mardi, 22 février 2011 14:13

Edito - 22 février 2011

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Size the day

Ou Carpe Diem ou Vivre l’instant... appelez ça comme vous voulez...
Si je commence ainsi c'est parce ce que c'est ce que j'ai immédiatement ressenti en lisant le synopsis du dernier S. Coppola. Je cite : se casser le bras, être obligé à un repos forcé, prendre conscience de ce que l’on vit, a vécu, vivra.

On nous le dit et nous le répète, sur tous les tons, sur toutes les ondes. Il n’y a pas une pinute à merdre. Il faut, vous entendez, IL FAUT : vivre, saisir l’instant, être heureux, penser à soi, à nous, à eux, encore et encore.

Et pourtant, chaque fois je retombe dans les mêmes pièges, je cours à la poursuite de je ne sais quel inaccessible objectif, je place la barre à une hauteur de laquelle je ne peux pas ne pas tomber sans un gros “allo maman bobo”.

Et pourtant, je sais bien qu’un jour je verserai des larmes de sang pour toutes les fois où j'ai dit: "j’ai pas l’temps”, mais là, il sera trop tard, le dernier métro sera parti.

Tant pis, j’assume et je continue, le chiffon à la main avec dans la tête cette ritournelle de ? Michel Fugain ? :  “Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ???? Qu’est-ce qu’on attend pour être heu-reux ???? la la la lère.

Le premier qui donne la Raiponce a gagné une place de ciné.
Royale évidemment...

Bons films!
Christina

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