Après que Jésus ait prononcé un sermon qui a mis le monde sens dessus dessous, les 12 disciples, y compris Judas qui vient de les rejoindre, sont prêts à le suivre jusqu’aux extrémités de la terre. Mais des problèmes subsistent. Matthieu souffre d’avoir été renié par ses parents. André rend visite à Jean le Baptiste emprisonné. Marie et les femmes doivent trouver une source de revenus. Simon et Eden sont confrontés au prix à payer quand on suit Jésus. Plus important encore, les disciples font face à leur plus grand défi lorsque Jésus les envoie, deux par deux, prêcher et faire des miracles, sans lui…

Dimanche 4 février à 11h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Du Grand Nord canadien aux forêts de Nouvelle-Calédonie, en passant par les plus grandes mégalopoles, les corbeaux et corneilles vivent en étroite relation avec le monde dit «civilisé»…

Aucun animal ne nous connaît mieux. Là où il y a des humains, il y a aussi des corbeaux et des corneilles. Ils nous observent depuis la nuit des temps et ont la capacité de transmettre cette connaissance de l'être humain à leurs descendants…

Doués d’une intelligence hors-norme, ces oiseaux savent aussi bien communiquer entre eux que faire des signes aux autres espèces et même fabriquer des outils. Avec brio, le documentaire du Bernois Martin Schilt nous en fait la démonstration.

Samedi 3 février à 18h, le film sera suivi d’une discussion avec le cinéaste.

Réalisateur de films courts originaux et très remarqués, le cinéaste suisse-égyptien Tamer Ruggli passe avec panache l’épreuve du premier long-métrage.

«Retour en Alexandrie» raconte le retour de Sue (Nadine Labaki) dans son Egypte natale, pour voir une dernière fois sa mère Fairouz (Fanny Ardant), grande-bourgeoise excentrique avec qui elle a dû prendre ses distances pour préserver sa santé mentale.

À peine hors de Suisse, où elle a tenté de se reconstruire, la voilà assaillie par le passé et ses fantômes… Comédie à la fois tendre et féroce, teintée de fantastique, «Retour en Alexandrie» se joue des liens du sang, pour tenter d’accéder, enfin, au bonheur… Jubilatoire!

Samedi 3 février à 14h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur.

Après «Les Enfants du Platzspitz», Pierre Monnard est allé tourner non loin de Sainte-Croix un drame rural d’une intensité peu commune, dans la lignée de «Petit Paysan»…

Jeune éleveur taiseux, Steve Chappuis (Maxime Valvini) se partage entre la lutte traditionnelle, qu’il pratique assidûment, et le travail à la ferme. Las, depuis la mort de son père, les dettes s’accumulent.

À l’instigation de son frère aîné (Karim Barras), tout juste sorti de prison, il se lance dans une série de combats clandestins éprouvants mais très lucratifs, dans l’espoir d’éviter la vente humiliante de l’exploitation… Fils d’agriculteur·trices, Monnard sait de quoi il parle!

Nouvelle-Angleterre, décembre 1970. Dans un lycée privé pour garçons, le professeur d’histoire ancienne Paul Hunham (Paul Giamatti) est de garde sur le campus durant les fêtes, commis à la surveillance des rares pensionnaires qui ne rentrent pas chez eux.

Parmi ceux-ci se trouve Angus, un élève doué mais indiscipliné. De son côté, Mary, la cuisinière afro-américaine de l’établissement, fait le deuil de son fils, tué au Vietnam… Ces trois esseulé·es vont devoir passer le réveillon ensemble, pour le meilleur ou le pire…

Le cinéaste Alexander Payne nous offre un nouveau joyau d’humour grinçant et d’humanisme poignant, dans la lignée de ses films précédents, «Sideways» et «Monsieur Schmidt».

Très applaudi en mai dernier à Cannes, «La Fille de son père» d’Erwan Le Duc, ancien journaliste au Monde, restitue avec une gaieté un brin fêlée l’amour inconditionnel entre un père et sa fille.

Etienne (Pérez Biscayart) tombe amoureux de Valérie. Ils ont un enfant, Rosa, puis Valérie prend la poudre d’escampette. Seize ans plus tard, Rosa (Céleste Brunnquell) s’apprête à quitter le nid familial, tandis qu’Etienne cherche à retenir l’enfant qu’il voit toujours en elle.

L’auteur de «Perdrix» impose à nouveau son ton unique, son talent de dialoguiste et sa pratique du télescopage dans cette comédie douce-amère emplie d’émotions, qui nous apprend l’art complexe de «quitter sans abandonner… ».

Lion d’or à Venise, «Pauvres créatures» constitue le 8e long-métrage du Grec Yórgos Lánthimos. Sans conteste, il s’agit de son film le plus radical, même si «Canine», «The Lobster» ou «Mise à mort du cerf sacré» étaient déjà très haut perchés.

À la fin du XIX siècle, le Dr Godwin Baxter (Willem Dafoe) ressuscite une jeune femme enceinte qui s’est suicidée par noyade pour échapper à un mari violent. Il réussit cette prouesse en transplantant dans le crâne de la malheureuse le cerveau en parfait état de son enfant à naître.

Ainsi voit le jour Bella Baxter (Emma Watson, sidérante) déjà nantie d’un corps d’adulte, mais qui se comporte encore comme un bébé de quelques mois. Rassurez-vous, elle va vite gagner en maturité… Une folle épopée féministe et libératrice!