Nicolas
Platzspitzbaby (VOst ou VF)
Dimanche 16 août à 11h (VOst) Avant-première !
Jeudi 20 août à 20h (VOst)
Samedi 22 août à 20h30 (VF)
Samedi 5 septembre à 15h30 (VF)
Lundi 21 septembre à 18h (VOst)
Le dimanche 16 août à 11h, le film sera présenté en avant-première et sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
En 1992, la scène ouverte de la drogue du Platzspitz à Zurich est évacuée par les autorités, celle du quartier du Letten le sera en 1995. Prises en charge par les services sociaux, Sandrine et sa fille Mia, onze ans, sont censées prendre un nouveau départ dans l’Oberland zurichois.
Mais la campagne idyllique est un paradis trompeur pour Mia, qui doit faire face aux problèmes de dépendance de sa mère toxicomane… Réalisé par Pierre Monnard, cinéaste romand implanté outre-Sarine, « Les Enfants du Platzspitz » est tiré du récit autobiographique de l’écrivaine Michelle Halbheer.
Dans la lignée de « L’Enfance volée » de Markus Imboden sur les orphelins placés de force, « Platzspitzbaby » exhume un passé suisse peu glorieux par le biais d’un film très impressionnant, mais porteur d’espoir.
Platzspitzbaby (VOst) (en présence du réalisateur) Avant-première !
Le dimanche 16 août à 11h, le film sera présenté en avant-première et sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
Yakari
Bonne nouvelle, les toiles pour toute la famille font leur retour sur le grand écran, à l’exemple du film d’animation « Yakari », qui constitue la toute première version cinématographique tirée de la fameuse bande dessinée éponyme.
Plutôt que d’adapter un album en particulier, les cinéastes Xavier Giacometti et Toby Genkel ont préféré imaginer la genèse du héros créé par les bédéastes suisses Derib et Job dès 1969…
Alors que sa tribu est sur le point d’accomplir sa grande migration, Yakari le petit Sioux part vers le grand inconnu, sur la piste d’un mustang réputé indomptable du nom de Petit-Tonnerre. Laissé à lui-même, le valeureux apprenti-guerrier fait alors la rencontre de Grand-Aigle, son animal totem, qui va le gratifier d’un don ô combien utile pour sa quête…
Canción sin nombre (VOst) (découverte !)
Au Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina, une jeune Indienne quechua (formidable Pamela Mendoza Arpi), attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes.
Après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé́. Dévastée mais déterminée à le retrouver, Georgina demande de l’aide à un journaliste taiseux qui se lance dans une enquête dont tout le monde semble se ficher éperdument...
Tirée de faits hélas avérés, la fable cruelle et mélancolique de la jeune cinéaste péruvienne Melina León décrit dans un noir et blanc de circonstance la résistance obstinée d’une femme pourtant promise à l’invisibilité́… Un premier long-métrage en tout point remarquable !
L’aventure des Marguerite
Auteur de livres pour la jeunesse, Pierre Coré s’est fait remarquer en 2017 avec « Sahara », un film d’animation livrant un récit initiatique sur un serpent et un scorpion. Avec « L’Aventure des Marguerite », le cinéaste démontre aussi ses talents de conteur en prises de vue réelles.
Marguerite et Margot (jouées par Lila Gueneau) ont douze ans. La première habite une maison de maître avec sa famille bourgeoise en 1942, pendant la guerre. La seconde vit en 2019 dans une villa avec sa mère, son beau-père et son téléphone portable. Un jour, une mystérieuse malle magique les transporte chacune dans l’époque de l’autre…
Alliant les anachronismes façon « Les Visiteurs » à la loufoquerie de « Camille Redouble », ce conte philosophique pour toute la famille sonde notre rapport à la filiation et à l’acceptation de soi.
L’ours en moi
Samedi 8 août à 18h, le film sera présenté en avant-première et sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
Le cinéaste Roman Droux est passionné depuis sa plus tendre enfance par les ours. Passé derrière la caméra voilà bientôt vingt ans, ce géographe de formation rêve de s’en approcher dans un autre cadre que celui de la fosse de Berne, ville dans laquelle il est né.
Emmené par son compatriote, le biologiste David Bittner, il se rend durant trois mois en Alaska, à l’endroit même où l’excentrique écologiste Timothy Treadwell fut tué par un ours en 2003, puis immortalisé par Werner Herzog dans « Grizzly Man ».
Bien que ses nombreux voyages l’aient déjà conduit dans des contrées lointaines, Droux découvre dans cette nature intacte un univers sauvage qui le questionne au plus profond sur sa condition d’être humain… En résulte un documentaire passionnant et très interpelant !
L’ours en moi (en présence du réalisateur) Avant-première !
Samedi 8 août à 18h, le film sera présenté en avant-première et sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.
Moskau einfach! (VOst) (coup de cœur !)
En 1989, Viktor Schuler (Philippe Graber), jeune et naïf inspecteur de police zurichoise, doit enquêter sur les soi-disant menées subversives de la troupe du Schauspielhaus, fameux théâtre de Zurich où ont été créées la plupart des pièces de Frisch et Dürrenmatt.
Se faisant engager comme figurant dans « La Nuit des Rois » de Shakespeare, Viktor endosse son rôle de taupe sans états d’âme. Mais l’expérience théâtrale va ébranler ses certitudes…
Très réussie, la nouvelle comédie du cinéaste suisse alémanique Micha Lewinsky s’inspire de l’affaire des fiches qui défraya notre paisible chronique à la fin des années 1980. Lui-même fut fiché à l’âge de quinze ans. Devant faire un exposé sur le Transsibérien, l’élève Lewinsky avait lancé en toute innocence un coup de fil à l’ambassade soviétique, histoire de se documenter !
Tout simplement noir
Jean-Pascal Zadi a grandi en Normandie avant de devenir rappeur, chroniqueur puis réalisateur. Après des films sur le rap, il se révèle aujourd’hui dans une étonnante comédie sur le racisme.
Construit sous la forme d’un faux-reportage, « Tout simplement noir » suit JP (alias Jean-Pascal Zadi), un acteur raté décidé à organiser une manif de protestation façon « Black Lives Matter ». Pour faire le buzz, il tente d’approcher des stars comme Omar Sy, JoeyStarr ou Soprano…
Avec JP et sa dentition imposante, Zadi a créé un personnage burlesque alliant naïveté, générosité, culot et maladresse. Un vrai gaffeur, mais qui n’exclut pas l’intelligence, car « Tout simplement noir » est non seulement un film qui fait rire, mais aussi un brûlot contre l’intolérance, troublant d’actualité !
Dreams
John, un père célibataire, et sa fille, Emma, sont sur le point d’accueillir chez eux la nouvelle compagne de John, Helena, et sa fille, Jenny. Emma en conçoit le plus vif dépit car, pour elle, la famille idéale est composée de son père et… d’elle-même !
Une nuit, dans son sommeil, Emma bascule dans un monde merveilleux. La voilà qui découvre qu’elle a le pouvoir d’entrer dans le monde des rêves et, qui sait, peut-être de changer à sa guise un futur un brin contrariant…
Réalisé par le cinéaste d’animation danois Kim Hagen Jensen, « Dreams » allie fantaisie et finesse psychologique pour aborder de façon sensible et intelligente le thème délicat des familles recomposées.