Le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.

Après la lecture du livre du journaliste italo-suisse Giovanni Sammali, «Salento destination cancer», la réalisatrice Tiziana Caminada est allée vérifier de visu ce que dénonce cet ouvrage à charge.

Devenu une véritable poubelle géante avec la complicité de l’Europe du Nord, le talon jadis enchanteur de la botte d’Italie a aujourd’hui tout de l’enfer. L’air, l’eau et la terre du Salento procèdent d’un véritable poison. En témoigne l’augmentation vertigineuse des cancers…

Investiguant, la cinéaste donne la parole à celles et ceux qui endurent cette situation insupportable et luttent pour se faire entendre.

Le film sera précédé d’une soupe ukrainienne de légumes offerte à tous et à toutes dès 19h.

Pour comprendre la guerre en Ukraine aujourd’hui, le film «Donbass» en propose un prologue particulièrement éclairant, composé de vignettes grotesques et absurdes préfigurant la catastrophe à venir…

Entre désinformation et construction de réalités propagandistes, les régions séparatistes du Donbass sont devenues des bombes à retardement qui attendent le détonateur russe.

Le quatrième long-métrage de fiction du réalisateur ukrainien Sergei Loznitsa, qui est aussi un documentariste remarquable, restitue ainsi toute la complexité d’un conflit attisé par les évènements de Maidan et l’annexion de la Crimée en 2014.

Spin-off (série dérivée) des aventures de Harry Potter, la saga des «Animaux fantastiques», dont J. K. Rowling assure elle-même la scénarisation, livre un troisième volet dont on dit grand bien.

Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne), auteur révéré d’un bestiaire fantastique très consulté à l’école de sorcellerie de Poudlard, est toujours à la poursuite de Gellert Grindelwald (Mads Mikkelsen) dont les menées maléfiques se précisent.

Alors que plane la menace d’une seconde guerre mondiale, Albus Dumbledore (Jude Law) pressent qu’il va devoir prêter main forte à son ancien élève…

Pendant plusieurs années, la cinéaste documentaire Lila Ribi filme Greti, sa grand-mère bientôt centenaire. A sa question de savoir s’il y a quelque chose après la mort, l’aïeule répond invariablement à côté.

Troublée par les mystères de la finitude, la réalisatrice de «Révolution silencieuse» part alors investiguer auprès de différent·es expert·es de la question sans trouver de réponse unique.

Qu’importe, car faire ce film lui aura permis de nous faire connaître Greti, personnage du réel littéralement inoubliable!

Le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice.

Le film sera précédé d’une soupe ukrainienne de légumes offerte à tous et à toutes dès 19h.

En 1980, Yann Andréa frappe à la porte de Marguerite Duras qui va en faire son amant, bien qu’il soit homosexuel et elle, son aînée de quarante ans.

Andréa devient son obligé, à la fois son secrétaire, son chauffeur et, à sa mort, en 1996, son exécuteur littéraire. A une reprise, il rompt cette emprise en recevant une journaliste pour lui parler de cette passion «paroxystique, toxique et destructrice», alors que Duras s’affaire à l’étage d’en dessous.

Avec le concours d’un acteur (Swann Arlaud) et d’une actrice (Emmanuelle Devos) au sommet de leur art, la réalisatrice Claire Simon restitue de façon bouleversante leur entretien… Un pur moment de cinéma!

Homme de théâtre remarquable, cinéaste très inventif, Marcel Pagnol (1895-1974) a exploré sur le tard une veine romanesque en couchant sur le papier ses souvenirs d'enfance provençale sous la forme d’une tétralogie.

A la fin des années 1980, Yves Robert en a porté à l’écran les deux premiers tomes, «La Gloire de mon père» et «Le Château de mère».

Christophe Barratier prend joliment sa suite avec «Le Temps des secrets». Le réalisateur des «Choristes» (2004) y décrit avec sensibilité les premiers émois amoureux du petit Marcel qui en oublierait presque ses chères montagnes du Garlaban.

Farhije est sans nouvelles de son mari, porté disparu pendant la guerre au Kosovo. Pour nourrir sa famille, elle décide de passer son permis de conduire et de créer une coopérative agricole avec d’autres femmes. Mais son projet fait jaser les hommes du village…

Le premier long-métrage de Blerta Basholli, cinéaste kosovare formée à New York, est tirée de l’histoire vraie de Fahrije Hoti. Celle-ci s’est investie envers et contre tous pour que les femmes de son village puissent travailler et renouer avec la vie après la tragédie.

Une fiction féministe et réparatrice, portée par des actrices bouleversantes de justesse.