Nicolas
Adaptation - 4x30 jours au cœur des extrêmes (en présence du réalisateur)
Mardi 11 juin à 20 h, le film sera suivi d’une discussion avec Christian Clot.
Christian Clot a parcouru en solitaire les quatre milieux les plus extrêmes de la planète. Trente jours pour chaque expédition, avec quinze jours entre chacune d’elles. Du désert du Dasht-e Lut en Iran, aux monts de Verkhoïansk, en Iakoutie, des canaux marins de la Patagonie à la forêt tropicale du Brésil, il est passé de +60 à -60 °C et de 2 à 100 % d’humidité pour étudier, grâce à de nombreux protocoles scientifiques, les capacités d’adaptation humaine.
Aux côtés de Christian Clot, nous pénétrons dans des territoires aussi absolus que splendides, en quête de réponses aux questions qui rythment ses pas : comment réagissons-nous face à des situations qui nous dépassent, lorsque les doutes, les peurs, les incertitudes prennent le dessus ? Quelles solutions trouvons-nous lorsque nous nous sentons incapables d’agir face à l’ampleur des difficultés, de la tâche à accomplir ?
Le Franco-Suisse Christian Clot, vice-président de la Société des explorateurs français, a monté des expéditions sur tous les types de terrains, terrestres et marins, et a élaboré plusieurs programmes de recherche avec des universités et des laboratoires autour de la question de nos aptitudes face aux changements. Il a créé le groupe international Human Adaptability pour étudier nos capacités d’adaptation cognitives et physiologiques en situation réelle : « Adaptation 4x30 jours » en est l’un des projets phares.
Tambour battant (Ciné-Seniors)
Jeudi 26 septembre à 14h30, premier Ciné-Seniors à Ste-Croix, le film sera suivi d’une petite collation.
Au printemps 1970, le paisible petit village de Monchoux, en Valais, entre en ébullition. Peu avant le scrutin sur le droit de vote des femmes et un référendum sur l’expulsion des étrangers, l’on pourrait à juste titre penser que de tels enjeux mettent ses habitants un brin sous pression.
Que nenni ! C’est l’implosion de la fanfare locale, causée par une bisbille entre le dénommé Aloys et un certain Pierre, qui est à l’origine de la brusque montée de fièvre villageoise… Oyez les flonflons irrésistibles de la discorde !
Troisième long-métrage du réalisateur suisse François-Christophe Marzal, « Tambour Battant », pourrait bien prétendre au titre de comédie romande de l’année !
Vincent Adatte
Tambour battant (en présence du réalisateur)
Dimanche 9 juin à 18 h, le film sera suivi d’une discussion avec le réalisateur puis du verre de l’amitié.
Mon inconnue (coup de cœur !)
Malgré leurs caractères, que l’on dira on ne peut plus contraires, Raphaël (Hugo Gélin) et Olivia (Joséphine Japy) s’éprennent l’un de l’autre sur le mode du coup de foudre aussi mutuel qu’irrésistible.
Les années passent. Raphaël devient un dessinateur de bandes dessinées reconnu, alors qu’Olivia gagne des concours de piano toujours plus réputés. Hélas, leur relation commence à battre de l’aile, par la faute de Raphaël.
Un matin, l’ex-amoureux se réveille dans un monde parallèle où il vit brutalement l’existence qu’il aurait dû mener s’il n’avait jamais rencontré Olivia… Tout simplement la comédie romantique française la plus folle et excitante de l’année !
Adeline Stern
Delphine et Carole, insoumuses
Samedi 8 juin à 18 h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice puis du verre de l’amitié.
Dirigée par les plus grands cinéastes de l’époque (Demy, Buñuel, Resnais, Truffaut, Akerman, Varda), la comédienne franco-suisse Delphine Seyrig (1932-1990), dont la mère habitait à Neuchâtel, avait plus d’une facette…
Flanquée de la réalisatrice Carole Roussopoulos, sa compatriote et inséparable amie, cette immense actrice a traversé les années 1970 caméra au poing, célébrant le féminisme, l’insolence et l’humour.
Petite-fille de Carole Roussopoulos, la cinéaste Callisto McNulty, rend un vibrant hommage à ces deux insoumises libres, joyeuses et radicales, qui n’ont cessé de défendre leur liberté en tant que femmes et artistes, assurément pionnières dans leur démarche !
Vincent Adatte
Delphine et Carole, insoumuses (en présence de la réalisatrice)
Samedi 8 juin à 18 h, le film sera suivi d’une discussion avec la réalisatrice puis du verre de l’amitié.
Astrid (VOst)
Consacré à l’écrivaine suédoise Astrid Lindgren (1907-2002), ce biopic empli d’une lucidité émouvante constitue une très belle surprise qui, sans l’évoquer directement, éclaircit le mystère des origines de Fifi Brindacier, l’une des héroïnes parmi les plus subversives de la littérature pour enfants !
Au soir de sa vie, la romancière reçoit nombre de lettres de ses jeunes lectrices et lecteurs qui la pressent de questions sur son œuvre. Celles-ci déclenchent à chaque fois un retour en arrière dans le temps, évoquant tel ou tel aspect de son existence.
Il en va ainsi dès la première question qui lance le film. Dans sa lettre, son auteur lui demande comment, malgré son grand âge, réussit-elle à rester dans ses livres aussi proche des enfants ?…
Vincent Adatte
Hellboy – Call of Darkness
Créature infernale ignifuge aux cornes atrophiées, créée par le bédéaste Mike Mignola au seuil des années 1990, « Hellboy » a fait l’objet d’une première adaptation admirable signée en 2004 par le Mexicain Guillermo del Toro.
Sur recommandation de son créateur dessinateur, ce nouvel épisode a été confié au Britannique Neil Marshall, spécialiste du cinéma horrifique et par ailleurs réalisateur de deux épisodes de « Game of Thrones ».
Admirateur de « Deadpool » et de « Logan », Marshall a tôt fait d’expédier Hellboy et son cigare légendaire en mission à Londres, où l’attend une créature peu commode énucléant à tout-va…
Adeline Stern
Raoul Taburin a un secret
Dimanche 1er septembre à à 13h30, Journée du Cinéma (5.- la place)
Dessinateur de formation, l’acteur Benoît Poelvoorde admire Sempé depuis toujours. Enfant, il s’en inspirait pour dessiner ses propres BD. Il n’a donc pas hésité une seconde à endosser le rôle de Raoul Taburin, créé en 1992 par l’inimitable Sempé.
Né dans un petit village de la Drôme, le dénommé Taburin rêvait de devenir facteur à vélo comme son père. Pour son plus grand malheur, il n’a jamais réussi à tenir plus de trois secondes sur une bicyclette.
Malin, Taburin s’est mis à démonter et à réparer en virtuose des vélos pour cacher son « infirmité ». Las, un beau jour, se pointe un journaliste du genre curieux (Edouard Baer)… Qu’on se le dise, Sempé a enfin trouvé au cinéma des admirateurs respectueux et inspirés !
Adeline Stern
Seuls ensemble (reprise)
De jeunes migrants, arrivés seuls en Suisse. Des personnes âgées, échouées et solitaires au Marronnier. Dans cet EMS vaudois, le temps d’un été, l’artiste plasticien François Burland a projeté de créer une gravure géante. Avec les jeunes, au milieu des résidents.
Avec une pudeur infinie, Sonia Zoran et Thomas Wüthrich donnent tout son sens au (très beau) titre de leur documentaire. Celui-ci raconte en effet l’histoire d’une solitude partagée, entre des mineurs non accompagnés, rescapés du désert et de la mer, et des personnes âgées laissées à quai…
Grâce à l’art, ces deux « populations » vont vivre le miracle furtif de la rencontre, fragile mais si précieuse !
Vincent Adatte