Nicolas

Nicolas

lundi, 28 août 2017 08:09

Atomic Blonde

Le blockbuster se la jouerait-il féministe ? Après « Wonder Woman » et sa super héroïne bien plus subtile que ses pairs masculins, place à une agente secrète qui n’a plus rien d’une James Bond Girl.

Adapté d’un roman graphique, le film situe son action à Berlin, à l’automne 1989, à la veille de la chute du Mur. Dépêché à Berlin par le M16, Lorainne Broughton (Charlize Theron) a pour mission de démasquer un agent double dont les sombres agissements pourraient avoir des conséquences meurtrières…

Adeline Stern

lundi, 28 août 2017 08:04

La journée du Cinéma (5.- l'entrée)

Dimanche 3 septembre

00h Atomic Blonde

2h30 Annabelle : Création

6h Die Göttliche Ordnung – L’Ordre Divin (VOst) (reprise)

8h Aurore (reprise)

10h Bigfoot Junior (3D) (en Avant-Première !)

12h Visages Villages (reprise)

14h Le grand méchant renard et autres contes (reprise)

15h30 Valérian et la cité des mille planètes (reprise)

18h Courts-Métrages des OSCARS 2017 Fiction (reprise)

20h30 120 battements par minutes

 

JDC2017

lundi, 28 août 2017 07:59

Un vent de liberté

Malgré son atmosphère polluée, Téhéran s’affaire, comme n’importe quelle métropole. Niloofar, 35 ans, y vit heureuse, en femme urbaine d’aujourd’hui. Elle veille sur sa vieille mère, tout en dirigeant son atelier de couture.

Un jour, les médecins intiment à sa maman de s’installer à la campagne pour y respirer un air plus pur. Tout change pour Niloofar, car son frère et sa sœur décident qu’elle partira elle aussi, après avoir vendu son atelier… Et le cinéaste Behnam Behzadi de se faire le chantre subtil d’une rébellion féministe qui laisse espérer des jours meilleurs en Iran !

Vincent Adatte

Dimanche 27 août 

18h Les 5 Courts-Métrages nominés -  catégorie Animation

19h30 Petite restauration

20h30 Les 5 Courts-Métrages nominés - catégorie Fiction

 

Le Royal dédie toute une soirée aux courts-métrages qui ont été nominés pour les Oscars 2017. Un premier programme est consacré aux cinq petits chefs-d’œuvre ayant concouru dans la section animation, dont «Piper», la perle tout en plumes des Studios Pixar, qui a becqueté la récompense suprême.

Le second programme est dévolu aux cinq courts sélectionnés dans la catégorie fiction. Outre «Sing» des cinéastes hongrois Kristof Deák et Anna Udvardy, qui a remporté la précieuse statuette, l’on pourra aussi découvrir l’émouvant «La Femme et le TGV» de l’Helvète Timo von Guten, déjà auréolé du Prix suisse du meilleur court-métrage.

Bref, la crème de la crème du format court… Cela ne se refuse pas!

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 06:04

La Tour Sombre

Adapté d’une série de huit romans de Stephen King, «La Tour sombre» s’attache aux pas de Roland (Idris Elba), le dernier pistolero encore vivant de la contrée de Gilead, aujourd'hui disparue. 

Evoluant dans un univers proche du Far-West américain du XIXe, Roland est à la recherche d’un mystérieux homme en noir qui pourrait l’aider dans sa quête de la Tour sombre, un lieu légendaire, point de connexion entre tous les mondes possibles.

Mixte fascinant de western, de fantasy et d’horreur, la prose de l’auteur de «Shining» prend littéralement vie sous le regard du spectateur, sublimée par des effets spéciaux qui ne laissent pas d’impressionner…

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 06:01

Été 93

Après le décès de sa mère, Frida, six ans, est confiée à sa tante et son oncle qui vivent à la campagne, avec leur propre enfant de trois ans. Ne sachant pas encore différencier le provisoire du définitif, la fillette n’a pas encore assimilé ni formulé son malheur.

Le temps d’un été, au cœur d’une nature dont elle fait la découverte, Frida va peu à peu s’approprier le mystère de la mort, jusqu’à poser les «grandes questions» qui feront advenir les larmes libératrices.

Toujours à hauteur de sa petite protagoniste, la jeune cinéaste catalane Carla Simón, dont c’est le premier long-métrage, réussit de façon admirable à restituer le temps de l’enfance, se refusant à le considérer à travers le prisme réducteur d’un savoir adulte…

Vincent Adatte

lundi, 07 août 2017 05:57

Fai bei sogni

A plus de septante-sept ans, l’Italien Marco Bellocchio reste l’un des plus grands cinéastes de notre temps. Il le prouve avec son vingt-cinquième long-métrage, «Fais de beaux rêves», adapté de l’autobiographie à succès du journaliste Massimo Gramellini.

A neuf ans, Massimo vit heureux, essentiellement avec sa mère. Une nuit, voilà qu’elle meurt, brutalement, et sans raison précise, prétend son entourage. Et le monde de s’écrouler pour l’enfant qui va grandir, crispé sur une souffrance sourde, dont il mettra longtemps à se défaire… 

Un chef-d’œuvre intime et bouleversant où Bellocchio revient sur ses deux thèmes de prédilection: la disparition d’une mère aimée et l’évaporation des rêves de l’enfance.

Vincent Adatte

Dimanche 20 août à 20h30 

Soirée spéciale « Cinema italiano »

18h 7 minuti (VOst)

19h30 Repas

20h30 Fai bei sogni (VOst) 

 

Tous les dimanches de juillet et d’août !

Soirée thématique avec un film à 18h, un repas à 19h30 et un deuxième film à 20h30.

Le tout au prix très sage de 35.- (2 films et 1 repas, hors boissons)

lundi, 07 août 2017 05:52

7 minuti

Acteur et réalisateur italien de talent, Michele Placido s’inspire d’une histoire vraie qui décrit le dilemme auquel sont confrontés de plus en plus en plus d’êtres humains: jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour travailler? 

Une fabrique de textile où s’échinent en majorité des femmes vient d’être cédée à une multinationale. Aucune d’entre elles ne sera licenciée, à la condition que la pause-repas soit réduite de sept minutes (sur une durée initiale d’un quart d’heure).

Onze représentantes du personnel se réunissent alors à huis-clos pour accepter ou non cette proposition. La tension est perceptible. Les plus âgées rechignent à jeter aux orties des acquis conquis de haute lutte… Un film fort, émouvant et hélas universel!

Vincent Adatte

Dernier volet de la trilogie issue du célèbre roman de science-fiction de Pierre Boule, qui avait déjà généré moult adaptations cinématographiques par le passé, «La Planète des singes: Suprématie» conclut la saga simiesque de façon très spectaculaire!

En butte à un colonel humain fort peu humaniste, le vieux César s’efforce de sauver les siens de l’extinction violente. Tel Moïse, il les convainc de le suivre dans un exode qu’il espère salvateur. 

Hybride étonnant, qui mêle film de guerre et symbolique religieuse, ce numéro trois lâche une meute de primates digitaux au réalisme toujours plus stupéfiant, lesquels auront donc bien profité de l’ère numérique!

Vincent Adatte

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