En 1882, Rodin (Vincent Lindon) travaille à la célèbre «Porte de l’Enfer», sa première commande d’Etat, tout en acceptant d’enseigner son art à un groupe de jeunes sculptrices. 

Fasciné par l’une d’entre elles, Camille Claudel (Izïa Higelin), de vingt-quatre ans sa cadette, il la prend sous son aile, avant de poser les bases de la sculpture moderne avec «Le monument à Balzac»…

En partie tourné à la Villa des Brillants à Meudon, où vivait le sculpteur, «Rodin» célèbre le toucher, le vivant et la chair. Ce faisant, l’expérimenté Jacques Doillon nous gratifie d’un film d’auteur d’une vitalité et d’une sensualité rares, aux antipodes du biopic classique… À découvrir !

Vincent Adatte

Bonne nouvelle, l’Usine de super héros Marvel tisse une nouvelle trilogie dédiée aux exploits de l’homme-araignée, alias Peter Parker (Tom Holland). Pour mémoire, le jeunot avait découvert sa vocation arachnoïde à la fin du film « Captain America : Civil War », où il était allé prêter main-forte aux Avengers… 

Dans ce premier volet, Parker est de retour à la maison où le gâte sa tante May. Sur le conseil de son mentor Tony Stark (Robert Downey Jr.), il tente de reprendre le cours normal de son existence.

Mais, en son for intérieur, le jeune homme rêve de réitérer ses super exploits. L’apparition du Vautour (Michael Keaton), un être très malfaisant, va lui en donner l’occasion…

Vincent Adatte

Vendredi 21 juillet à 20h30 (3D)

Samedi 22 juillet à 20h30 (3D)

Dimanche 23 juillet à 15h30 (2D)

Séjournant à New York pour la promotion de son roman, l’écrivain allemand Max Zorn (Stellan Skarsgård) retrouve Rebecca (Nina Hoss), la femme qui l’a inspiré et qu’il n’a plus revue depuis dix-sept ans. Plein de regrets, ils partent en week-end à Montauk, sur Long Island… 

Librement adapté du roman autobiographique de l’écrivain suisse Max Frisch, le nouveau film du vétéran Volker Schlöndorff («Le Tambour», «L’Honneur perdu de Katharina Blum») restitue de façon remarquable cette histoire d’amour contrariée.

Non sans ironie, il montre comment le poison de la nostalgie s’insinue plus particulièrement dans le cœur des hommes, minant au fil des années leur capacité d’aimer… 

Vincent Adatte

En Suisse, parangon de la démocratie directe, le droit de vote n’a été que très tardivement accordé aux femmes, des décennies après des contrées soi-disant arriérées comme le Sri Lanka ou les Philippines.

Fort à propos, la réalisatrice italo-suisse Petra Volpe nous remémore que ce droit a été obtenu de très haute lutte, via une comédie politique aussi réjouissante qu’exaltante, qui agira comme une heureuse piqûre de rappel.

Hiver 1971, dans un village d’Appenzell, Nora (Marie Leuenberger) rêve de travailler en ville, mais son mari le lui interdit. Elle prend alors conscience de l’injustice de son statut de citoyenne de seconde classe, jusqu’à contester l’ordre divin selon lequel la femme se tait en assemblée…

Vincent Adatte

Atteinte d’une maladie auto-immune rare, Maddy Whittler (Amandla Stenberg) est à la merci de la moindre bactérie. Cloîtrée à la maison, cette jeune fille âgée de dix-huit ans a sa mère pour seul contact avec le monde extérieur. 

Tout bascule le jour où Maddy croit remarquer que son voisin Olly (Nick Robinson) s’intéresse à elle. Communicant par SMS, ne se voyant qu’à travers la fenêtre, les deux jeunes gens nouent une relation très forte.

Maddy éprouve alors le désir irrépressible de sortir pour donner libre cours à ses émois amoureux… Un mélo de la plus pure eau, ciselé avec pudeur par la réalisatrice afro-canadienne Stella Meghie.

Vincent Adatte

Esseulée, sans travail, bientôt grand-mère, perturbée par ces satanées bouffées de chaleur pré ménopausales : dans un monde obsédé par la jeunesse et la rentabilité, Aurore (formidable Agnès Jaoui) a de quoi se sentir bonne pour la casse…

Pour son premier long-métrage, la cinéaste française Blandine Lenoir est restée fidèle au thème de ses courts-métrages très remarqués, soit la difficulté à vivre une féminité épanouie à n’importe quel âge, dans une société où les préjugés sexistes d’hier sont toujours très en vogue…

Sans tomber dans le film à thèse, elle a réussi une comédie insolite, pleine d’allant et de solidarité rieuse, où le moindre second rôle a de l’énergie ou de la tendresse à revendre… Revigorant !

Adeline Stern

Pour son douzième long-métrage, Cédric Klapisch a délaissé les grandes cités qu’il affectionne tant (Paris, Barcelone, New York) pour planter sa caméra dans un vignoble de Bourgogne.

Co-écrit avec Santiago Amigorena, ami de lycée et déjà scénariste du « Péril jeune » (1994), «Ce qui nous lie» raconte l’histoire de Jean, fils de vigneron, qui, un jour, a eu envie de prendre le large, sans crier gare. De retour au domaine après des années d’absence, Jean suscite la joie de sa sœur Juliette, heureuse de le revoir vivant, au contraire de son frère Jérémie qui le bat froid. 

Juste avant les vendanges, leur père vient à mourir, victime des pesticides qu’il a respirés sa vie durant… 

Adeline Stern

Égérie de la Nouvelle Vague, la cinéaste française Agnès Varda n’a rien perdu de sa verdeur. A bientôt 90 ans, la réalisatrice des « Plages d’Agnès », de « Sans toit ni loi » et autre « Cléo de 5 à 7 » le prouve avec un documentaire aussi profond que malicieux.

Accompagnant sur les routes de province l’artiste JR, elle filme ce dernier au travail. Avec une belle empathie, JR prend en photo des anonymes (ouvriers, agriculteurs, dockers) dont il expose ensuite les portraits géants in situ, sur les murs d’une France à l’abandon.

Film sur l’oubli, la vieillesse et la considération pour l’autre, « Visages Villages » a gagné l’Œil d’or du meilleur documentaire à Cannes… Une distinction plus que méritée !

Vincent Adatte

Après des années de méchanceté intensive, Gru semble s’être rangé des affaires malveillantes. Il coule désormais des jours heureux et paisibles aux côtés de son amoureuse Lucie et de ses trois adorables fillettes.

Las, l’apparition de Dru, un frère jumeau aussi inopiné que particulièrement gominé, va rudement mettre à l’épreuve ses bonnes résolutions…   

Que tous les génuflecteurs des adorables Minions se rassurent : les petites créatures jaunes, auxquelles le réalisateur Pierre Coffin prête toujours ses borborygmes irrésistibles, pètent littéralement la forme ! 

Vincent Adatte

Jeudi 6 juillet à 20h (3D) 

Vendredi 7 juillet à 20h30 (3D)

Samedi 8 juillet à 20h30 (3D)

Dimanche 9 juillet à 16h (2D)

Samedi 15 juillet à 16h (3D)

Dimanche 16 juillet à 16h (2D)

Samedi 22 juillet à 16h (3D)

Samedi 29 juillet à 16h (3D)

Soucieux d’instaurer un brin de subtilité féminine dans le monde de brutes des super héros, William Moulton Marston, psychologue et scénariste de comics, conçoit en 1941 le personnage de Wonder Woman, alias la Princesse Diana.

Fille de Zeus, elle vit sur une île paradisiaque avec ses consœurs amazones, hors d’atteinte des sombres menées de Mars, dieu de la guerre, jusqu’au jour où un aviateur britannique amerrissant non loin de son île bien aimée, change complètement la donne…

Réalisé par la cinéaste américaine Patty Jenkins (à laquelle on doit le passionnant «Monster»), ce blockbuster a le bon goût de ne pas sacrifier sur l’autel des effets spéciaux la finesse moqueuse de sa superhéroïne. 

Adeline Stern