Adapté du premier roman du grand romancier italien Cesare Pavese publié en 1949, «Le Bel Été» développe une réflexion subtile et généreuse sur l’émancipation féminine.

À seize ans, Ginia (Yle Vianello) quitte son obscure province pour Turin avec son frère Severino (Nicolas Maupas). Tandis qu’elle travaille comme petite main dans une maison de couture, Severino végète comme allumeur de réverbères alors qu’il avait d’autres ambitions.

Fréquentant le milieu bohème de l’époque, Ginia fait connaissance de la belle et libre Amelia (Deva Cassel) qui pose nue pour des peintres. Fascinée par son indépendance, elle lui voue la plus vive des admirations…

Créateur hors-norme, le réalisateur portugais et suisse Basil Da Cunha élabore depuis plus de vingt ans une œuvre cinématographique tout à fait originale, centrée sur Reibolera, un quartier en déshérence de la banlieue lisboète, mais ô combien vivant!

Habitant sur place, adepte d’un réalisme magique, qui redonne noblesse et dignité aux laissé·es pour compte, Da Cunha confère une énergie vitale saisissante au soi-disant «no future» de ses protagonistes.

À l’exemple de Rosa, vingt ans, qui a laissé ses deux enfants au Cap Vert pour s’établir à Lisbonne dans l’espoir de leur offrir une vie meilleure. Prise en tenaille entre le harcèlement des caïds et les violences policières quotidiennes, la jeune femme tente de trouver son échappatoire dans la musique…

Spectacle de Bader Zakariya

Prisonnier politique enfermé dans les sinistres géôles syriennes de Saydnada durant sept ans, Bader Zakariya a réussi à rester en vie en créant avec ses pairs des pièces de théâtre, à l’insu de ses gardiens.

Vivant désormais en exil, il en a tiré un seul en scène bouleversant de vérité, où il raconte non sans humour et dérision comment l’évasion par le théâtre lui a permis de garder la raison et l’espoir…

«Avoir l’audace de faire du théâtre en prison malgré la peur d’être découvert était de la pure folie», se souvient-il, «mais elle m’a sauvé»… Un buffet syrien sera proposé à l’issue de la représentation.

Pendant les mois de juillet et d’août, chaque dimanche, notre cinéma favori décuple le sens de la convivialité de son cher public. Entre deux projections, à 19h30, pour être précis, elle propose à cet effet des buffets canadiens à discrétion.

Spectatrices et spectateurs sont donc invité·es à amener au Royal plats et mets de leur choix à partager avec autrui, tout papotant sur les bienfaits indubitables du septième art ou de toute autre chose.

Au gré des caprices de déesse Météo, ces buffets canadiens se dégusteront en terrasse ou à l’Annexe, ou dans les deux lieux en même temps, en cas de forte affluence. À vos casseroles!

La Suisse a battu l’Italie 2 à zéro samedi dernier.

Le Royal vous invite à suivre en direct le quart de finale Suisse-Angleterre, les demi-finales et la finale de l’Eurofoot sur son grand écran convivial. Pour mémoire, l’entrée est libre à tous les amoureux·ses du beau jeu!

Avis à la population, juste avant le coup d’envoi de la finale, dimanche 14 juillet à 21h, Adeline Stern nous fera don d’un bref exposé sur les avantages et désavantages de la VAR (Assistance Vidéo à l’Arbitrage), qu’on se le dise! 

Samedi 15 juin à 15h EURO FOOT Hongrie / Suisse

Mercredi 19 juin à 21h EURO FOOT Ecosse / Suisse

Dimanche 23 juin à 21h EURO FOOT Suisse / Allemagne

Samedi 6 juillet à 18h EURO FOOT Suisse / Angleterre

Mardi 9 juillet à 21h EURO FOOT Demi-Finale

Mercredi 10 juillet à 21h EURO FOOT Demi-Finale

Dimanche 14 juillet à 21h EURO FOOT Finale

Jeune officier promis à un bel avenir, Edmond Dantès est trahi par un entourage jaloux. Arrêté le jour de son mariage pour un crime dont il est innocent, il croupira quatorze ans dans le sinistre château d’If, avant de parvenir à s’échapper.

Devenu riche, Dantès revient sous l’identité du mystérieux Comte de Monte-Cristo et ourdit une implacable vengeance…

Après avoir écrit le récent diptyque tiré des «Trois Mousquetaires» de Dumas, les scénaristes Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte passent brillamment le cap de la réalisation en adaptant de façon magistrale un autre chef-d’œuvre du célèbre romancier.

En 2007, la bédéaste et cinéaste iranienne exilée Marjane Satrapi remportait sur la Croisette le Prix du Jury pour «Persepolis», film d’animation inoubliable qu’elle a adapté de son propre roman graphique.

Depuis lors, Satrapi tourne plutôt des comédies en prises de vue réelles dont la vitalité désespérée le dispute à un humour très noir. Bénéficiant d’une distribution étincelante, «Paradis Paris» est de celles-là.

Choral, ce sixième long-métrage noue et dénoue plusieurs destins soudain confrontés à la mort, à commencer par celui de Giovanna, une ex-star de l’opéra qui geint du peu d’entrain des médias à répercuter son décès annoncé par erreur…

Adaptant «Juliette, les fantômes reviennent au printemps, un roman graphique de Camille Jourdy, la réalisatrice de «Aurore» et de «Annie Colère» nous gratifie de l’un de ses films tendre et lumineux dont elle a le secret.

Filmé en prises de vues réelles, hormis une séquence d’animation, son quatrième long-métrage voit Juliette, jeune illustratrice de livres pour enfants, quitter la ville pour retrouver sa famille durant quelques jours.

Entre un père pudique, une mère artiste survitaminée, une grand-mère qui perd pied et une sœur débordée par un quotidien chronophage, Juliette ne sait plus où donner de la tête, d’autant que refont surface des secrets de famille…