Il n'y a (enfin) plus de neige... mais c'est Noël quand même !
En avril ne te découvre pas d'un fil, en mai... va à toutes les assemblées ! Et donc, nous avons eu le plaisir de nous retrouver aux Assemblées Générales le 1er mai dernier. Après les blas-blas administratifs d'usage, d'où il appert que sans être forcément bénéficiaires à 400% les affaires ne vont pas si mal quand même, nous eûmes l'extrême plaisir d'entendre la bonne nouvelle suivante, je cite :
En partenariat avec différents cinémas associatifs, le Réseau des Villes de l’Arc jurassien (RVAJ) a donné naissance cette année à la première édition du «Passeport Cinéma». En plus de la possibilité d’acquérir un billet d’entrée au demi-tarif dans les 12 cinémas partenaires, le Passeport Cinéma permet à son détenteur de bénéficier d’un rabais de 50% sur 34 activités culturelles, touristiques, sportives ou culinaires, sélectionnées avec soin en fonction des spécificités des différentes régions. L’occasion rêvée de découvrir les différents cinémas associatifs et de peut-être gagner une année de gratuité dans la salle de votre choix. Le Passeport Cinéma est en vente auprès de tous les cinémas et communes partenaires, ainsi que dans les Offices du Tourisme «Jura trois lacs». Pour toute information: www.passeport-cinema.ch
Pour un beau cadeau, c'est un beau cadeau non ?
L'autre bonne nouvelle a été d'apprendre l'installation d'une boucle magnétique pour les appareils des personnes malentendantes. On nous a dit que toutes les personnes concernées avaient été avisées, mais je trouve que ce genre d'information n'est jamais assez relayée, alors je fais un bis... si ça peut rendre service à une seule personne de plus... j'en serai ravie !
Et dès que vous aurez acquis votre passeport, c'est à dire ce soir même, vous pourrez l'utiliser déjà pour aller voir La fille du régiment. Un opéra en deux actes qui raconte les aventures de la marquise de Berkenfeld. La pauvrette se rendant en Autriche est terrorisée par une fusillade qui vient d'éclater et se réfugie avec son valet Hortensius dans ? Vous le saurez tout à l'heure...
Le film de demain soir, Perfect Mothers, a ceci de particulier qu'il est l'un des derniers à avoir été tourné en 35mm format scope... nonobstant ce détail passionnant, la légende veut que cette histoire ait été racontée, une nuit (de pleine lune ? ça serait cool), dans un bar (louche), par un jeune homme (pur), à Doris Lessing qui en a fait un livre (...), lequel livre est devenu le film que vous allez apprécier ce soir. Il s'agit donc d'une histoire vraie; mais ne sont-elles pas les plus passionnantes ? Tenez, la mienne par exemple...
The Place Beyond the Pines parle (pour changer des relations mère/filles) d'une relation père/fils. Une grande partie du film a été tournée en décors réels à Schenectady dans l'état de New York. Le titre vient du nom mohawk (iroquois) de cette ville ; en effet, "Schenectady" signifie "beyond the pine plains" (l’endroit qui se trouve au-delà des pins). Une fois de plus, on ne finira pas la journée idiots...
Viramundo – que nous aurons le plaisir de voir dimanche soir en présence du réalisateur M. Pierre-Yves Borgeaud - est l'histoire d'un voyage sur trois continents, l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Asie, reliés par une histoire semblable autour de la colonisation européenne, et dont les conséquences sont encore prégnantes aujourd'hui (notamment au Brésil). La musique - celle de Gilberto Gil entre autres - s'impose elle-même dans le film comme un nouveau lien entre ces diverses parties du monde.
Eric Judor explique que le côté un peu "loser" du personnage de Tado - Tad l'explorateur - l'a beaucoup séduit : "Il n’est vraiment pas très doué, il n’a aucune connaissance ou compétence, et pourtant il se rêve explorateur comme son père. Il a très envie que celui-ci soit fier de lui. Il a un caractère combatif et met toute son énergie pour être à la hauteur de sa mission. C'est un imposteur sympathique ! Il ne fait rien de manière malveillante ou calculée. En voilà un chouette programme pour notre dimanche après-midi... Papa pourra aller au cinéma avec les enfants (après avoir fait la vaisselle) pendant que Maman fera la sieste !
Le réalisateur de l'Ecume des jours, Michel Gondry, raconte avoir découvert pour la première fois le roman de Boris Vian alors qu'il était adolescent, sur les conseils de son frère aîné : "Difficile de savoir ce qu’il reste de ma première lecture, de faire la part du souvenir réel et du souvenir reconstitué. Une image : la boucherie à la patinoire… C'est drôle, moi aussi c'est la scène qui m'a le plus frappée; je me réjouis de voir comment elle aura été traduite à l'écran.
Inch Allah, que nous verrons le 18 mai, s'intéresse aux conséquences que peut avoir une guerre sur une personne étrangère et à priori non concernée par le conflit : "À quel point un conflit qui ne nous appartient pas peut-il devenir le nôtre ?"
Je vous ai déjà parlé de Win Win et des Croods dans un précédent édito; n'oubliez pas le rendez-vous de la prunelle de vos yeux mercredi 22 mai à la Lanterne Magique et, pour terminer ce superbe programme, on nous propose Gatsby le Magnifique (qu'on ne présente plus !) et La maison de la radio. L'une des idées de ce film-là consiste à dévoiler la multitude de métiers qui cohabitent dans une seule structure immobilière: les locaux de Radio France. Nicolas Philibert précise : "C'est un lieu que font vivre des centaines de journalistes, techniciens, producteurs, secrétaires et documentalistes, sans compter les personnels chargés de son entretien, de sa gestion, de son développement et de sa promotion, ni les dizaines d’invités célèbres ou inconnus qui s’y rendent chaque jour pour participer ou assister à l’enregistrement des émissions"... moi ça m'impressionne tout ça et vous ?
Bons films !
Christina