Nicolas
Ant-Man et la Guêpe (2D ou 3D)
Après « Ant-Man », sorti en 2015, le cinéaste étasunien Peyton Reed récidive avec « Ant-Man et la Guêpe », qui met en scène l’un des super héros parmi les plus attachants de l’univers Marvel.
Pour mémoire, Scott Lang (Paul Rudd), alias « L’Homme-fourmi », peut modifier sa taille de façon inversement proportionnelle à sa force, un don des plus précieux pour qui veut vaincre les forces du Mal.
Dans cette séquelle très attendue où il va bénéficier de l’aide de sa collègue La Guêpe, Scott peine à concilier son labeur super héroïque et ses devoirs de père divorcé… Au grand dam de son mentor, le Docteur Hank Pym (Michael Douglas) qui exige à nouveau de lui qu’il sauve le monde, pas moins !
Adeline Stern
Jeudi 16 août à 20h (2D)
Vendredi 17 août à 20h30 (3D)
Una questione privata (VOst)
Samedi 18 août, soirée spéciale : Italie. Ce film sera suivi d’un repas puis de « Il colore nascoto delle cose ». Renseignements ou réservation au repas : 079 797 26 15
« Kaos, contes siciliens », « Padre Padrone », « La Nuit de San Lorenzo », « Good Morning Babilonia »… Paolo et Vittorio Taviani ont formé l’une des fratries les plus créatives de l’histoire du cinéma, avec l’utopie comme ferment indestructible de leur œuvre. Las, elle vient de s’interrompre avec la récente disparition de Vittorio.
Leur dernier et ultime film réalisé en tandem est tiré du roman secrètement autobiographique de Beppe Fenoglio, paru en 1966 et encensé par Italo Calvino.
En 1943, Milton, jeune partisan en lutte contre les fascistes, apprend que la jeune fille dont il est épris a peut-être entretenu une liaison avec son meilleur ami, lui aussi résistant. Or, ce dernier vient d’être capturé par l’ennemi. En proie au doute et à la jalousie, Milton va s’efforcer de sauver son camarade…
Vincent Adatte
La mauvaise réputation (VOst)
Samedi 11 août, soirée spéciale : Condition de certaines femmes. Ce film sera précédé par « Le chant des scorpions » puis d’un repas. Renseignements ou réservation au repas : 079 797 26 15
Née à Oslo, Iram Haq, jeune réalisatrice norvégienne d’origine pakistanaise, a fait de sa propre condition la matière passionnante de ses films qui explorent les questions d’intégration et d’émancipation.
Tiré du drame de sa propre adolescence, « La Mauvaise Réputation » raconte l’histoire de Nisha. À la maison, cette jeune fille pakistanaise se montre respectueuse des traditions de sa communauté, mais se métamorphose en Norvégienne plus vraie que nature, dès qu’elle retrouve ses camarades dans les rues d’Oslo.
Le jour où son père la surprend avec son petit ami, Nisha comprend que ce double jeu peut lui coûter cher, voire lui valoir un retour forcé dans son pays d’origine… Poignant !
Vincent Adatte
Excalibur
En collaboration avec le musée du fer de Vallorbe, cette reprise du film culte des années 1980 sera suivie d’une discussion en présence de spécialistes puis du verre de l’amitié.
Uter Pendragon reçoit de Merlin l’Enchanteur l’épée mythique Excalibur. À la mort d’Uter, l’épée reste figée dans une stèle de granit. Seul le jeune Arthur, fils illégitime d’Uter parvient à brandir l’épée Excalibur et devient, par ce geste, roi d’Angleterre. Quelques années plus tard, il épouse Guenièvre et réunit les Chevaliers de la Table Ronde. Mais sa demi-sœur, la méchante Morgane, parvient à avoir un fils d’Arthur qui va le pousser à sa perte…
Mamma Mia ! Here We Go Again
Il y a bientôt dix ans de cela, la comédie musicale « Mamma Mia » nous avait fait chanter à tue-tête. Autant vous rassurer tout de suite : à la fois préquelle et séquelle, cette nouvelle mouture est toujours bercée par les rengaines du mythique groupe suédois Abba !
Donc cap sur l’île paradisiaque de Kalokairi, où nous retrouvons Sophie qui a autant de mal à gérer sa grossesse que l’ouverture de son hôtel. Elle cherche alors le réconfort auprès des amies de Donna qui vont lui en raconter de belles sur le passé de sa mère…
Et qu’on se le dise, toute la distribution du numéro un est à nouveau sur le pont : Cher, Pierce Brosnan, Meryl Streep, Colin Firth, Amanda Seyfried et compagnie repoussent la chansonnette avec un plaisir non dissimulé…
Adeline Stern
Le chant des scorpions (VOst)
Samedi 11 août, soirée spéciale : Condition de certaines femmes. Ce film sera suivi d’un repas puis de « La mauvaise réputation ». Renseignements ou réservation au repas : 079 797 26 15
Dans le désert du Rajasthan, Nooran (Golshifteh Farahani) soigne par le chant les piqûres de scorpion. Elle entonne au chevet des victimes une mélopée venue du fond des âges qui aspire le mal.
Marchand de dromadaires d’une tribu rivale, Aadam (Irrfan Khan) tombe éperdument amoureux d’elle. Libre et insolente, Nooran l’éconduit sans ménagement. Blessé dans son amour-propre, l’homme, qui est veuf, n’a pas dit son dernier mot…
Tourné au cœur d’une Inde, où la culture du viol hélas perdure, porté par un couple d’acteurs sublimes, « Le Chant des scorpions » applique, tel un baume, la magie du mythe à la réalité la plus triviale.
Vincent Adatte
Looking for Oum Kulthum (VOst)
Samedi 4 août, Soirée spéciale : Musique. Ce film sera précédé « Blue Note Records : Beyond the Notes » puis d’un repas. Renseignements ou réservation au repas : 079 797 26 15
Née en Iran, la plasticienne et cinéaste Shirin Neshat travaille et vit aujourd’hui à New York. Après « Women without Men » (2009), un premier film en forme d’allégorie sur l’Iran totalitaire, elle a choisi la figure d’Oum Kulthum pour dénoncer le carcan insupportable du patriarcat.
Pour concrétiser son rêve d’un biopic sur la légendaire chanteuse et diva égyptienne, une célèbre réalisatrice iranienne (Neda Rahmanian) confie à la superbe Ghana (Yasmin Raeis) le rôle d’Oum Kulthum. La cinéaste se retrouve alors confrontée aux difficultés engendrées par une société dominée par les hommes.
Malgré sa reconnaissance à l’international, elle va emprunter le même chemin secret qu’Oum Kulthum… Une mise en abyme d’une grande puissance formelle, et combien musicale !
Vincent Adatte
Hôtel Transylvanie 3 : Des vacances monstrueuses (2D ou 3D)
Franchise à succès du cinéma d’animation, « Hôtel Transylvanie » tire tout son charme d’une inversion des rôles qui voit les plus grands monstres de cinéma craindre comme la peste leurs zélateurs humains.
Le Prince Dracula, Drac pour les intimes, est au bord de l’épuisement. Il n’en peut plus d’assurer la gestion de son hôtel qui accueille tous les monstres du septième art souhaitant passer des vacances à l’abri de la vindicte humaine.
Pour lui permettre de souffler un peu, ses clients, aussi généreux que turbulents, lui offrent une croisière de rêve. Aïe, Frankenstein, Quasimodo et consorts s’invitent aussi à bord… Monstre fous rires garantis !
Adeline Stern
Vendredi 3 août à 20h30 (3D)
Dimanche 5 août à 16h (2D)
Dimanche 12 août à 16h (3D)
Dimanche 19 août à 16h (2D)
Dimanche 26 août à 16h (3D)
Trois jours à Quiberon
En 1981, sous l’emprise de l’alcool et de calmants, Romy Schneider est en cure à Quiberon. Alors qu’une amie d’enfance lui rend visite, elle accepte l’interview de Michael Jürgs, journaliste au magazine Stern, accompagné du photographe Robert Lebeck.
Tourné dans un noir et blanc magnifique de pudeur par la talentueuse réalisatrice allemande Emily Atef, « Trois jours à Quiberon » est littéralement porté par l’actrice Marie Bäumer, troublante de ressemblance !
Centré sur un moment infime de l’existence de Romy Schneider, le film exprime avec un sentiment de vérité remarquable toute la fragilité de « Sissi », son incapacité à se retrouver seule avec elle-même en ce temps de vacance où elle pourrait se reconstruire…
Adeline Stern
Blue note records : Beyond the notes (VOst)
Samedi 4 août, Soirée spéciale : Musique. Ce film sera suivi d’un repas puis de « Looking for Oum Kulthum ». Renseignements ou réservation au repas : 079 797 26 15
Après un portrait très réussi de l’acteur Harry Dean Stanton en 2012 (« Harry Dean Stanton : Partly Fiction », la réalisatrice suisse Sophie Huber récidive avec un nouveau documentaire tout aussi captivant, cette fois consacré à Blue Note, label de légende s’il en est !
Fondé en 1939 par Alfred Lyon et Francis Wolff, deux réfugiés juifs allemands qui avaient fui le nazisme, ce label a permis aux plus grands jazzmen noirs-américains de faire valoir aux yeux et oreilles du monde l’expression la plus achevée de leur art… tout un symbole !
Au fur et à mesure du film s’impose l’idée que Blue Note a représenté, et représente toujours, bien plus qu’un simple label de jazz. Il s’agit là d’un véritable creuset où se fondent liberté créatrice totale, égalité, écoute et tolérance.
Vincent Adatte