Prendre conscience du vide, et donner un sens au reste...
Quand je lis des mots comme : “donner un sens à sa vie” - on parle du film “le Frelon vert” - cela soulève toujours chez moi des milliers de questions. Faut-il vraiment “donner” un sens à sa vie ? Comment savoir si on donne le bon sens ? Quand on se trompe de sens parfois on s’en rend cruellement compte... mais comment trouver du sens là où il n’y en a pas forcément ? Et si on se fourvoie dans un sens unique ? Pire: un sens interdit ? Est-ce une simple question de bons sens que de chercher une direction ? Est-ce qu’on peut prendre des leçons de sens sans laisser des centaines de francs sur le divan d’un psy ? Et si on a le sens inné ? Au secours ! Appelez l’a-sens-ceur !
Bref, parfois je repense à mon copain Jack l’Eventreur, je le revois encore, levant les yeux de dessus sa dernière victime et me disant, le sourire en coin : “Je fais ce que j’ai à faire; un point c’est tout!”. Alors, cessant de me masturber la cervelle, en bonne céréale killer que je suis, je m’en suis retournée à mon bol de flocons de maïs.
D’aucune pourrait trouver que tout cela n’a aucun sens. Qu’elle se rassure. J’arrête de tourner autour du pot... mais quand vous irez voir Nowhere Boy ce week-end, dites-vous bien que comparée à la Maman et à la Tante de M. Lennon, je fais encore preuve d’une santé d’esprit remarquable!
Bons films !
Christina