Jeune orpheline bretonne âgée de douze ans, Félicie voue une passion à la danse. Avec son meilleur ami, elle s’échappe de l’orphelinat pour gagner Paris, la ville lumière alors en pleine effervescence, avec sa Tour Eiffel en construction.

Arrivée dans la capitale, Félicie va s’efforcer de concrétiser son rêve le plus fou… devenir danseuse étoile à l’Opéra de Paris !

Coproduit entre la France et le Canada, « Ballerina » est un premier long-métrage d’animation dédiée à la danse dont les chorégraphies somptueuses ont été réglées par les danseurs étoiles Aurélie Dupont et Jérémie Belingard… Le film de Noël par excellence !

Adeline Stern

Cinéaste engagé et volontiers provocant, Oliver Stone s’est fait une réputation en fouaillant les plaies béantes de l’histoire récente des Etats-Unis.

Il était fort logique que le réalisateur septuagénaire de « World Trade Center », qui n’a eu de cesse de remettre en question le discours dominant, consacre son vingtième long-métrage de fiction au sulfureux Edward Snowden, lanceur d’alerte devenu célèbre et ennemi public malgré lui.

Avec le concours de l’acteur Joseph Gordon-Levitt, absolument remarquable, Stone réussit à restituer le cheminement intérieur qui a entraîné ce jeune homme à divulguer des milliers de documents sans doute classés « secret défense ».

Vincent Adatte

Grand cinéaste prolifique, le Philippin Brillante Mendoza tourne jusqu’à trois longs-métrages par année. Attaché aux démunis de Manille, il décrit leur quotidien avec une acuité formidable, proche du documentaire.

Dans la lignée de « Lola », son film précédent, « Ma’Rosa » raconte l’histoire de Rosa, une mère de famille qui s’évertue à joindre les deux bouts en vendant des bonbons et de la drogue dans une épicerie de bric et de broc.

Victime de flics ripoux, elle a une petite journée pour trouver de quoi payer une caution faramineuse. Formidable dans son rôle d’épicière prise au piège d’une société corrompue, l’actrice Jaclyn Jose a décroché à Cannes le Prix d’interprétation féminine.

Vincent Adatte

Le dimanche 11 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice puis du verre de l’amitié.

Attention ! Séance déplacée à 18h !

Le dimanche 11 décembre à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice puis du verre de l’amitié.

Avis à la population, le film de Julie Bertuccelli, dont nous avions déjà tant aimé « La cour de Babel » et « L’Arbre », est sans nul doute l’un des plus beaux documentaires de l’année, sinon le plus bouleversant !

A presque trente ans, autiste, Hélène Nicolas sait à peine dire quelques mots. On la croit en retard et l’on découvre qu’elle est en avance ! Quand elle s’empare de lettres en carton qu’elle dispose sur une table, la jeune femme devient en effet poétesse…

Sous le nom de Babouillec, Hélène nous dispense alors d’étonnantes visions et réflexions, notamment sur le film toujours juste et sensible dont elle est l’objet : « L’œil goguenard de ta caméra filme tout bas le haut de nos êtres »… On ne peut qu’adorer cet « oratrice sans frontière interdite de passeport » !

Vincent Adatte

Le vendredi 9 décembre à 20h30, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.

Le vendredi 9 décembre à 20h30, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.

Réalisé par l’un des cinéastes suisses les plus talentueux de sa génération, coréalisateur du film collectif « Heimatland » récemment montré au Royal, le documentaire de Jan Gassmann décrit les réalités intimes de quatre jeunes couples, au cœur d’une Europe dont les idéaux semblent se désagréger.

D’une ville à l’autre, du nord (Dublin en Irlande, Tallin en Estonie) au sud (Salonique en Grèce, Séville en Espagne), Gassmann observe avec une délicatesse infinie la fragilité de la jeune génération « européenne » qui se replie sur elle-même, en recherche, parfois vaine, de sécurité.

L’amour et la symbiose peuvent-ils conjurer la crise ? Ce documentaire subtil et respectueux nous encourage à le croire…

Vincent Adatte

Troisième volet trépidant adapté de la saga ésotérique de Dan Brown, « Inferno » voit le symbologue Robert Langdon (toujours joué par un Tom Hanks fidèle au poste) se faire tirer dessus.

Soigné dans un hôpital de Florence, le malheureux n’a plus le moindre souvenir de ce qui a pu lui arriver au cours des dernières quarante-huit heures et est en proie à des hallucinations récurrentes inspirées de l’Enfer de Dante.

Avec l’aide d’une séduisante doctoresse, Langdon tente alors de retrouver la mémoire, cavalant du Ponte Vecchio à Istanbul en passant par Venise, histoire de déjouer une conspiration ourdie par un savant fou qui menace l’humanité toute entière… Dantesque !

Adeline Stern

Charpentier malade du cœur, Daniel Blake est interdit de travail par son médecin. Hélas, l’employée du « Job Center », à laquelle le ministère du travail a sous-traité les entretiens de santé, juge que Blake est apte et qu’il n’a pas droit à une pension d’invalidité. Il lui faut s’inscrire au chômage et se mettre à la recherche d’un travail qui pourrait bien le tuer…

Mû par une sainte colère, Ken Loach décrit cet imbroglio absurde, fruit amer d’un système totalement déshumanisant qui fait de la pauvreté un péché, juste bon à rendre les faibles encore plus faibles.

Avec son génie coutumier du casting, le réalisateur de « Raining Stones » a confié le rôle de Daniel Blake à un inconnu, Dave Jones, comique de scène, qui, en l’occurrence, fera rire très jaune le spectateur… Salutaire !

Adeline Stern

Brillant neurochirurgien, avide d’argent et peu soucieux de déontologie médicale, Stephen Strange est victime d’un terrible accident de la route, qui le prive de l’usage de ses deux mains.

Rééduqué dans un monastère himalayen par un bonze androgyne, Strange se découvre alors des pouvoirs occultes, grâce auxquels il va désormais se vouer à lutter contre le mal personnifié par un méchant qui veut supprimer la mort…

Nanti d’une distribution étincelante (Benedict Cumberbatch, Tilda Swinton, Mads Mikkelsen, Rachel McAdams), un blockbuster qui détonne en privilégiant le savoir sur la force… De loin, notre production Marvel préférée, c’est tout dire !

Vincent Adatte