Le dénommé Largo Winch doit son existence à Jean Van Hamme. Ses aventures ont paru sous forme de romans dès la fin des années 1970, puis en bandes dessinées avec la complicité de Philippe Francq.

À partir de 2008, ce baroudeur du monde trouble des affaires connait également les joies du grand écran. Dans ce numéro 3, notre héros milliardaire (toujours interprété par le ténébreux Tomer Sisley) doit faire face à une terrible machination visant à anéantir le groupe W.

Les choses se compliquent encore avec l’enlèvement de son fils… Du grand cinéma d’aventures qui nous entraînera du Canada à Bangkok, en passant par la Birmanie.

À la mort de sa mère, Michael (Emmanuel Laskar), que sa petite amie vient de larguer, se refuse à faire usage du don qu’elle lui a pourtant transmis.

Il change toutefois d’avis en croisant Alicia (Louise Bourgoin), une femme très séduisante. Celle-ci aspire en effet à entrer en contact avec son compagnon récemment décédé, un architecte qui a construit la demeure provençale où elle s’étiole dans la solitude et la mélancolie.

Ces deux éclopés de la vie finiront par se rapprocher entre la chaleur sensuelle du sud de la France et l’insensibilité froide des morts qui nous délaissent… En résulte une fable dont la douce fantaisie touche et enchante, un peu comme si Tim Burton avait rencontré Eric Rohmer!

Autrefois stagiaire de Bertolucci, la réalisatrice Jessica Palud nous replonge dans le tournage du «Dernier Tango à Paris» où jouent Marlon Brando et Maria Schneider… 

Advient la tristement célèbre scène où la star américaine, avec la complicité du cinéaste, feint une sodomie à l’encontre de l’actrice, alors âgée de dix-neuf ans. Personne n’a prévenu Maria du tour que ladite scène allait prendre… La jeune femme en ressort «salie et humiliée», pour reprendre ses propres termes, s’estimant victime d’un viol moral.

Partant, la réalisatrice déroule le fil de son existence dès lors brisée, ou l’histoire d’une carrière anéantie par les hommes… Un biopic poignant et engagé, porté de façon bouleversante par Anamaria Vartolomei.

Par le passé, le cinéaste d’animation hollandais Richard Klaus a déjà su capter toute l’attention du jeune public avec des films très réussis comme «Le Petit Vampire» (2017) et «Ainbo, Princesse d’Amazonie» (2021). Le voilà qui récidive avec «Petit Panda en Afrique»…

Pang est un jeune panda qui grandit dans un village idyllique situé au cœur de la Chine, jusqu’au jour où sa meilleure amie Jielong, une dragonne, est enlevée pour être offerte en cadeau à un jeune roi lion capricieux.

Le petit ours bicolore embarque alors pour une aventure pleine de péripéties qui le mènera jusqu’en Afrique, une terre totalement inconnue des pandas…

Vendredi 23 août à 19h, le film sera suivi d’une discussion avec les réalisateurs et des invités, l’entrée est gratuite.

Plus de 70 ans après la création de l’AVS et 39 ans après celle du Deuxième Pilier, le problème de la pauvreté des personnes à la retraite n’est toujours pas réglé. Pire, il s’aggrave!

Réalisé pour Temps Présent en 2017, ce documentaire n’a rien perdu de son actualité et de son acuité. Des centaines de milliers de retraité·es touchent toujours des rentes vieillesse trop faibles pour faire face au coût de la vie en Suisse. Le large succès de l’initiative pour une treizième rente en témoigne à sa manière…

Comme démontré, cette pauvreté est d’abord féminine. En 2017, un demi-million de femmes n’avaient que l’AVS pour vivre. En moyenne, leurs rentes étaient inférieures de 37% de celles des hommes… Depuis lors, la situation a-t-elle vraiment changé?

Pour les amateurs et amatrices de précision, il importe d’abord d’indiquer qu’il s’agit du 34e film de l'univers cinématographique Marvel et du 4e de la phase V…

Mais trêve de plaisanterie! Comme son titre l’indique, ce blockbuster empli de fracas et d’humour réunit le personnage plutôt rugueux de Deadpool (Ryan Reynolds) et celui de l’ombrageux mutant Wolverine (Hugh Jackman).

Pour mémoire, ces deux superhéros un brin caractériels s’étaient déjà croisés dans l’un des films de la série «X-Men». Ici, nos deux lascars vont avoir affaire au légendaire Tribunal des Variations Anachroniques, qui a charge de surveiller la bonne ordonnance du multivers…

Jeudi 22 août à 14h30 (VF)

Samedi 24 août à 17h30 (VOst)

Dimanche 25 août à 20h30 (VOst)

De l’avis des critiques présent·es à Cannes, le nouveau film de Jacques Audiard aurait à tout le moins mérité la Palme d’or… Avec une offre qui, malgré la morale, ne se refuse pas. Rita (Zoe Saldana), jeune avocate brillante sous-exploitée par le cabinet qui l’emploie à Mexico, ne tergiverse pas longtemps.

Lorsque Manitas, un redouté chef de cartel, la contacte et lui propose douze millions de dollars pour qu’elle lui trouve la crème des chirurgiens esthétiques, elle fonce tête baissée. L’affaire, néanmoins, n’est pas mince et la conduira sur plusieurs continents…

Avec une audace inouïe, Audiard aborde le thème de la transition sous la forme d’une comédie musicale pétrie de mélodrame, de thriller et de télénovela, et dont les paroles ont été écrites par Camille… À ne pas manquer!

Isra’a et son mari Ahmed vivent avec leurs trois enfants à Aden, ville portuaire située à la pointe sud du Yémen en proie à la guerre civile. Leur existence est marquée par la pauvreté, les pannes de courant et les pénuries d’eau.

Lorsqu’Isra’a se retrouve enceinte, le couple réalise qu’il n’a pas les moyens financiers d’accueillir un quatrième enfant. Elle doit donc se résoudre à avorter dans un pays qui l’interdit.

Avec «The Burdened», le réalisateur yéménite Amr Gamal décrit de façon poignante et révélatrice un Yémen en crise par la faute d’une idéologie conservatrice qui pèse sur sa société, et dont les femmes sont les premières victimes.

Dimanche 18 août à 11h, ce film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Pour Caroline Breton et Jean-Pierre Duval, les deux réalisateur·trices de ce documentaire dont le scénario a été coécrit par Ernst Zürcher, nous vivons un moment crucial de notre histoire, qui engage notre survie même.

C’est dans cette perspective qu’ils ont tourné leur film consacré au Costa-Rica, petit pays d’Amérique centrale exemplaire, qui a supprimé son armée dès 1948, consacrant la part de budget autrefois dévolu à l’armement, à l'éducation et la sauvegarde de la biodiversité, dont une politique de reforestation digne de ce nom…

Ce que démontre l’exemple du Costa Rica, où tout n’est certes pas parfait, c’est qu'il est possible d'être PACIFIQUE avec la Terre, et donc de la sauvegarder… Un exemple pour la Suisse?