grand écran !
La Coupe du Monde de football 2018 sur grand écran ! Les matchs de l’équipe Suisse, les 1/8ème, 1/4, les demi-finales ainsi que la finale…
…comme si vous y étiez !
Entrée gratuite, boissons en vente sur place !
Dimanche 17 juin à 20h : Brésil - Suisse
Vendredi 22 juin à 20h : Serbie - Suisse
Mercredi 27 juin à 20h : Suisse - Costa Rica
Mardi 10 juillet 20h : Demi-finale
Mercredi 11 juillet 20h : Demi-finale
Dimanche 15 juillet 17h : Finale
Il reste encore un peu de place (Spectacle de Thierry Meury)
Vendredi 8 juin à 20h30
30 ans de mots, 30 ans de vacheries, 30 ans de plaisir! Pour ses 30 années de scène, Thierry MEURY revient avec un nouveau one man show !
Soirée spéciale « Nein !»
Samedi 16 juin
18h Transit (VOst)
19h45 Repas
20h30 La Révolution Silencieuse (VOst)
Plaire, aimer et courir vite
Présenté en compétition à Cannes, le nouveau film de Christophe Honoré (« Les Chansons d’amour », « Les Bien-aimés ») enlace avec une grâce infinie initiation sentimentale et ultime amour au temps des « années sida ».
À l’orée de la quarantaine, Jacques (Pierre Deladonchamps) multiplie les conquêtes, mais peine dans l’écriture de son roman. Il a un fils, conçu avec une amie, et un voisin du dessus, Mathieu (Denis Podalydes) qui le réconforte quand il le faut…
Invité à Rennes en tant qu’écrivain, Jacques fait fortuitement la connaissance d’Arthur (Vincent Lacoste), bien plus jeune que lui. Loin d’être un devoir mémoriel de plus sur le sida, « Plaire, aimer et courir vite » est d’abord un grand film d’amour, mélodrame bouleversant qui nous consume de mélancolie.
Vincent Adatte
Nul homme n’est une île
Le dimanche 1er juillet à 11h, le film sera suivi d’une discussion puis d’un brunch participatif.
Avec « Le Temps des grâces » (2010), consacré à la façon dont l’agriculture modèle nos écosystèmes, et « La Ligne de partage des eaux » (2014), sur l’aménagement du territoire, le très précieux cinéaste français Dominique Marchais poursuit avec « Nul homme est une île » une œuvre d’investigation à nulle autre pareille !
Loin des films du genre, soit béats soit plaintifs, Marchais ne voue son intérêt qu’aux actions efficaces et précises qui font évoluer les pratiques, laissant espérer en la possibilité d’une autre société.
Tourné en Suisse (dans les Grisons), Autriche et Sicile, son nouveau documentaire approfondit encore sa patiente et remarquable exploration des rapports entre la politique, l’économie et l’évolution des paysages.
Adeline Stern
Ocean’s 8
Initiée en 2001 par le réalisateur Steven Soderbergh, la trilogie « Ocean » a fait du casse de casino tout un art, perpétré avec classe par des stars très détendues.
Succédant à Soderbergh, le cinéaste Gary Ross nous gratifie aujourd’hui d’une version féministe très jouissive de cette ode à la cambriole de haut vol, avec le concours d’actrices que l’on sent ravies de damer le pion à leurs pairs masculins.
Sœur du réputé Danny Ocean, l’intrépide Debbie (Sandra Bullock) convainc sept de ses consœurs cambrioleuses de l’aider à dérober un collier d’une valeur inestimable. En se faufilant dans la foule du Musée d’Art de New York, ce gynécée très actif va faire des étincelles !
Adeline Stern
L’homme qui tua Don Quichotte
Enfin, nous pouvons le découvrir ce chef-d’œuvre que Terry Gilliam crut ne jamais pouvoir finir ! Cent fois remis sur le métier depuis son interruption en automne 2000, ce projet était devenu une légende du cinéma.
Mais le réalisateur de « Brazil » a tenu bon, même s’il a failli en perdre la santé, voire la raison, à l’instar du héros de Cervantès. Le scénario a évolué, incorporant avec les années, les péripéties qui l’ont entouré.
Réalisateur résigné de publicités, Toby (Adam Driver) usine un spot inspiré de la fameuse attaque des moulins à vent. Il prend alors conscience qu’il trime à quelques kilomètres de l’endroit où il tourna naguère son film d’études, une variation sur Don Quichotte, jouée par un cordonnier qui, depuis lors, n’est jamais sorti de son rôle… Sublime !
Vincent Adatte
Jurassic World : Fallen Kingdom
En 1993, Steven Spielberg inaugurait son « Jurassic Park ». Vingt-cinq ans plus tard, les diplodocus ont toujours la cote, comme en témoigne cette cinquième mouture qui ne laisse pas d’impressionner !
Toujours librement adaptée de l’œuvre de l’écrivain Michael Crichton, la contribution de l’Ibère Juan Antonio García Bayona (« L’Orphelinat ») situe son action trois ans après la fermeture du parc à thème, à la suite des exactions commises par ses pensionnaires.
Sur l’île abritant Jurassic World, un volcan entre en éruption et menace les dinosaures livrés à eux-mêmes. Une équipe de baroudeurs est alors dépêchée sur place pour tenter de récupérer les bestioles en danger. Figure parmi eux Owen (Chris Pratt) à la recherche de son raptor « préféré »…
Adeline Stern
Jeudi 21 juin à 20h (3D)
Samedi 23 juin à 20h30 (3D)
Dimanche 24 juin à 15h (2D)
Eldorado
Le mercredi 20 juin à 20h, pour la journée mondiale des réfugiés, le film sera suivi du verre de l’amitié.
A septante-sept ans, le cinéaste suisse Markus Imhoof (« La Barque est pleine », « More Than Honey ») signe avec « Eldorado » un documentaire poignant, où s’entrechoquent de manière salutaire passé et présent.
À la toute fin de la seconde guerre mondiale, ses parents sont allés chercher une petite fille italienne descendue d’un train bondé d’orphelins. Elle s’appelait Giovanna et est devenue comme une grande sœur. Aujourd’hui, les réfugiés se pressent à nouveau à nos frontières, mais notre accueil est tout autre !
Par la grâce du montage, Imhoof évoque ce passé intime, qui recèle une blessure secrète, appariant le récit d’autrefois à des images contemporaines qu’il est allé tourner au cours des opérations de sauvetage de « Mare Nostrum »… Indispensable !
Vincent Adatte