Vendredi 29 mars à 20h (VF)

Samedi 30 mars à 20h (VF)

Mardi 2 avril à 20h (VF)

Samedi 20 avril à 20h (VOst)

Dimanche 21 avril à 20h (VOst)

Dimanche 28 avril à 15h (VOst)

Le désert convient au cinéaste Denis Villeneuve. Il y puise en effet toute la beauté du deuxième volet de son adaptation très réussie de l’œuvre de Frank Herbert.

Nous revoilà en 10191: le clan Atréides décimé, Arrakis est tombée sous le joug des Harkonnen qui cherchent à exploiter sur cette planète aride, où la température avoisine les 80°C, la précieuse épice aux vertus divinatoires produite par les vers des sables.

C’est sans compter la tribu autochtone des Fremen, rejointe par les deux ultimes survivants Atréides, Dame Jessica (Rebecca Ferguson) et son fils Paul (Timothée Chalamet), en qui le chef Stilgar (Javier Bardem) voit le messie… Antihéroïque et spectaculaire, un blockbuster aux accents politiques.

Dans les années 1920, Littlehampton est en pleine ébullition: dans cette station balnéaire du sud de l’Angleterre où tout le monde se connaît et où (presque) tout se sait, Edith (Olivia Colman) reçoit des lettres d’injures délirantes et anonymes.

Vieille fille bigote congestionnée de frustrations, elle accuse Rose (Jessie Buckley), sa jeune et preste voisine irlandaise, qui plus est mère célibataire, d’être l’autrice des scandaleuses missives…

Inspirée d’un fait-divers, servie par un duo d’actrices géniales, une comédie féroce et ô combien jouissive sur les méfaits ravageurs du patriarcat et du sexisme.

Après trois aventures au cours desquelles le guerrier dragon Po a combattu les maîtres du mal les plus redoutables grâce à un courage et des compétences en arts martiaux inégalés, le destin va de nouveau frapper à sa porte pour… l’inviter à enfin se reposer!

Sur le point d’être nommé guide spirituel de la vallée de la Paix, notre panda aussi bedonnant que virevoltant est sommé d’entraîner un nouveau guerrier dragon avant de pouvoir profiter des bienfaits de sa prestigieuse promotion.

Pour son malheur, une dénommée Caméléone, lézarde aussi minuscule que maléfique, capable des pires métamorphoses, va mêler son grain de sel…

Steven Willemin est un véritable «praticien de la fragilité». Dès l’école primaire, il côtoie la trisomie 21. Quelques années plus tard, devenu papa d’un petit Angelo porteur du syndrome de Down, il s’est décidé à nous la faire voir autrement…

La Trisomie 21 racontée par des personnes touchées par cette «anomalie», telle est la belle et ambition de son documentaire… Une prise de parole aussi nécessaire qu’inédite!

Par le biais d’un voyage touchant et profond accompli avec des témoins de différents âges et évoluant dans différents contextes, son long métrage réussit à nous montrer la différence comme une force, un enrichissement et non comme un danger.

En 1962, dans un grand hôtel des Alpes suisses, perdu dans les hauteurs enneigées, est organisé un mystérieux congrès scientifique qui fait venir à lui la fine fleur des physiciens.

Jeune étudiant allemand obsessionnel et timide, Johannes Leinert (Jan Bülow) s’y rend sous la houlette de son directeur de thèse, plutôt sceptique envers ses recherches sur l’existence de mondes parallèles.

Tournée dans un somptueux noir et blanc comme on n’en filme plus, cette variation envoûtante sur le multivers, notion nihiliste tirée de la physique quantique, invoque les fantômes et démons de l’Histoire… En résulte une fiction inquiète et paranoïaque, doublée d’une histoire d’amour bouleversante.

Star de l’opéra, Bénédicte (Michèle Laroque) mène une vie luxueuse. Femme de chambre dans un palace, Fatou (Claudia Tagbo) adore le karaoké. Chaque jour, la seconde fait le ménage de la suite où vit la première.

Mais un revers du destin oblige la cantatrice à cohabiter du jour au lendemain avec la volubile Fatou et sa famille. Persuadée d’être elle aussi une chanteuse talentueuse, cette technicienne de surface hors-pair entend bien profiter de la situation.

Ni une ni deux, la voilà qui s’inscrit avec Bénédicte aux championnats du monde de karaoké à Tokyo, dans l’idée de former un duo forcément gagnant… Une comédie «remonte-moral» à chanter à tue-tête!

Prix Jean Vigo 2023, «La Rivière» est un poème documentaire du genre sublime. Depuis près de vingt ans, son auteur, Dominique Marchais, filme la nature, les paysages ruraux et leur effacement inéluctable («Le Temps des grâces», «La Ligne de partage des eaux», «Nul homme n’est une île»).

En partant de la vie d’un saumon, ce cinéaste tout de lucidité sensible remonte aux sources des enjeux écologiques de notre temps.

Jamais, sans doute, un cinéaste n’aura capté autant de beauté, tout en montrant le désastre en cours: la pollution qui entraîne la raréfaction des poissons. Au fil de l’eau et des rencontres, les relations de cause à effet deviennent limpides…

Mardi 26 mars à 19h, le film sera suivi d’une discussion puis d’une dégustation en présence du réalisateur et d’ invité∙es.

Ouvrier viticole à ses heures et cinéaste autodidacte, Guillaume Bodin a pris l’habitude au fil des ans de planter sa caméra dans les vignes, avec, à la clef, des films souvent critiques, comme «Insecticide, mon amour» en 2015 et «Zéro Phyto 100% bio», en 2018.

S’inspirant du cinéma direct, il s’attache dans son nouveau documentaire aux pas très déterminés de vigneronnes qui vouent leur existence à une conception de leur métier plus respectueuse de la nature, telles la Valaisanne Marie-Thérèse Chappaz ou la Dolomitaine Elisabetta Foradora.

Plus de huit ans de tournage et de montage lui ont été nécessaires pour restituer une autre approche de la viticulture… La femme serait-elle l’avenir du vin?