Edito - 13 juillet 2009
Les échos de l’entracte
- Bonjour !
- Tiens t’es déjà là toi ?
- Ben oui, le parasol rouge était ouvert - donc le bar aussi - alors je suis entré bien sûr, pour voir si les amis étaient là et discuter un peu devant un verre.
- Et quand il pleut, tu fais comment pour savoir si c’est ouvert ?
- Oh, pas de problème ! Sébastien met le panneau devant la porte pour nous le dire.
- J’ai vu qu’il a mis aussi des mini programmes à disposition, devant le Royal, pratiques pour mettre dans la poche du jeans…
- Où celle du maillot de bains !
- Très drôle ! Tu reviens dimanche soir ?
- Pourquoi ?
- Parce qu’il y aura une petite restauration "à thème", avant le film, tous les dimanches pendant l’été… on va se régaler !
- Oh toi, tu ne penses qu’à manger ! Et je parie que tu connais déjà tous ces thèmes n’est-ce pas ?
- Ben… c’est pas difficile, regarde le programme… un repas espagnol (Etreintes brisées), un repas péruvien (Fausta), sans doute un repas français (Erreur de la banque…), peut-être un repas tchèque (Country Teacher) ou encore un repas japonais (Departures)…
- Je vois, la bande de données internet va chauffer sur la page des recettes « exotiques » ! Mais à part ça, il y aura quand même encore une petite place pour les films j’espère ? Parce que moi - entre trois repas et deux expos photos - c’est surtout pour ça que je viens !
- Tu parles ! Et pas n’importe quels films… on va de nouveau avoir droit à de ces petits bijoux qui ont fait la réputation planétaire du Royal !!!
- Tels que ?
- Et bien, déjà quelques jolies choses dans la catégorie « à la poursuite d’un rêve fou »…
- Là, tu veux parler d’Erreur de la banque en votre faveur ! Cet employé qui rêve d’ouvrir son restaurant et qui va utiliser des méthodes qui frisent légèrement le code; gare au retour de manivelle !
- Finalement c’est un peu ce que fait Johnny Depp en Dillinger-Robin-des-bois… Tiens, de la même manière qu’on rend un truand aimable en lui donnant la tête de Johnny, je me demande si on arriverait à faire la même chose avec un banquier ?
- Bof… ça dépendra toujours de quel côté du portefeuille d’actions tu te trouves… mais ne parlons pas de choses qui fâchent, c’est l’été et il fait beau… Ceci dit, on va être un peu chahutés entre juillet et août… Il sera de nouveau question d’adoption… avec Sid qui se prend pour Angelibrad et essaie d’adopter des œufs de dinosaures, dans l’Age de glace 3…
- Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à Hollywood à vouloir prendre les enfants des autres comme s’il était impératif d'exister à travers le maternage ? Par contre, si on considère le point de vue des enfants de la terreur, comme Fausta par exemple, au Pérou, qui se retrouvent finalement bien seuls, eux, pour se forger une âme et développer leur capacité à aimer ou être aimé…
- ... c'est une autre chanson, je sais, tu parles d’un départ dans la vie ! A part ça, pour continuer sur le chemin de la diversité, on ne redoute pas les mélanges au Royal… Entre un Prince de sang mêlé pour le troisième Harry Potter, qui, en plus de sauver le monde sera aux prises avec ses hormones d’adolescent… il sera question d’un père qui passe allègrement de la voile à la vapeur dans Maman est chez le coiffeur pendant que la maman en question prend la fuite et que leurs enfants se prennent en charge tout seuls… Etreintes brisées, va nous en faire voir de toutes les couleurs avec cette histoire d’amour fou, de fatalité, de jalousie et de trahisons… Que d'émotions ! On va être "juste gavés" !
- De là à traiter notre programmatrice de Public enemie, il n’y a qu’un pas... que nous ne franchirons pas, trop occupés que nous serons à aller voir le film, enfermés dedans !!!
- Et tout ça juste avant de retourner à l’école…avec notre Country Teacher au lourd secret, qui nous donnera - si j’ai bien compris - une belle leçon de réconciliation avec la vie par le biais de la nature…
- Oui, bon, y’a quand même une nana dans le coup non ? Où serait l’intérêt sans une pincée de piment ?
- Bien sûr, comme d'habitude, cherchez la femme... et, pour terminer les vacances…
- Oh là ! C’est toi qui va devenir l’ennemi public, fais attention, on vient à peine de les commencer !
- Pour terminer les vacances, disais-je, on peut regarder, à l’autre bout de l’existence, l’histoire de cette personne qui, avant de clore son périple terrestre veut concrétiser le rêve de sa vie et s’envoler Là-haut…
- Quel magnifique travail d’animation ! Ah, ils ont fait fort chez Pixar cette année !
- Mais pas que chez eux, très cher, parce que d’un autre côté, on verra qu’au Japon, un héros, quelque peu différent, mais non moins animé… empêché lui, d’accomplir son rêve (la musique), va être appelé à se reconvertir dans la restauration, pour offrir une dernière bière à de chers disparus… et les préparer dignement au grand Départ(ure)… Comme quoi, il n’y a pas de limite à la capacité humaine de créer du beau !
- Certes… bon, tu te décides ? Il n’y a plus de temps à perdre si tu veux tout voir… Parce que quand même, les vacances... ça passe vite !
- Surtout si on ne va pas au cinéma ! Allez, viens, on y retourne !
Edito - 22 juin 2009
Les échos de l’entracte
- Bientôt les vacances !
- Attendues avec impatience, tu peux me croire…
- Notre cinéma préféré va faire relâche alors ?
- Bien sûr que non ! C’est justement là que les vrais amateurs cinéphiles trouvent le temps de venir ! Entre deux séances de bronzage et une sieste dans le hamac… c’est le meilleur endroit pour se rafraîchir tout en rafraîchissant sa culture non ?
- Et je viens d’apprendre que le Royal est en train de devenir bien plus qu’un cinéma, c’est à la fois « le dernier salon où l’on cause », une plateforme d’expositions (de tableaux, de photos), un espace littéraire avec une petite bibliothèque, dont on peut prendre tous les livres que l’on veut et aussi apporter ceux qu’on a lus et qui nous ont plu !
- En clair, c’est un endroit accueillant comme une auberge espagnole ; chacun peut y apporter quelque chose à partager…
- Exact, et tout cela au milieu d’une foule de manifestations en tout genre, des rencontres avec des cinéastes, des repas exotiques pour parfumer des films aux accents étranges, des longs partages avant et après la séance du jour sur la terrasse ouverte…
- Et les films de cet été alors ?
- Oh, de magnifiques promesses, pour tous les goûts et chacun y trouvera son compte tu peux me croire encore une fois ! Ça commence avec Millenium, le 26 juin…
- Le film tiré du best-seller posthume de Stieg Larsson ?
- Celui-là même, et d’après ce que j’ai lu, on y apprendra, entre autres, ce qu’est le hacking… mais chut, il faut que le suspense reste entier…
- Les hackers ; ce ne sont pas ces gens qui proclament que l’information devrait être libre et gratuite ? Et que l’accès aux ordinateurs - et à tout ce qui peut nous apprendre comment le monde marche vraiment - doit être illimité et total entre autres… donc toujours le même leitmotiv : partager…
- Ce n’est pas Agnès Varda qui va te contredire avec son auto documentaire inventé : « Les Plages d’Agnès » !
- Que je me réjouis de découvrir, j’adore les histoires vraies de ces gens qui vont à la rencontre des autres…
- Comme notre grand ami « Eric Cantona » quand il va aider un petit facteur dépressif dans « Looking for Eric » ? Ça m’a tout l’air d’être un nouveau petit bijou de Ken Loach ça non ?
- Comme tu dis, un petit joyau anglais à l’atmosphère si particulière…
- Atmosphère, atmosphère…
- Ah ! Tu ne pouvais pas la louper celle-là n’est-ce pas ? Ce que je veux dire c’est que parfois, il suffit juste d’y croire assez pour que le miracle se réalise…
- Comme toujours : cherchez la femme !
- Pour une femme ; à cause d’une femme ; par une femme… Ce qu’elles font aux hommes, à ceux qui ne savent pas vivre sans elles, à ceux qui ont besoin qu’elles leur apprennent à aimer…
- Oh oui… et comme ils font ça bien une fois qu’ils s’y sont mis…
- Tu prêches un convaincu (si-si, en un mot), mais tu verras, dans « Je l’aimais » tu en apprendras des choses encore, c’est pour le coup que tu vas craquer….
- Tu crois ? Autant que pour « la Grande Mademoiselle » ?
- Tu veux dire : « Coco avant Chanel » ?
- C’est cela oui ! En voilà une qui a rendu bien service aux femmes et longtemps avant le féminisme, peut-être même que c’est à cause de sa manière de les libérer au travers de leurs vêtements qu’elles ont pu ensuite trouver du souffle pour aller hurler plus loin non ?
- Sans doute en partie oui, il n’empêche, si ma génération s’est sentie à l’aise dans ses vêtements, c’est bien en partie grâce à elle…
- Peut-être, il n’empêche, quand d’aucune ont des idées un peu trop effrontées entre les deux oreilles… ça ne rend pas vraiment service au pauvre hère qui veut les épouser, fut-il kazakh…
- Là, tu parles de « Tulpan ? » C’est vrai ça, en savoir plus (ou trop ?), c’est souvent rendre le choix plus difficile…
- Mais alors quand le choix se fait librement … quelle victoire !
- Comme tu dis… et en attendant, si nous retournions la fêter, cette victoire… sur nos sièges confortables ?
- Oh, oui, j’y passerai bien tout l’été moi, sur les sièges du Royal…
- Alors on retourne ? Ça vient de sonner !
Les deux du rang du milieu
Edito - 15 juin 2009
- Fais voir les prochains films…
- Et bien, j'en connais un qui va être content, depuis le temps qu'il attendait ça !
- De qui parles-tu ?
- De junior évidemment et de la Nuit au Musée 2 !
- Mais oui, mais c'est bien sûr !
- Ah non ! : "Mais oui, mais c'est bien sûr" c'est du Raymond Souplex dans "Les 5 dernières minutes" et là, tu nous parles d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…la la lère...
- Désolé, mais tu parlais de musée…
- Alors tu as confondu avec antiquités ! Mais il ne s'agit pas de ça… On parle de figures emblématiques de notre époque ici, comme par exemple Alain Chabat transformé en Napoléon, comme avant lui, Alain Delon parodiant(? :o) Jules César.
- Et ça permet aux enfants de se reconnaître ?
- Mais non ! Il ne s'agit pas de "reconnaissance" dans ce sens là du terme, mais plutôt de la culture partagée d'une génération, avec son lot de complicité et l'évolution qui s'ensuit… ça passe par la musique, les films…
- Et le langage ?
- C'est cela oui, les meufs, les keums et les ieuvs… quoi qu'on en dise, ça fait partie de leur culture et ça leur permet de se différencier de nous en entamant leur propre progression.
- Moi je trouve ça marrant ces mots qu'ils s'inventent…
- Comme nous avant eux avec le verlan et les générations précédentes avec leurs argots divers… en fait, ça a toujours existé…
- Oui, avec plus ou moins de poésie… et l'autre film ?
- Eden à l'Ouest ? J'ai eu l'occasion de voir la bande-annonce, il a l'air vraiment génial ce film !
- D'après ce que j'ai compris il s'agirait d'une comédie ? de Costa Gavras ?
- Exact… je me demande comment il va nous la présenter sa comédie douce amère… Du coup il va peut-être laisser un peu de place à l'espoir pour une fois ?
- Et si ça se trouve, on va apprendre à prendre du recul à travers le rire, de la distance face à notre impuissance et peut-être à transcender notre indignation ?
- … et plus encore puisque notre ami Ulrich Tukur est aussi de la partie !
- C'est vrai que depuis Amen, Le Couperet -les deux du même Costa Gavras- La vie des autres et Séraphine, on a appris à l'apprécier !
- Dis-donc, on ne manquera pas de sujets de conversation pendant la journée des réfugiés ! Et tout ça autour d'un bon repas africain, offert qui plus est ! J'espère qu'on sera nombreux !
- Absolument… il y a indéniablement de quoi se réjouir, sans compter que maintenant que notre cinéma préféré est tout propre et retapé de la cave au grenier qu'est-ce qu'on va être bien dans nos fauteuils...
- Un plaisir à consommer sans modération… et sans tarder… ça sonne ! On y retourne ?
Edito - 8 juin 2009
Les échos de l'entracte
- Du sucre ou du lait dans ton café ?
- Bof, y'a pas que le café dans la vie…
- Je vois, toi tu nous fais une poussée de fièvre… c'est quoi les prochains films annoncés ?
- Ben, Anges et Démons pour commencer, et Tokyo Sonata pour suivre…
- J'ai compris ! Dès que Koji Yakusho est dans les parages… je n'existe plus !
- Ne sois pas stupide ! C'est vrai qu'il est "follement séduisant" comme ils disent sur Wikipédia, mais tu as quand même l'avantage de la proximité…
- Et à part ça, ils en disent quoi d'autre sur Wiki ?
- Des choses passionnantes bien sûr… un exemple parmi tant d'autres : figure-toi qu'avant de devenir l'acteur fétiche de Kyochi Kurosawa, il a fait plein d'autres choses. Son premier job par exemple, après le collège technique, c'est employé de mairie…
- Ouais, donc plutôt marieur qu'à marier…
- Marrant ! Mais tu n'y es pas du tout, ce qui est intéressant, c'est qu'à cette époque-là il s'appelait encore Hashimoto, or, quand il a commencé à tourner, c'est Tatsuya Nakadai qui lui a trouvé son nom de scène et il a choisi "Yakusho" qui veut dire à la fois "fonctionnaire" et "acteur polyvalent" en japonais… elle est pas belle la vie ?
- Super ! Et le film dans tout ça ?
- Ça, je n'en parle pas, ça titillera ta curiosité et tu n'as qu'à aller le voir… de toutes façons, un Kurosawa ne se manque pas !
- Roger ! (ndlr: compris), alors j'y serai Soeur ! YesSSSSSSoeur ! Il ne me reste plus qu'à trouver une idée lumineuse pour occuper nos marmots pendant notre absence…
- A propos d'illumination… je viens de me souvenir qu'on n'avait toujours pas retiré la vieille boîte à navets de dessous l'escalier de l'office, sois un ange et rappelle-moi de la démonter dès qu'on sera de retour tu veux ?
- Ouh là ! Ce n'est pas une ellipse vertigineuse que tu nous fais là… mais bien plutôt abyssale, fais gaffe que notre "Bonne Étoile" ne pique pas la mouche, on va se faire virer… et ça serait pas chic de lui faire faire ça un 13 juin !
- Ça sonne, on y retourne ?
Edito - 1 juin 2009
ET REGARDONS LE CINEMA ROMAND
En 2008, les réalisateurs romands ont sauvé le bilan mitigé du cinéma suisse en matière d’entrées. «Home» d’Ursula Meier (86'000 spectateurs), «La forteresse» de Fernand Melgar (40'000) et «Nomad’s Land» de Gaël Métroz (33'000) ont notoirement contribué à cette embellie, prouvant que le septième art dans notre pays ne s’exprime pas exclusivement en schwyzerdütsch!
Derrière ces locomotives, une ribambelle de cinéastes, jeunes et moins jeunes, s’activent aussi à tourner leurs films dont on parle certes moins, mais qui existent bel et bien! Pendant tout un week-end, le cinéma Royal va mettre en exergue cette vitalité créatrice qui fait un sort à des conditions de production souvent précaires. Cinq longs-métrages inédits composent une affiche «romande» à la diversité prometteuse. La plupart des films seront projetés en présence de leurs auteurs, ce qui laisse augurer de débats très animés!
Dans son documentaire «Liens de sang», Fabienne Abramovich renouvelle le portrait de famille. Avec «Du bruit dans la tête», Vincent Pluss s’aventure dans le fantastique, un genre rarement abordé sous nos latitudes. «Mon père, notre histoire» de la réalisatrice Mercè Carbo Bosch évoque une figure paternelle à l’ambiguïté bouleversante.
«Unfinished Stories», première fiction du Genevois Abel Davoine, transpose de façon très personnelle une nouvelle de Chandler sur le littoral breton. Le cinéaste et journaliste Marc Wolfensberger nous entraîne à la découverte saisissante de «La cité du pétrole», une plate-forme pétrolière gigantesque érigée sur ordre de Staline. Enfin, quatre courts-métrages viendront compléter ce panorama du cinéma romand «en train de se faire».
Vincent Adatte
Edito - 25 mai 2009
* Tu es au courant pour les prochains films ?
* Ceux de la Fête du cinéma romand ?
* Mais non voyons, la fête c'est du 5 au 7 juin et d'ailleurs il y aura un compte-rendu spécial là-dessus la semaine prochaine, non, je veux parler des trois films du week-end prochain : La véritable histoire du Chat botté pour commencer.
* Belle histoire d'imposture…
* Peut-être, mais élevée au rang des beaux-arts ! Je sens que ça va être édifiant!
* Dis… tu ne prendrais pas une glace ce soir pour changer un peu ?
* Volontiers, au chocolat et toi ?
* Aussi
* Alors deux glaces au chocolat mademoiselle, s'il vous plaît ! Merci !
* Et pour samedi ?
* Hem, ça va être un week-end chargé tu sais, rien que samedi il y aura deux films nouveaux et intéressants. Frozen river en début de soirée...
* Qui parle de quoi ?
* D'un sujet assez brûlant et d'actualité depuis la nuit des temps, de trahison qui mène au désespoir, de désespoir qui mène à la délinquance… mais je ne te dirai pas comment ça finit parce que je ne l'ai pas encore vu !
* Et ça t'incite à te poser quelles questions ?
* Beaucoup. Par exemple, est-ce que les circonstances justifient vraiment tout ? Est-ce qu'on peut vraiment commettre des délits pour la bonne cause ? Est-ce qu'on peut vraiment commettre un délit, s'amender, réparer payer ses dettes à la société puis réintégrer sa place sans conserver une étiquette de délinquant ? Est-ce qu'une fois qu'on a goûté à cette façon de résoudre ses problèmes avec une morale un peu élastique, on n'est pas tenté, chaque fois qu'on pense que les circonstances l'exigent, de réitérer l'exploit… voilà quelques-unes des questions qui émergent à priori.
* Tout un programme en somme, je me demande si une vie suffirait pour y répondre ?
* Je préfère ne pas commencer ce soir, on y passerait la nuit…
* Alors parle-moi plutôt du second film.
* LOL voilà qui va passionner tous les fans de Sophie Marceau !
* Tu ne crois pas si bien dire ! Et ça aussi c'est un gros morceau à sa manière, même s'il semblerait qu'on y rie beaucoup.
* Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
* D'après ce qu'on m'a dit, on y parlerait des rapports mères-filles…
* A soi tout seul tout un programme effectivement !
* On y ajoute un brin de trahison, deux pincées de mensonge et c'est toute la controverse sur les rapports de l'être humain avec la vérité qui entre dans la danse…
* Tu en oublies les joies de l'adolescence !
* Tu as raison, elles se surajoutent et c'est un élément qui sera sûrement loin de faciliter la vie des protagonistes j'ai l'impression !
* Comme tu le vois. Bon, ça va nous faire un week-end chargé tout ça, heureusement qu'on a le lundi de Pentecôte pour s'en remettre…
* Sauf si tu veux aller revoir Frozen river une seconde fois !
* Finis ta glace au lieu de dire des bêtises et viens vite te rasseoir, c'est le fin moment !
* J'arrive !
Les deux du rang du milieu
Les échos de l'entracte
Les échos de l'entracte
- Tu es au courant pour les prochains films ?
- Ceux de la Fête du cinéma romand ?
- Mais non voyons, la fête c'est du 5 au 7 juin et d'ailleurs il y aura un compte-rendu spécial là-dessus la semaine prochaine, non, je veux parler des trois films du week-end prochain : La véritable histoire du Chat botté pour commencer.
- Belle histoire d'imposture…
- Peut-être, mais élevée au rang des beaux-arts ! Je sens que ça va être édifiant!
- Dis… tu ne prendrais pas une glace ce soir pour changer un peu ?
- Volontiers, au chocolat et toi ?
- Aussi
- Alors deux glaces au chocolat mademoiselle, s'il vous plaît ! Merci !
- Et pour samedi ?
- Hem, ça va être un week-end chargé tu sais, rien que samedi il y aura deux films nouveaux et intéressants. Frozen river en début de soirée...
- Qui parle de quoi ?
- D'un sujet assez brûlant et d'actualité depuis la nuit des temps, de trahison qui mène au désespoir, de désespoir qui mène à la délinquance… mais je ne te dirai pas comment ça finit parce que je ne l'ai pas encore vu !
- Et ça t'incite à te poser quelles questions ?
- Beaucoup. Par exemple, est-ce que les circonstances justifient vraiment tout ? Est-ce qu'on peut vraiment commettre des délits pour la bonne cause ? Est-ce qu'on peut vraiment commettre un délit, s'amender, réparer payer ses dettes à la société puis réintégrer sa place sans conserver une étiquette de délinquant ? Est-ce qu'une fois qu'on a goûté à cette façon de résoudre ses problèmes avec une morale un peu élastique, on n'est pas tenté, chaque fois qu'on pense que les circonstances l'exigent, de réitérer l'exploit… voilà quelques-unes des questions qui émergent à priori.
- Tout un programme en somme, je me demande si une vie suffirait pour y répondre ?
- Je préfère ne pas commencer ce soir, on y passerait la nuit…
- Alors parle-moi plutôt du second film.
- LOL voilà qui va passionner tous les fans de Sophie Marceau !
- Tu ne crois pas si bien dire ! Et ça aussi c'est un gros morceau à sa manière, même s'il semblerait qu'on y rie beaucoup.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- D'après ce qu'on m'a dit, on y parlerait des rapports mères-filles…
- A soi tout seul tout un programme effectivement !
- On y ajoute un brin de trahison, deux pincées de mensonge et c'est toute la controverse sur les rapports de l'être humain avec la vérité qui entre dans la danse…
- Tu en oublies les joies de l'adolescence !
- Tu as raison, elles se surajoutent et c'est un élément qui sera sûrement loin de faciliter la vie des protagonistes j'ai l'impression !
- Comme tu le vois. Bon, ça va nous faire un week-end chargé tout ça, heureusement qu'on a le lundi de Pentecôte pour s'en remettre…
- Sauf si tu veux aller revoir Frozen river une seconde fois !
- Finis ta glace au lieu de dire des bêtises et viens vite te rasseoir, c'est le fin moment !
- J'arrive !
Les deux du rang du milieu
Edito - 25 mai 2009
- Tu es au courant pour les prochains films ?
- Ceux de la Fête du cinéma romand ?
- Mais non voyons, la fête c'est du 5 au 7 juin et d'ailleurs il y aura un compte-rendu spécial là-dessus la semaine prochaine, non, je veux parler des trois films du week-end prochain : La véritable histoire du Chat botté pour commencer.
- Belle histoire d'imposture…
- Peut-être, mais élevée au rang des beaux-arts ! Je sens que ça va être édifiant!
- Dis… tu ne prendrais pas une glace ce soir pour changer un peu ?
- Volontiers, au chocolat et toi ?
- Aussi
- Alors deux glaces au chocolat mademoiselle, s'il vous plaît ! Merci !
- Et pour samedi ?
- Hem, ça va être un week-end chargé tu sais, rien que samedi il y aura deux films nouveaux et intéressants. Frozen river en début de soirée...
- Qui parle de quoi ?
- D'un sujet assez brûlant et d'actualité depuis la nuit des temps, de trahison qui mène au désespoir, de désespoir qui mène à la délinquance… mais je ne te dirai pas comment ça finit parce que je ne l'ai pas encore vu !
- Et ça t'incite à te poser quelles questions ?
- Beaucoup. Par exemple, est-ce que les circonstances justifient vraiment tout ? Est-ce qu'on peut vraiment commettre des délits pour la bonne cause ? Est-ce qu'on peut vraiment commettre un délit, s'amender, réparer payer ses dettes à la société puis réintégrer sa place sans conserver une étiquette de délinquant ? Est-ce qu'une fois qu'on a goûté à cette façon de résoudre ses problèmes avec une morale un peu élastique, on n'est pas tenté, chaque fois qu'on pense que les circonstances l'exigent, de réitérer l'exploit… voilà quelques-unes des questions qui émergent à priori.
- Tout un programme en somme, je me demande si une vie suffirait pour y répondre ?
- Je préfère ne pas commencer ce soir, on y passerait la nuit…
- Alors parle-moi plutôt du second film.
- LOL voilà qui va passionner tous les fans de Sophie Marceau !
- Tu ne crois pas si bien dire ! Et ça aussi c'est un gros morceau à sa manière, même s'il semblerait qu'on y rie beaucoup.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- D'après ce qu'on m'a dit, on y parlerait des rapports mères-filles…
- A soi tout seul tout un programme effectivement !
- On y ajoute un brin de trahison, deux pincées de mensonge et c'est toute la controverse sur les rapports de l'être humain avec la vérité qui entre dans la danse…
- Tu en oublies les joies de l'adolescence !
- Tu as raison, elles se surajoutent et c'est un élément qui sera sûrement loin de faciliter la vie des protagonistes j'ai l'impression !
- Comme tu le vois. Bon, ça va nous faire un week-end chargé tout ça, heureusement qu'on a le lundi de Pentecôte pour s'en remettre…
- Sauf si tu veux aller revoir Frozen river une seconde fois !
- Finis ta glace au lieu de dire des bêtises et viens vite te rasseoir, c'est le fin moment !
- J'arrive !
Edito - 18 mai 2009
- Déjà l'entracte ! Je n'avais pas vu le temps passer !
- Que veux-tu ? C'est toujours comme ça quand le film est bien choisi, tu viens boire quelque chose ?
- Volontiers, et je jetterai bien un coup d'œil aux films de la semaine prochaine en passant…
- Ça sera déjà la fête du cinéma ?
- Non, la fête du cinéma romand, ça sera du 5 au 7 juin, entre nous, j'ai déjà été voir la programmation, j'en salive !
- Arrête, je deviens jalouse ! Parle-moi plutôt du week-end prochain va, ça nous fera patienter…
- Bien mieux que patienter ! Ce sont quand même des petits bijoux qu'on nous présente là, déjà pour commencer Le déjeuner du 15 août…
- C'est italien non ?
- Oui, et digne des plus grandes comédies d'après ce que j'ai lu et entendu…
- Et l'autre ?
- Ponyo sur la falaise près de la mer ?
- Celui-là même.
- C'est un dessin animé japonais bourré de poésie à ce qu'il paraîtrait
- Et tu en penses quoi à première vue ?
- Disons que… que ce soit par le rire italien ou le conte asiatique, on pourrait croire que le propos est de revendiquer pour chacun la liberté de vivre son propre statut…
- A savoir ?
- Le petit poisson rouge veut sortir de la mer, même au risque de provoquer un tsunami, pour accéder au statut de petite fille…
- Un genre de petite sirène à l'asiatique alors ?
- Éventuellement, mais avec des enjeux différents et néanmoins très intéressants.
- Et pour le déjeuner du 15 août ?
- Ce n'est peut-être pas un hasard si cet homme doit s'occuper de ces femmes pendant une période où, religieusement parlant, une simple femme, pire, une fille mère, a troqué son statut pour celui de mère de Dieu !
- Là tu vas fort ! Mais c'est intéressant comme démarche…
- Et notre héros va recevoir, le temps d'un week-end, plusieurs mères qui n'ont pas forcément, ni de près, ni de loin, ce statut là…
- Et que va-t-il devenir ? J'ai l'impression qu'il porte aussi le monde sur ses épaules celui-là… ne va-t-il pas y risquer sa santé ?
- Peut-être, on verra bien s'il arrive à transcender tout ça…
- Oh, avec un zeste d'humour…
- Celui qui "sauve" tout ?
- Oui. Dis donc, à propos de zeste qui sauve, si on regagnait nos places ?
- Bonne idée, d'ailleurs, ça sonne…
Les échos de l'entracte
- Bonsoir, on prendra volontiers deux thés nature s'il vous plaît !
- Voilà une fin de semaine qui s'annonce pleine de promesses, tu ne trouves pas ?
- Oui, à voir l'affiche de Face au juge, je ne sais pas trop si j'aurais envie de me retrouver devant ce juge là, il m'a l'air bien sévère tu ne crois pas ?
- Peut-être, mais c'est un peu le métier qui veut ça et nous, on va en profiter pour en apprendre un peu plus sur la nature humaine et ses motivations par le biais de ses déviances sociales...
- Tout un programme !
- Je trouve aussi, sans compter que la vie est bien faite (ou la programmation) parce que le films suivant, Le Liseur, enchaîne directement sur des cas de société assez difficiles...
- Et d'après ce qu'on a vu ce n'est pas sa première tentative.
- Non, déjà dans "Billy et Elliot", Stephen Daldry nous racontait l'histoire d'un pseudo boxeur côté cour qui s'entraînait à la danse classique côté jardin...
- Et là, il nous parle d'une séductrice coté jardin qui aurait été une gardienne de camp nazi côté cour...
- Autrement dit une personne qui travaille dans les transports publics le jour et dans les transports privés la nuit, c'est ça ?
- C'est ça, mais plus encore puisque cette même personne aurait également ce passé très sombre de matonne.
- Comme quoi l'être humain reste un animal d'une complexité désarmante...
- Je me demande ce que ferait notre juge face à ce personnage ?
- Je ne l'envie pas ! Ça doit être difficile de juger au présent un acte, si terrible soit-il, qui a eu lieu si loin dans le passé; d'autant que la personne a eu largement le temps de changer, d'évoluer, comme cette Hannah par exemple qui, de gardienne de l'horreur est devenue gardienne des délices de l'amour...
- On est alors confronté à un sacré dilemme entre les déviances sociales d'une personne à une certaine époque et ses accomplissements à une autre période de sa vie. De ce qui s'est passé entre deux, un juge ne sait pas grand chose et il doit pourtant se prononcer et définir une vie entière d'aujourd'hui, donc "du présent" sur un acte du passé... Drôle de grammaire non ?
- Moi, ça me donne le vertige et je me réjouis de voir comment Monsieur Daldry va nous traiter ça !
- Et Michel Bühler ... ancien instituteur côté cour et chanteur côté jardin, devenu aujourd'hui un excellent artiste côté cour et côté jardin ?
- Un écrivain non ? Mais bon, ça tu pourras le lui demander toi-même puisqu'il sera là !
- Et tu tâcheras d'être à l'heure pour une fois, je ne voudrais pas rater ce plan fixe sur lui !
- Ça sonne, on y retourne ?