Programme du mois
Un mois de cinéma plein de promesses
Je ne sais de nouveau plus où donner de la tête pour mon édito tant le choix est riche. Merci à notre programmatrice de charme! Première personnalité féminine du Canton, osons le dire! (sans aucun parti pris comme d'habitude).
Lanterne magique cet après-midi avec l'homme qui rétrécit. J'en parle, malgré mon (léger) retard pour poster ce texte, car je me suis surprise à rire toute seule, tout à l'heure, en pensant que mes week-ends seraient un tantinet plus légers en corvées lessives si mes adorables bambins rétrécissaient aussi! Marrante également cette anecdote lue sur AlloCiné : Lee Child, l'auteur de la saga "Jack Reacher" a confié que le nom de son personnage, "Reacher", lui vient d'une expérience personnelle assez insolite. En effet, l'auteur est très grand et souvent, quand il fait ses courses au supermarché ou à l'épicerie, des personnes lui demandent d'"atteindre" ("to reach" en anglais) pour eux le haut des étagères afin de prendre un produit inaccessible. Sa femme lui disait que si ses bouquins ne se vendaient pas, il pourrait toujours être "reacher" dans un supermarché. Je me demande si ça rapporte autant? J'ai lu aussi que si la première partie du film Tabou avait été tournée en suivant le scénario, la seconde en revanche, a laissé une grande place à l’improvisation des acteurs. J'ai appris encore que toutes les peintures présentes dans Renoir ont été réalisées par Guy Ribes, célèbre faussaire qui imitait le style des plus grands maîtres de la peinture comme Chagall, Picasso ou Matisse. Il fut condamné en 2004 à trois ans de prison et contacté par Gilles Bourdos à sa libération. Voilà une reconversion plutôt réussie! Quant au film Une estonienne à Paris, le réalisateur estonien Ilmst Raag explique que l'histoire est inspirée de celle de sa propre mère : "Ma mère était déprimée et perdue jusqu’à ce qu’on lui propose d’aller à Paris pour s’occuper d’une vieille dame estonienne très riche. A son retour, elle était transformée." Personne ne nous dit, par contre, si les deux vieilles dames avaient le même caractère... J'ai lu encore, que Tom Savini, qui campe Chaney dans Django Unchained, est principalement connu pour sa carrière de maquilleurs effets spéciaux. Surnommé "Le parrain du gore", Tom est un collaborateur fidèle de George A. Romero pour qui il a signé les effets spéciaux du Jour des morts-vivants et de La nuit des morts-vivants entre autres... Le film Au-delà des Collines, s’inspire de faits réels. En effet, Cristian Mungiu se souvient qu’en 2005, une jeune nonne était morte suite à un exorcisme dans un couvent en Moldavie. Le prêtre, qui l'avait séquestrée et privée d'eau et de nourriture, avait été condamné par la justice à 7 ans de prison et excommunié de l'église orthodoxe. Cet évènement ayant fait la une des journaux, la pratique de l'exorcisme a été interdite par la suite. Interdite? oui mais... Que dire de plus sur War Witch (Rebelle) que tout ce qui a déjà été tellement bien dit? Nous en apprendrons un peu plus sur le destin des enfants-soldats... au travers de cette jeune actrice de talent, Rachel Mwanza, plusieurs fois récompensée pour sa magnifique performance. Tout comme la fascinante Quvenzhané Wallis découverte dans Les Bêtes du Sud Sauvage, Rachel aurait été approchée dans la rue par le réalisateur qui, bien sûr, ne tarit pas d'éloges à son sujet! Avant de se lancer dans l’aventure de Chasing Mavericks, l'acteur et producteur Gérard Butler ne connaissait que les rudiments du surf. Il s’est donc entraîné pendant plusieurs mois avec des surfeurs professionnels afin de rattraper son niveau. Ça ne l'a pas empêché d'avoir un accident pendant le tournage au cours duquel il a bien failli laisser sa peau (c'est pas un beau cliché de cinéma ça? et pourtant c'est du vrai de live!) Pour convaincre John Lasseter que Le Monde de Nemo pouvait être le nouveau projet des studios Pixar, Andrew Stanton lui a préparé une salle pleine à craquer d'éléments de développement visuel et fait une présentation complète de plus d'une heure, au terme de laquelle Lasseter lui a simplement répondu qu'il avait été convaincu dès que le mot "poisson" avait été prononcé. Honnêtement, j'aurais pas aimé! Si de nombreux critiques ont cru voir un rapport entre l'histoire de The Master et celle de Ron Hubbard, le fondateur de la Scientologie, ce n'est pas le cas de Paul Thomas Anderson qui prétend avoir eu une approche psychologique et non pas sociologique... Par contre, l'église de Scientologie a vu, elle, trop de ressemblance entre ce film et la naissance de son mouvement. CQFD?
Quand je vous disais que le mois de février serait plein de promesses!
Bons films!
Christina
Dans la douceur de janvier...
Heureusement que le temps change dès demain; il fait presque trop chaud pour aller au cinéma, vous ne trouvez pas ? Et ça serait bien dommage au vu du programme passionnant qui nous attend ces prochaines semaines. Manifestement, Thérèse Desqueyroux ne connaît pas, elle, le secret du contentement. Et elle risque de se retrouver bien seule pour avoir rêvé trop haut. Pourtant c'est bon de rêver, quand c'est à bon escient. Avec L'odyssée de Pi, les occasions de rêver ne vont pas manquer. Imaginez... L'entière conception du film a duré cinq ans et demi, dont un an, juste pour la préparation. Imaginez... Rien que pour reconstituer numériquement la fourrure du Tigre, il aura fallu mobiliser 15 personnes pour concevoir les dix millions de poils du fauve. Et je ne parle pas des autres décors ! Après l'avoir vu, ce film, et la tête encore pleine d'étoiles... nous serons conviés à une Soirée Spéciale Cinéma Kurde. Le réalisateur - Sami Solmaz - nous présentera son film Témoignages de guerre et sera disponible pour répondre à nos questions. Suivra un succulent buffet puis nous terminerons la soirée avec Bahoz - La tempête - septième fiction de Monsieur Kazim Öz. Nous verrons si, comme le magicien quasi-éponyme, il nous donnera des clés sur la manière de changer le monde.
Le week-end suivant nous proposera un très sympathique mélange des genres. Une comédie dramatique : De l'autre côté du périph pour bien finir la semaine; un film à prise directe sur nos consciences : La Chasse, qui nous rendra juste mûrs à point pour apprécier le magnifique Samsara qui suivra. Un film à regarder comme un rêve. Ou comme une prière, c'est selon. Et au milieu de toutes ces expériences, Les mondes de Ralph. Ou comment faire dérailler le monde dès qu'on ose sortir des sentiers battus. Un film qui va plaire à tous les amateurs de jeux vidéos (mais pas que). Je me suis laissé dire, à propos de ce film, que le travail le plus difficile a été de rendre la nourriture, présente dans les différents univers, appétissante et délicieuse. Et aussi qu'on compte 188 personnages différents (pour 40 à 60 dans les autres films de ce genre) et 70 décors (au lieu de 25 environ et en général).
Sans m'empêcher de vivre ce que j'ai à vivre entre-temps... J'avoue que j'attends avec impatience la fin du mois. Et pas pour les raisons habituelles, non, mais pour enfin voir L'homme qui rit, et aussi Les Bêtes du Sud Sauvage en commençant, jeudi 24, par le très intéressant Trois frères à la carte de Silvia Häselbarth. Je suis toujours profondément touchée chaque fois que j'ai l'occasion de toucher du doigt (ou de l'oeil!) la part lumineuse de mes contemporains. Et lumière il y aura encore, sur les traces de Hushpuppy, partie à la redécouverte de sa mère, au milieu des bêtes du sud sauvage... Et lumière il y aura toujours dans le film de Jean-Pierre Améris. La beauté est l'élément fort de son film et il nous déclare à ce sujet : "C'est l'aveugle qui voit la beauté". Selon Victor Hugo, auteur de l'Homme qui rit; "Ce n'est pas le regard objectif, c'est l'âme qui doit voir la vraie beauté".
Bonne Année !
Bon films !
christina
Vivre Noël autrement...
Échec et mat ! Chaque année je me dis que je vais essayer de vivre un Noël inoubliable de bonté, de gentillesse, de partage, d'amour donné inconditionnellement. Chaque année je me rends compte de ma faillible humanité.
Heureusement qu'il y a eu, au cours de l'année, des films qui m'ont fait rêver parfois, avancer quelquefois, grandir peut-être. Un peu. En tout cas des films où, pendant le court instant (1 h 30 environ ?) où je les ai regardés, je me suis dit : "Oui, c'est bien, c'est beau, c'est vrai" et ça m'a donné envie de devenir meilleure.
Bien sûr il y a Noël. Jésus. Marie et Joseph. L'âne et le boeuf. La crèche et toutes ces jolies choses. Si c'était vrai chantait Jacques Brel (j'ai failli écrire Jacques Bref, comme quoi... je suis un peu influencée ces jours). Mais bien sûr que c'est vrai et j'y crois dur comme fer. Seulement il y a le temps qui passe et il y a la mémoire et les deux qui ne vont pas très bien ensemble. Parfois. Alors, quand je repense à Extrêmement fort et incroyablement près, Hanezu, Ceci n'est pas un film, Amour, Amador... qui sont autant de petits cailloux-souvenirs blancs sur le chemin de mon année... quand je repense à toutes ces femmes, à tous ces hommes, qui se battent, qui se rebellent, qui nous ouvrent les portes de l'espoir, qui distribuent de l'amour, du rire, des émotions... quand je reçois tout cela en pleines mirettes, franco de port et sans emballage, oui, tous ces cadeaux de la Vie... alors je me dis que l'humain n'est peut-être pas si mauvais que ça, après tout.
Noël c'est aussi un moment tout particulier de reconnaissance et de remerciements. Il y a toujours cet instant de grâce où le simple fait de chercher à faire plaisir à l'autre me remplit de l'amour que je lui donne. Du coup j'ai envie de dire MERCI à la terre entière et, sur cette page, en particulier à ceux qui sont les artisans de mes joies hebdomadaires.
MERCI donc, cette année encore, à Adeline, Vincent, Nicolas, P.-A, Sébastien, Claude, Dominique, Paul, Anne, et tous ceux que je côtoie sans les connaître et qui oeuvrent, en coulisses, pour nous faire rêver, réfléchir, rire, pleurer, aimer, frissonner et... manger ! MERCI pour le partage de votre passion. MERCI pour cet immense travail semaine après semaine, MERCI pour cet engagement, cet investissement de vos personnes et de vos énergies !
Je m'en vais de ce pas télégraphier à Stockholm pour exiger la nobélisastion du Royal ou tout au moins son homolagation en tant qu'institution d'utilité publique ! En attendant, j'espère que vous avez tous voté pour Adeline, notre personnalité vaudoise la plus méritante de 2012 ! Il va sans dire que je ne suis pas de parti pris ! (mon numéro ccp est au verso de cette page...).
Vous aurez remarqué le silence assourdissant de cet édito en ce qui concerne sa partie purement cinématographique ! C'est parce que je sais que vous trouverez sur ce site, soigneusement installées par Nicolas, toutes les informations concernant les films présentés pendant ces fêtes. Pour ma part, je me réjouis déjà de savourer (entre autres) "All you need is love" de Susan Bier, No more honey de Markus Imhoof, Tango libre (le coup de coeur) de Frédéric Fonteyne (avec Sergi Lopez!), Populaire (sûrement un autre coup de coeur) de Régis Roinsard et bien sûr, Ernest et Célestine, de Benjamin Renner, la dernière petite merveille de ces fêtes 2012.
Et puisque, manifestement, la fin du monde n'est pas pour tout de suite, puisque, définitivement, nous sommes condamnés à passer encore quelques belles heures de détente tous ensemble, je vous (nous) souhaite à tous de magnifiques fêtes et une bonne et heureuse année 2013 !
Bon films!
christina
Cinéma nostalgie...
De Jean-Jacques Rouseau avec Ma nouvelle Héloïse, à Stars 80, en passant par The Sapphires (en avant première!), quelle jolie promenade dans "Le bon vieux temps" on nous propose au Royal pour cette période de pré-Noël! En espérant que les Mayas nous fichent la paix comme disait l'autre et/ou que la météorite tombe ailleurs! Au fait, si elle tombait sur la lune, qu'est-ce que ça changerait pour nous? A part nous permettre de visionner un nouveau film catastrophe dans un an? Il paraît qu'en France voisine, on va ouvrir les bâtiments inoccupés aux SDF pour qu'ils puissent passer l'hiver au chaud. Est-ce qu'ils vont faire la même chose ici avec tous les palaces déserts de la rivière vaudoise? En attendant ne manquez surtout pas ce rendez-vous avec Monsieur Reusser et son actrice principale! C'est ce soir à 20 h!
Quand on lit le synopsis de Vincent Adatte sur Skyfall, on a presque envie de sortir nos mouchoirs... Effectivement quel spectaculaire Bond en avant que cette tombée de (haut)-ciel ! Pauvre Danny Boy avec tous ces méchants qui lui veulent du mal ! Tant pis, moi c'est pour Judi Dench que je viens cette fois. Samedi, le Film sur l'Union Instrumentale de Ste Croix sera suivi d'un (comme toujours) somptueux buffet! A vos binious et... à vos fourchettes! Ce que j'ai appris sur les potins-de-la-toile à propos des Sapphires, c'est que c'est le premier film pour lequel on a obtenu l'autorisation de tourner sur la guerre du Vietnam et à Ho-Chi-Ming Ville depuis dix ans! Certaines remises en question ont du mal à se faire on dirait. Ça va être chaud et c'est tant mieux, parce que juste après nous aurons tout le temps de nous rafraîchir devant Hiver Nomade et les aventures de Carole et Pascal avec leurs huit cent moutons. Quand je regardais par la fenêtre tout à l'heure, je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'ils étaient drôlement courageux. Bon, huit cent moutons ça réchauffe, on est bien d'accord, mais s'ils prennent toute la place sous la bâche on fait comment hein? Et pour chanter Figaro-ci, Figaro-là et pom et pom et pom et poooom sous la douche, ça ne soit pas être évident dans le Gros de Vaud! Attention, ça sera mercredi 12 à 19h30 Les Noces de Figaro, à ne manquer sous aucun prétexte! Et ceux qui souhaitent qu'on monte le son ne doivent pas hésiter à le dire surtout ! L'équipe du Royal est là pour vous rendre la vie confortable!
Si je continue à bavarder comme ça, je n'aurai pas fini mon édito avant demain matin (dans un quart d'heure en fait). Alors je vais prendre des raccourcis; Frankenweenie; j'en ai déjà parlé la dernière fois, Les recommandations de M. Kuka aussi, j'espère qu'il vous a plu autant qu'à moi? J'ai eu un aperçu des Enfants loups Ame & Yuki, mais j'avoue que je ne saurais mieux en parler qu'Adeline dans son synopsis. Elle en connaît un rayon sur l'amour inconditionnel, la réflexion profonde et les notions de choix! Tout est dit! Pour ceux qui ont un tout petit peu de peine à s'organiser; je pense qu'ils seront très vite rassurés et édifiés devant A glorious mess. Je ne rajoute rien... la coupe est pleine!
Il aura fallu un an aux six sociétés spécialisées dans les effets spéciaux pour créer l'impressionnante séquence de dix minutes du premier raz de marée de The impossible. J'ai lu quelque part que nous n'avions pas juste affaire à un film de survie, non, le film soulèverait également la question de savoir pour qui on veut survivre et de quelle manière; vous voilà prévenus... Certains d'ailleurs ne se posent plus la question si on en croit l'excellent documentaire de Michel Christen: Chronique d'une mort oubliée. Voilà qui va nous aider à porter un autre regard sur tous les solitaires qui nous entourent, dont certains que nous connaissons bien. Mais... les regardons-nous vraiment? Et pas seulement à Noël? Le réalisateur sera présent aussi et il pourra peut-être nous dire si quelque chose a changé depuis le film.
Je me réjouis de voir le résultat du travail de Monsieur Affleck pour son film Argo. Je me suis laissé dire qu'il tenait tant à ce que ses acteurs revivent ce que leurs personnages avaient vécu, qu'il les a enfermés pendant une semaine dans l'immeuble qui servirait d'ambassade, sur le lieu du tournage. Il les a obligés à porter leurs "costumes" et les a coupés du monde en les privant de tout téléphone, ordinateur, tablettes et autre support dont le nom commence par i...
Bon films !
Christina
Sans titre...
Ô le doux mélange... je viens de visionner un excellent documentaire de la BBC qui me parle de tous les produits chimiques qui se baladent dans (et à) mon corps défendant, qui bousillent mes neurones, mes hormones, qui jouent avec mes équilibres divers en la matière... et le premier film que je voudrais présenter, Sâdhu, parle d'un Saint Homme, en recherche d'ascèse et de vérité, qui a vécu huit ans dans une grotte et qui cherche toujours un sens à sa vie. J'allais titrer mon édito "Planète schizophrène" pour montrer que notre mère la terre a bien plusieurs personnalités... et Tata Wicky me dit que cela n'a rien à voir. La schizophrénie largement utilisée à tort et à travers, dans le cinéma entre autres, pour l'expliquer, n'est pas du tout synonyme de personnalités multiples. A suivre...
Pour ne pas vous retrouver démuni face à certains termes utilisés dans le film Looper (vendredi soir), voici un petit lexique pour briller en société : en premier lieu, un Looper est un tueur de seconde zone qui travaille pour la mafia du futur. Ses victimes sont envoyées à son époque et il est chargé de se débarrasser de leur cadavre. On croisera également des personnages appelés les portes-flingues ; ce sont des gangsters beaucoup mieux entraînés et chevronnés. Ils détestent les Loopers qu'ils considèrent comme des incompétents. On entendra ensuite parler de Métapsychiques. En 2040, environ 15% de la population a développé des facultés métapsychiques. Il ne s'agit pas d'un réel pouvoir mais plutôt d'un don banal et peu utile, qui sert surtout à frimer. Enfin, les Loopers utilisent une arme spéciale pour tuer leurs victimes ; cette arme, appelée mousqueton, s'avère pratique pour des tueurs peu doués comme les Loopers car elle permet de tuer une cible facilement à une distance de seulement quelques mètres. Intéressant non ?
Dans un registre un peu différent, mais toujours sur le thème de la bagarre, nous aurons le plaisir d'en prendre plein les yeux et les oreilles avec Les Troyens dimanche matin. Mon inculture est grande dans le domaine de l'opéra; je suis donc allée voir de quoi il s'agissait. Les premières lignes annoncent la couleur. Cassandre attend... on nous apprend que d'une part elle est dotée du don de prophétie et que d'autre part elle subit la malédiction de ne jamais être crue... ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?
Ne manquez surtout pas la Soirée Espagnole de dimanche (18) soir! Lecture de poésie, chants espagnols, buffet qui ne pourra qu'être extraordinaire (on sera encore sur les photos n'est-ce pas Adeline?) et le film Amador en coup de coeur. Je ne vous en dis pas plus, ce film est un nouveau petit bijou !
Le week-end suivant, après la deuxième partie des Révélation de Twilight, Nous aurons droit à une autre pépite cinématographique: Les recommandations de Monsieur Kuka, une petite merveille du genre, qui redonne du sens au rire... et qui sera suivi par Courage, un film dramatique aux remises en question nombreuses. Le dimanche 25, aura lieu une soirée Femmes dans le Monde avec un repas proposé par le Zonta Club. Il sera suivi du film Forbidden voices (Voix interdites) et parlera encore une fois de courage mais dans un autre domaine cette fois. Et Novembre se terminera en beauté avec Frankenweenie, de notre cinéaste préféré Tim Burton... J'ai eu beau dévorer le casting, je n'y ai pas trouvé sa blonde, la magnifique Elena Bonham-Carter. Un bébé pour Noël ? Quoi qu'il en soit, le film sera fantastique et tout à fait digne de Mary Shelley d'après le peu que j'en ai vu. Pour The end of time, il faudra nous contenter du seul synopsis de Vincent Adatte. Mais tout y est dit ! Mesdames, ne venez pas seules, ce film va, à coup sûr, passionner vos maris, vos amants et tous ceux qui aimeraient l'être !
Un plan parfait que ce film éponyme... à savourer avant le brunch au Jeudi 12 (réservez, c'est plus sûr!), j'ai comme l'impression que la belle Diane Kruger n'est pas la seule à subir une "maléditionne"...
Bon Films!
Christina
Et vive La Nuit du Court Métrage !
J'hésitais à faire un texte entier simplement avec la distribution de ce mois dont quasiment tous les titres sont évocateurs. Mais j'ai peur de me ramasser une veste. Tranquille! me suis-je donc dit, de toutes façons, on n'a encore rien vu. Rions un peu en attendant; bien au chaud dans la maison. Tant qu'il y a des contes autour de minuit et qu'on reste dans le secret des fées...
Non, ça ne va pas du tout! Et ça ne veut rien dire... alors même que j'avais relevé deux ou trois choses intéressantes au sujet des films que nous allons pouvoir déguster en ce milieu d'automne, entre deux morceaux de tarte à la courge. Le point phare en sera, bien entendu, LA NUIT DU COURT MÉTRAGE! Je me réjouis déjà de découvrir les merveilles qui nous y seront proposées !
Mais avant cela, nous apprécions notre chance... En effet, le second jour du tournage de Resident Evil, une plateforme s'est effondrée sur le plateau. Résultat; seize blessés, heureusement pas trop graves et un léger retard. Après ça, on ne pourra plus dire que les acteurs ne se "donnent" pas à fond pour nous !
J'ai remarqué aussi que ce même week-end nous aurons droit à un très joli mélange des genres. Entre le très ludique (mais pas que) Astérix et Obélix, le très joli (mais pas que) conte de Kirikou, le très actif Resident Evil mais aussi le très profondément instructif (en présence du réalisateur!) Une veste bien tranquille. L'autisme est un continent à soi tout seul et j'ai comme l'impression que nous sommes loin d'en avoir fait le tour! Monsieur Giger va nous donner la possibilité d'en savoir un peu plus.
J'aime définitivement bien le principe du film Elle s'appelle Ruby... Je doute que ça fonctionne pareil à la maison, mais j'ai bien envie d'essayer pour voir... En regardant la bande-annonce de Vous n'avez encore rien vu, j'ai été fascinée par le regard des acteurs. J'ai hâte de confirmer mon à priori positif en la matière, juste avant la Nuit du Court Métrage aux "accroches" plus alléchantes les unes que les autres. Qu'est-ce qui se cache derrière Best of Switzerland ? Rions un peu ? Mandima mon amour et Autour de Minuit ? J'espère que Sébastien aura refait les stocks de café !
De l'épiaire-laineuse... c'est la plante "couvre-sol" qui a servi de modèle aux dessinateurs pour réaliser le costume de Clochette et de ses consoeurs... Ce n'est pas cela le Secret des fées bien sûr, mais c'est un bon début non ?
Début novembre s'annonce un brin préoccupant. Avec Ted, nous apprendrons ce qu'il ne faut pas offrir à nos enfants pour Noël. Avec Dans la maison, nous inspecterons plus sérieusement les carnets scolaires de nos chères têtes apprenantes. Avec Amour, nous nous demanderons s'il est possible de, et si oui, comment, gérer la souffrance quelqu'un qu'on aime et last but not least avec Hiver nomade, en présence du réalisateur, nous aurons droit à une magnifique leçon de vie avec et dans la nature, qui je l'espère, grâce à ce film, fera des émules. Surtout n'oubliez pas de réserver votre brunch!
Bon films!
Christina
Allume-moi... Royalement !!!
Chaud chaud chaud, l'automne sera chaud à Ste Croix... Chaud et... zut, j'ai oublié !
Mais commençons par le début. Allo-potins me raconte que pour réaliser son film Turn me on, Goddammit, Jannicke Systad Jacobsen a préféré choisir des jeunes comédiens débutants provenant de la région dans laquelle se passe l'histoire. Une histoire assez drôle, mais pas seulement puisqu'elle s'attache également à montrer, en profondeur, l'intensité des expériences vécues à l'adolescence. Et ceux qui ne l'ont pas oublié... en savent quelque chose !
Un mois d'octobre sous le signe des montagnes russes puisque nous passerons des joies de l'adolescence à la fracture sociale, bête et brutale. Sans emploi, alcoolique, divorcé et ruiné, voilà qui fait beaucoup pour un seul homme ! Nonobstant ces futilités, ma main au feu que notre héros saura se battre en grand Seigneur pour retrouver l'enfant chère à son coeur ! Et comme la moitié des comédiens (plus le réalisateur) n'aiment pas (trop) le foot, je me réjouis de pouvoir évaluer ces rôles de composition ! On se reposera dimanche avec la rediffusion de l'Etrange pouvoir de Norman n'est-ce pas ?
Dans un registre beaucoup plus sérieux A perdre la raison évoquera le trop plein d'amour et ses conséquences, la dette affective par exemple mais aussi les liens pervers, les dysfonctionnements familiaux et la difficile question des limites... Le film nous fera réfléchir également sur « l'inexplicable » et sur la perception de la réalité au travers de notre propre regard.
Est-ce que vous aurez encore faim pour le brunch Royal qui vous sera proposé dimanche 7 octobre, après avoir savouré l'angoissant thriller d'André Baiz Inside (La cara oculta) ? Je demande à voir.
Pour ceux, et j'en suis, qui ne sont pas venus à la Fête du Cinéma, ne manquez pas l'occasion de cette rediffusion de Hope Springs le jeudi 11. Le 12 octobre, nous aurons le plaisir d'accueillir Madame Corina Casanova, Chancelière de la Confédération. Je suis allée faire un tour chez Google-San pour savoir en quoi consistait cette fonction. Bon, impressionnant; j'espère seulement que le tapis rouge sera assez long ! Bien sûr tout le monde sera le bienvenu, d'autant que Madame la Chancelière parlant couramment six langues, elle pourra répondre à toutes les questions ! Et peut-être aussi nous dire si un coffret avec l'intégrale du magnifique travail de Daniel Schmid est déjà, ou sera bientôt, disponible ?
Après ce début d'automne prometteur, Quelques heures de printemps... Qu'est-ce que vous croyez ? Je n'allais pas la louper celle-là !!! Quoi qu'il en soit, je me réjouis de voir (ou revoir) ce film de Stéphane Brizé. Une question dans la bande annonce m'a interpellée quand le docteur demande: avez-vous eu une vie heureuse ? Je suis sûre que c'est Kirikou qui a la réponse puisqu'il aide les hommes et les femmes, mais il faudra attendre le lendemain pour le savoir... juste avant Laurence Anyways à voir ou à revoir.
Trois nouveautés cette avant-dernière semaine d'octobre. David et Madame Hansen pour commencer. Avec Isabelle Adjani en lieu et place de Monsieur Delon, pressenti pour le rôle dans un premier temps, puis divergeant opinionnément par la suite... Ce qui a obligé Alexandre Astier à réécrire son scénario entièrement ! En fait, c'est un documentaire très joliment intitulé : Une journée disparue dans le sac à main, qui lui a donné cette idée d'un personnage alternant entre conscience aiguë et état d'amnésie. Je me suis laissé dire aussi que Monsieur Astier avait une très intéressante théorie sur les parfums de glace... soyez vigilants. Astérix et Obélix: Au service de sa majesté nous proposera Edouard Baer dans le rôle d'Astérix. Môssieur Depardieu dit de lui qu'il aime son côté dandy, un peu arrogant, propre à l'image qu'on se fait du français... moyen ou pas moyen?
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.. les souvenirs et .... l'idée d'un robot conçu pour veiller sur les personnes âgées est venue à Jake Schreier en voyant comment le Japon s'occupait de ses seniors. En est résulté Robot and Frank, un très joli (et très amusant) conte sur un sujet préoccupant. En outre, on aura le plaisir de revoir Liv Tyler, fille adoptive du génial musicien Todd Rungren, et excellente comédienne de surcroit !!!
A tous un très bel automne !
Bon films !
christina
Télécharger le programme du 4 au 21 octobre 2012
Fais-moi ton cinéma ! D'un film à l'autre...
Total recall, mémoires programmées. Rien que ce titre vaut tout un roman. Imaginer qu'on me greffe dans le cerveau une puce avec la mémoire de quelqu'un d'autre... Georges Clooney par exemple... ou alors Einstein (non, trop sérieux!) mais ce n'est pas le choix qui manque que je sache ! ça serait absolument fabuleux non ? En attendant de le voir, je vais m'empresser de lire "Souvenirs à vendre" de Philip K. Dick dont le film est inspiré... Amateurs d'effets spéciaux, à vos marques !
Dans un registre plus "doux" Associés contre le crime (adapté d'une nouvelle d'Agatha Christie cette fois) va nous détendre sans pour autant nous laisser dormir. Soyons attentifs au fait que le professeur de peinture de Belisaire a été choisi à cause de sa ressemblance frappante avec le peintre Gustave Courbet. Dans le dernier plan de la scène on verra d'ailleurs une reproduction du célèbre auto-portrait de l'artiste.
La promesse d'une magnifique soirée sera tenue samedi 15 grâce à notre rencontre avec Monsieur Gianni Notaro, qui nous fera l'honneur de nous présenter son film : Confidences et Sentiments ! J'espère que nous serons nombreux pour voir le beau puzzle de ces rencontres entre Jean-Pierre Althaus et tant de monstres sacrés.
Sammy 2 en 3D véhicule paraît-il un message écologique des plus importants... à montrer à nos bambins dès leur plus jeune âge ! Et avant de les mettre devant Jason Bourne qui propose de l'action à tout casser, mais plus particulièrement pour les grands frères et soeurs je dirais...
Un titre qui me plaît bien aussi : L'étrange pouvoir de Norman. Je suis allée zieuter sur Allociné, dans les anecdotes. Il y est dit que Chris Butler, co-scénariste, s'est beaucoup insipiré de sa relation avec sa grand-mère. C'est son premier film en tant que co-réalisateur et il a co-utilisé (!?) la même technique que pour Mary & Max, si vous vous souvenez, ce film tellement touchant sur deux personnages en quête d'amour. Tout est donc réalisé en "stop motion", une technique qui recrée le mouvement des personnages, image par image. Il faut une semaine de travail pour réaliser une à deux minutes de film!
La grande découverte du festival de Berlin "Kuma, une seconde femme" nous amène à réfléchir sur une façon de vivre quelque peu différente. J'ai souvent pensé que, effectivement, nous ne serions pas trop de deux femmes pour un même homme... voilà qui résoudrait bien des problèmes de solitude et de surmenage... Hélas, je n'ai pas encore trouvé LA femme de ma vie ! (je n'ai pas trop cherché non plus je dois dire).
J'ai lu aussi que ce que Quentin Dupieux, le réalisateur de Wrong apprécie le plus, c'est "l'idée du monde derrière son propre miroir"; quand il n'y pas de séparation franche entre l'étrange et le réaliste. C'est vrai que parfois il suffit d'un minuscule dérapage pour déclencher un effet boule-de-neige... même en été !
… Retrouver ce sentiment d'être à un moment de sa vie où on est prêt à tout essayer... C'est le réalisateur qui parle. Son film : Magic Mike raconte (entre autres) comment on peut s'égarer en prenant les mauvaises décisions et en s'entourant des mauvaises personnes... une histoire de manque de recul ?
Mais tout n'est pas perdu puisque Camille redouble... Et vous, si tout était à refaire ?
Bon films!
christina
15ème Fête du Cinéma!
Du 6 au 9 septembre 2012, le Cinéma Royal propose l’un de ses rendez‐vous annuels les plus appréciés : la Fête du Cinéma, avec 9 films à l’affiche, dont 7 présentés en avant‐première.
Ce rendez‐vous festif sera l’occasion de réunir une fois encore un public fidèle qui fréquente avec une belle régularité les séances du Royal. Passé au numérique et à la 3D il y a plus d’une année, notre cinéma connaît en effet des résultats remarquables en termes d’audience, qui n’avaient encore jamais été atteints depuis sa reprise par la coopérative Mon Ciné en 1998... Le Royal voit donc son avenir de façon très optimiste !
Dès le jeudi 6 septembre, le Cinéma Royal va proposer un programme de fête d’une grande diversité, susceptible de combler tous les publics, des cinéphiles les plus exigeants aux amateurs de cinéma populaire, avec une palette cinématographique somptueuse, alliant films d’auteur, comédies, animation et documentaire.
Parmi les 9 films proposés, l’on se fera fort de découvrir le subtil et magnifique «Like Someone In Love» que le grand cinéaste iranien Abbas Kiarostami est allé tourner au Japon, et le nouveau film d’action de John Hillcoat, talentueux réalisateur de «La route», qui, avec «Lawless» («Des hommes sans loi»), nous ramène de manière impressionnante au temps de la prohibition.
De leur côté, petits et grands pourront savourer en famille «Ernest et Célestine» de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, d’ores et déjà considéré par la critique comme l’un des plus beaux dessins animés de l’année! Encensé au dernier festival de Berlin, «Royal Affair» est en matière de film historique est un véritable modèle du genre. Les fans de comédie seront comblés avec l’irrésistible «Hope Springs» où Meryl Streep et Tommy Lee Jones suivent une thérapie destinée à relancer leur vie de couple un brin éteinte.
Avec «Sâdhu», Gaël Métroz, réalisateur de «Nomad’s Land», entraînera le spectateur dans l’un de ces voyages cinématographiques dont il a le secret. Le raffiné «Cherchez Hortense» de Pascal Bonitzer ravira tous les amateurs de comédie à la française. Enfin, il reviendra à l’extraordinaire «Laurence Anyways», le nouveau film fleuve du jeune cinéaste prodige Xavier Dolan de conclure cette quinzième fête du cinéma où il sera toujours possible de se restaurer entre deux films (ciné brunch, buffet des Amis du Royal, grillades «Mon Ciné»...).
Jeudi 6 septembre
20h00 Like Someone In Love (VOST)
Vendredi 7 septembre
20h30 Lawless (VOST)
Samedi 8 septembre
15h00 Ernest et Célestine
17h00 A Royal Affair (VOST)
Dès 19h Grillades & salades par la Coopérative « Mon Ciné »
20h30 Hope Springs (VOST)
Dimanche 9 septembre
11h00 Sâdhu (VOST)
13h30 Brunch
15h30 Sammy 2 (3D)
17h30 Cherchez Hortense
19h30 Buffet par « Les Amis du Royal »
20h30 Laurence Anyways
Soirée 2 films et repas pour 30.-
Carte 4 films durant la fête pour 40.-
Et toujours nos cartes famille à 50.- (4 entrées et 4 entractes)
Nos abonnements à 100.- les 9 séances
Pas d’augmentation pour la 3D et pas d’achat de lunettes
Quel programme !
Décidément, au Royal on se régale ! Après un mois de juillet agrémenté de superbes buffets tous les dimanches soirs voilà que le mois d'août nous promet moultes merveilles aux brunchs dominicains. Finalement dans la vie, il n'y a que ça de vrai: de bons amis, de bonnes agapes et des toiles à gogo! Et c'est le joyeux programme que notre infatigable et royale gérante, Adeline, nous propose depuis de nombreuses années déjà. MERCI pour tous ces chaleureux moments! Et je ne voudrais pas non plus oublier l'immense travail dans l'ombre de tous ceux sans qui... à savoir toute l'équipe du Royal!
Ce mois, beaucoup d'excellents films au programme, Adieu Berthe (aussi au Ciné-Brunch du 5 août) pour commencer. Mon petit doigt m'a dit que nous aurons le plaisir de voir la réalisatrice Claire Denis (35 Rhums et White Matérial) dans la scène d'enterrement du film. Un clin d'oeil rendu possible du fait que Bruno Podalydès et elle-même partagent la même maison de production. Le lendemain bonjour Le Lorax ! On dit que le Dr. Seuss, auteur de cette charmante histoire, en a eu l'inspiration pendant ses vacances en Afrique de l'Est alors qu'il observait un troupeau d'éléphants. Il l'écrivit dans la journée. On retrouve cette inspiration exotique dans l'aspect des arbres, les Truffalas, typiques de cette région d'Afrique. Un « conte » érotique pour suivre avec Hasta la Vista. Ce film est inspiré de l'histoire d'Asta Philpot, un citoyen américan né avec une maladie congénitale. Après avoir entendu parler d'une maison close munie d'un accès pour fauteuil roulant en Espagne, il a visité l'endroit et y a perdu sa virginité. Bouleversé par l'expérience, il a décidé d'organiser des voyages avec d'autres personnes éprouvant les mêmes difficultés pour trouver une relation amoureuse ou sexuelle en raison de leur handicap physique. Il a également fondé "L'Asta Philpot Fondation" qui prône le droit à une vie sexuelle active pour les personnes handicapées. Intéressant n'est-ce pas ? The amazing spider man semble, lui, plutôt en forme, ragot-ciné me raconte que, très amoureux en tant que Peter Parker et Gwen Stacy dans le film, Andrew Garfield et Emma Stone le sont aussi dans la vie ! J'ai lu aussi que Kym Barret, la costumière, s'est inspirée des tenues d'athlètes des Jeux Olympiques pour concevoir le costume de ce nouveau Spider-Man. Peut-être que ça leur apportera une médaille ? The Deep Blue Sea se centre sur un triangle amoureux, dans les années 50, entre une femme, son riche mari, et son amant. Cela étant, le scénario, au-delà du triangle amoureux, raconte l'histoire d'une nation qui émerge des décombres de la guerre et qui cherche à s'en sortir déclare le producteur Sean O'Connor. Rachel Weisz nous dit en parlant de son personnage principal: « c'est l'histoire d'une femme qui tente de forger sa propre vie par ses propres moyens, contre les diktats de son père (pasteur) et de son mari (magistrat) ». Belle ambition ! Moi, j'espère que tout ça finit bien ! Habitué à réaliser les cascades les plus folles dans ses films d'action, Tom Cruise a relevé un nouveau défi avec Rock Forever : chanter ! L'acteur s'est préparé pour son rôle pendant six mois : "Je chantais cinq heures par jour et je dansais cinq heures par jour", raconte-t-il. Est-ce qu'il faisait les deux en même temps ? Passons à Holy Motors qui est le premier long-métrage de Leos Carax depuis plus de 13 ans. Le réalisateur confie avoir eu cette idée grâce à une image entêtante : une salle de cinéma, en pleine projection, et peuplée de spectateurs figés et aux yeux fermés. Le titre du film et l'un de ses sujets principaux - les voitures et les moteurs - sont venus à l'esprit du réalisateur après son voyage aux Etats-Unis. Il y a croisé d'immenses limousines blanches, qu'il a ensuite étonnamment retrouvées dans son quartier parisien. Le second ciné-brunch de ce mois d'août nous permettra de retrouver Barbara, l'attachant médecin de ce film superbe décrivant la scission entre les deux Berlin, et la guerre sans merci contre les dissidents potentiels. Pourquoi filmer Marley ? Mon but avec ce film était de me rapprocher au plus près de qui il était, de l’homme en chair et en os", explique Kevin Macdonald son réalisateur. Malgré de précédents rôles féminins forts, Rebelle est le premier film Pixar à avoir une femme en personnage principal. L'histoire du film est venue à Brenda Chapman (première Américaine réalisatrice d'un film d'animation, avec Le Prince d'Egypte, en 1998) plus de huit ans avant la sortie de Rebelle. Inspirée par sa relation avec sa fille, à l'époque âgée seulement de 4 ans, elle a ensuite mêlé cela à sa passion pour l’Écosse et aux légendes de ce pays. Almanya est le premier long-métrage de cinéma du duo Yasemin et Nesrin Samdereli, deux sœurs déjà très actives dans les milieux cinématographiques allemand et turc. Leur premier film en commun ("Kismet") date de 2000. Au cours des 7 années de préparation du film, plus de 50 versions du script furent écrites, notamment en raison de l'ajout de nombreuses anecdotes des familles et des amis des deux sœurs. Le ciné-brunch du dimanche 19 août nous permettra de voir ou revoir The Artist, cette petite merveille de film muet en noir et blanc. Pour cette adaptation de Jane Eyre, le cinéaste Cary Fukunaga a mis en relief la dimension féministe qui se dégage du roman de Charlotte Brontë. Jane Eyre traduit ainsi le désir d'égalité hommes-femmes en termes de politique, d'éducation, etc. On y met en avant l'idée qu'un même cœur et un même esprit anime aussi bien les femmes que les hommes. Que celles-ci ne se limitent pas à préparer des puddings, à tricoter des bas ou encore à jouer du piano. C'est l'illustration de la soif de reconnaissance du caractère émotionnel de la femme, de sa soif d'émancipation (source Allociné.com). Starbuck, le surnom de David Wosniak (Patrick Huard) et le titre du film lui-même viennent du taureau canadien légendaire Hanoverhill Starbuck. Ce taureau exceptionnel, à la génétique quasi-parfaite, a révolutionné le monde de l'insémination artificielle et est encore à ce jour le meilleur géniteur que le Centre d'Insémination Artificielle du Québec (CIAQ) ait jamais connu. Et le dernier ciné-brunch de ce mois si prolifique, nous servira sur un plateau The angels' share. Le terme "la part des anges", qui donne son nom au titre du film, vient du monde de la distillation d'alcool. Il désigne la partie du volume d'alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût, un processus qui permet au whisky écossais d'atteindre les 40° minimums nécessaires à son appellation. M'est avis que c'est pas encore cet été qu'on va mourir idiots n'est-ce pas ?
Bonnes vacances,
Bons brunchs,
Bons films!
Christina
Un début d'été Royal !
Qui commence avec un ballet superbe de nostalgie! Mayerling. Ah ces enfants! Quand ils sont petits on voudrait les croquer... quand ils sont grands, on regrette de ne pas l'avoir fait! Heureusement que tous ne vont pas jusqu'au suicide! Et puis Sheherazade pour suivre. Le premier vrai livre de ma vie après Oui-Oui et le Club des Cinq. Les mille et une nuits! (version enfants bien entendu!). Que dire qui n'ait pas été dit à ce sujet ? On ne peut que laisser Nacer Khemir nous bercer de sa magie. On dit que ce Blanche Neige là n'est pas destiné aux enfants. Et pourtant nos ados raffolent de Twilight... n'est-il pas ? Nos ados, ont aussi, hélas trop souvent, l'habitude des familles recomposées. Heureusement, nous ne sommes pas toutes des marâtres narcissiques et certaines d'entre nous n'ont pas perdu tout à fait l'habitude de faire le ménage, même si c'est pour un nombre de plus en plus restreint de nains...
Et hop! Sur la route pour le Nouveau Départ. Ça tombe bien, je n'ai jamais eu le temps de lire le roman de Jack Kerouac. Maintenant je vais pouvoir mourir tranquille (enfin, sans être pressée ni ressentir le besoin de passer par un zoo tout de même!).
Le bonheur, pendant tout ce mois de Juillet, c'est que notre gérante préférée, Adeline, a décidé de nous offrir un buffet tous les dimanches soirs. Ne manquez donc pas la soirée du 8 juillet (ni, bien sûr, celles du 15, du 22 et du 29). Tous ceux qui aiment la Vie et les bonnes choses se verront papilles et pupilles comblés! (je sais, je l'ai déjà dit, c'est pour voir si vous suivez).
Le 12 juillet, soirée événement Helvétique, en présence du réalisateur – Nicolas Wadimoff - avec Opération Libertad. Il paraîtrait que les Suisses ne feraient pas de bon terroristes. En tant que mère d'un ado de 16 ans, c'est un pari que je ne prendrai pas, surtout quand il a faim !
Encore des créatures de rêve! Je sais que vous allez tous vous précipiter pour voir Street Dance 2, je ne suis pas jalouse, mais finalement, Marianne Sägebrecht dans Bagdad Café c'était pas mal non plus non ? Surtout le tableau. Sans transition, on passe à Moonrise Kingdom. LE coup de coeur de l'été! Amour et suspense garantis! Venez le voir dimanche soir, juste après le buffet !
Indian Palace, ça promet! Je viens de lire le synopsis, et au vu de la brochette d'acteurs, je sais que je serai de la partie, juste avant le buffet ! Après le buffet, je sais déjà qu'il sentira bon le sable chaud, L'homme de sable, même s'il n'est pas légionnaire. Par contre, pour balayer derrière lui... misère !
La dernière semaine de juillet nous allons, avec Prometheus, « connaître un monde où nous seront apportées des réponses à nos questions les plus profondes. Un monde où le mystère ultime de l'existence peut enfin être percé » chiche ! (source: comme au cinéma.com). Après l'âge de glace 4, la deuxième soirée événement du mois nous proposera deux films de et sur Woody Allen avec To Rome with Love (un nouveau petit bijou poétique) et Woody Allen : A documentary, qui va nous en apprendre enfin plus sur notre réalisateur préféré. Et pas que sur le zizi!
A tous, je souhaite un bel été!
Bons Films!
Christina
Demandez le programme !
Un mois de juin chargé. Plusieurs événements importants et des films passionnants à gogo en attendant les retombées cannoises qui nous surprendront très bientôt (je l'espère, mais quand on sait que le film qui a remporté la Palme s'appelle "Amour", tous les espoirs sont permis!).
Le week-end commence assez fort avec Le prénom, voilà qui va nous rappeler quelques souvenirs attendrissants... ou pas! Cosmopolis ou un parcours épuisant au cours duquel une coupe de cheveux revient assez chère en définitive... qu'est-ce qu'on se sent riche de n'avoir pas besoin de posséder ! Quand je pense à ces gens qui passent leur vie à se battre juste pour avoir encore et toujours plus alors même qu'ils n'ont pas le temps d'en profiter... enfin, passons. Avec I wish, nous retrouverons notre âme d'enfant, mais oui, vous savez: quand les rêves les plus fous se réalisent... comme par exemple de sortir de la salle de cinéma les larmes aux yeux parce que quelque chose de très très profond a remué en nous et repoussé, l'espace de quelques minutes délicieuses, les angoisses, la peur du lendemain et le stress ambiant... Adeline va encore nous dire que c'est un "feel-good" movie! ET elle aura bien raison; Impossible de penser qu'un tel film puisse mal finir (désolée Aurélie!).
J'ai regardé quelques images de la bande annonce du Tableau, et j'aurais bien voulu qu'elle soit plus longue! Je me réjouis déjà d'être à dimanche pour en savoir plus. Des films comme ça sont faits pour forcer l'imagination et nous permettre d'aller tellement plus loin que notre petit monde étriqué. Voilà qui serait un bon prologue à la journée mondiale des réfugiés, vendredi 15 juin par exemple. C'est notre second événement, qui débutera par le vernissage de l'exposition "Un autre regard" à 18h30, suivi d'un apéritif dinatoire offert, puis par le film El Chino, une petite merveille de poésie très joliment enlevée...
Le premier événement du mois sera l'Assemblée Générale du Centre de Soins de Sainte-Croix, le mercredi 13 juin (qui est aussi une birthday-date très spéciale mais chuuut...). Venez nombreux ! La santé du balcon en dépend! Le lendemain - je ne sais pas si ça a un rapport - on nous projettera Dark Shadows de Tim Burton. Un film qui ne manquera pas de plaire aux fans de Johnny Depp et d'Elena Bohnam-Carter. Pour les fans du Dark Shadows des origines; il faut savoir qu'ils auront l'occasion de revoir quatre acteurs de la série originelle (Jonhatan Frid, Lara Parker, David Selby et Kathryn Leigh Scott) qui feront une apparition lors de la scène de bal au Manoir de Collinwood. Soyez vigilants !
Le troisième événement : C'était un géant aux yeux bruns, sera projeté samedi 16 déjà, mais surtout dimanche 17 juin en présence de la réalisatrice... et je me réjouis d'ores et déjà de l'entendre nous présenter son film! Le grand soir nous fera passer une soirée ébouriffante! Que du bonheur avec un duo d'acteurs comme Poelvoorde et Dupontel! Impossible de se tromper! Et cela juste avant Madagascar 3 et De rouille et d'os. On dirait que Mademoiselle Marion Cotillard va nous entraîner une fois de plus dans un maelström émotionnel dont elle connaît désormais bien les secrets.... Je me suis laissé dire aussi que Matthias Schoenaerts avait un registre plus qu'intéressant...
A ne surtout pas manquer les 27 et 28 juin la demi-finale de l'Euro foot 2012 dont l'entrée sera libre! Qu'on se le dise !!! La finale elle, aura lieu le dimanche 1er juillet à 20h45.
Et la cerise sur le gâteau de ce week-end là (si j'ose?): le film Comme un chef avec Jean Reno. Manifestement ce dernier se sent à l'aise dans l'univers culinaire puisqu'il nous a déjà régalés avec Wasabi, Opération corned-Beef et... Les truffes. Mais ce samedi 30 juin, nous lui damerons le pion en participant (nombreux!!!) à l'événement culinaire de l'année (avec un vrai jury!). Cet événement consistera en un concours : votre spécialité salée ou sucrée à base de produits de saison (à déposer au Royal entre 16h et 17 h. Juste avant d'aller voir El Bulli). A 19h nous aurons droit à une dégustation de produits de l'Association Terre Ferme et à un buffet, suivi à 20h30 de la remise des prix du concours juste avant la projection de Comme un chef.
El Bulli nous parle de gastronomie moléculaire. Je suis allée voir pour vous ce dont il s'agissait. J'ai lu : la gastronomie moléculaire est la recherche des mécanismes des phénomènes qui surviennent lors de transformations culinaires. La dimension moléculaire permet de mieux modéliser les réactions chimiques spécifiques de la cuisine, car elles jouent à plein dans des notions telles que l'émulsion, la floculation, la cuisson à coeur, la convection et les effets tensio-actifs... Bon appétit !
Et bons films!
Christina
Joli mois de mai
Il est évident que vous avez tous lu dans le journal de Ste Croix que les deux assemblées générales (Coopérative Mon Ciné et Les Amis du Royal) se sont fort bien déroulées. Nous avons appris avec satisfaction que notre très cher Cinéma allait désormais naviguer sur les flots bleus de la stabilité, sur la ligne noire tant appréciée de nos chers (!?) banquiers. Bravo à tous et à toutes qui ont oeuvré (d'arrache-pied) en ce sens! Je rappelle que les deux associations accueillent tous les nouveaux membres à bras ouverts, l'équipe est sympathique, l'ambiance est excellente... à bon entendeur !
Le programme de ces trois prochaines semaines nous promet son lot de jolies surprises. J'ai noté Margin Call pour commencer, un film qui se déroule sur 24 heures. De la naissance d'un soupçon à la totale prise de conscience de l'étendue du cataclysme. Margin call: l'instant crucial où il s'agit de garantir sa solvabilité... un suspense insoutenable !
Ceci n'est pas un film... est un film sur l'interdiction de filmer. Nous ne nous rendons pas toujours compte, nantis que nous sommes, dont les seuls obstacles à nos projets sont la plupart du temps principalement d'ordre financier, de la chance que nous avons de pouvoir réaliser la plupart de nos rêves cinématographiques... Jafar Panahi, réalisateur Iranien, a filmé le "rien" quotidien auxquels sont cantonnés les réalisateurs de son pays afin de dénoncer les menaces pesant sur la réalisation des films iraniens.
L'enfance volée... un film suisse traitant d'une certaine forme d'esclavagisme pas franchement jolie... Est-elle bien révolue ?
Blanche Neige, façon Bollywood, va nous faire un peu oublier les journées glaciales de ce début de mois. Attention, ne vous méprenez pas... Bollywood ne veut en aucun cas dire stupide! Saviez-vous que Tarsem Singh, le réalisateur, a imaginé certaines scènes de son film (en forêt) en s'inspirant des décors et de la direction artistique de "L'enfance d'Ivan" de notre bien-aimé Andreï Tarkovsi ?
Vente spéciale de mouchoirs en papiers à la Caisse (demandez à Sébastien!)... Vous avez aimé Titanic en 2D ? Vous allez adorer la version 3D! Léonardo et Kate sur un bateau qui coule en trois dimensions... wouaweuh... je kiffe grave! Et malheureusement les Avengers ne sortent pas avant le 1er juin. Quel dommage, j'aurais bien aimé voir les super-héros de la Marvel sauver les pauvres passagers de Monsieur Cameron !
Le coup de coeur du Royal ce mois se prénomme Barbara! C'est une femme "magnifique" comme dirait un de mes amis... et... non, elle ne fait pas partie de l'équipe de "La clinique de la forêt noire" (quoique), même si elle est infirmière. Par contre, elle va vous en raconter de belles sur les heures sombres de la scission entre les deux Berlin. Le film a été tourné de manière chronologique, chose plutôt rare de nos jours paraît-il... Rester; partir ? That is the question. Et même si ce film se veut aussi un belle histoire d'amour, il n'empêche, il y a des époques où la vie est plus difficile qu'à d'autres...
Men in Black III marque le grand retour de Will Smith après 4 ans d'absence. Une absence qui n'était pas motivée par une baisse de succès, bien au contraire... Je me plais à rêver que ce grand acteur a eu envie de s'occuper un peu de sa vie privée et de ceux qu'il aime, c'est beau de ne pas toujours perdre sa vie à la gagner...
Et pour finir, Francis Ford Coppola nous revient avec Twixt. J'ai trouvé deux extraits d'interviews du "Maître" que j'ai eu envie de vous livrer... il valent, à mon sens, tous les commentaires:
«J’étais à Istanbul et, un soir avec des amis, j’ai bu beaucoup de raki. C’est assez traître et j’étais fin soûl. Je rentre à mon hôtel et je fais un rêve très étrange où je rencontre une jeune fille avec des dents proéminentes, puis je croise Edgar Allan Poe… L’ambiance est gothique, très romanesque, exactement comme dans le film. A cet instant du rêve, le muezzin a appelé à la prière du matin et je me suis réveillé. J’ai enregistré ce que je pouvais mais je ne pensais qu’à une chose : me rendormir pour connaître la fin du rêve, puis je me suis rendu compte que la fin de l’histoire, c’était moi.»
Les quelques lignes qui suivent (2ème extrait) ne sauraient mieux résumer ce que je me(nous?) souhaite pour mon(notre?) "dernier voyage" comme dirait l'ami Brel:
… "quand je regarde en arrière, je n’ai pas l’ombre d’un regret. Sur mon lit de mort, je ne ferai pas la liste de ce que je n’ai pas eu le cran de tenter. Au contraire, je ferai la liste de ce que j’ai accompli et elle est si longue que je ne m’apercevrai même pas que je suis mort.»
N'est-ce pas merveilleux ?
Bons films,
Christina
Le poids de la culture
Chaque année je me dis: "il faut que je relise mes classiques" ou encore "il faudrait que je revoie tel ou tel film - histoire de constater si j'ai changé, évolué voire même serais éventuellement devenue un peu plus intelligente, un peu plus instruite... et aussi sec je laisse tomber. Il y a tellement de nouveautés, de choses à explorer, à visiter, à voir, à lire, tant de choses inédites (même si dans le fond rien ne se perd, rien ne se crée... etc. et que trop souvent je me rends compte rapidement que j'ai "déjà vu ça quelque part") que je me parjure sans cesse et plonge la tête la première dans l'offre pléthorique non exhaustive...
En voyant le programme de ce mois, j'ai décidé d'en profiter pour aller voir tout ce qui se disait sur Macbeth. Je ne savais plus si c'est là qu'on trouvait le fameux : "to-be-or-not-to-be- that-is-the-question" parce que, bien sûr, ce classique-là, il appert que je ne l'ai point lu... ni vu...
Et je n'aurai sûrement pas le temps de le lire avant l'Assemblée Générale de la Coopérative Mon Ciné ce mardi 24... ni le lendemain d'ailleurs car il faut amener les enfants à la Lanterne Magique. A ce propos, j'ai lu vendredi que le cinéma Bel Air va rouvrir à Yverdon et qu'ainsi tous les charmants bambins yverdonnois pourront à nouveau profiter de la lanterne, dès la prochaine rentrée... que voilà une bonne nouvelle! Je ne dirai jamais assez à quel point une association comme la Lanterne Magique est primordiale voire indispensable! Et ceci encore plus à une époque où bien d'autres distractions stériles sont hélas pléthore. A la Lanterne, l'enfant peut s'éveiller à un cinéma intelligent, expliqué de manière vivante, animé et enrichi par des adultes pédagogues. Souvent j'entends des témoignages de cinquantenaires qui me disent à quel point cet éveil au cinéma (Lanterne magique, Ciné-club, séquence du spectateur, Monsieur cinéma et autres ciné-qua-non) a laissé des traces durables dans leur vie culturelle et affective.
J'étais sûre que j'avais déjà écrit sur Extrêmement fort et incroyablement près... mais ça doit être dans une autre vie. Où alors, à force d'avoir lu les synopsis! A mon avis (et je le partage) cette course au trésor là vaut bien tous les chemins initiatiques... de même sans doute que le coup de coeur du Royal Tyrannosaur.
Beaucoup de très bons films à l'affiche ce mois, avec notamment Parlez-moi de vous, qui réjouira notre petit Saint-Bernard intérieur et Oslo 31 Août ou encore 38 Témoins qui soulèveront bien des questions sur les sens (uniques ou interdits ?) de notre vie et sur nos capacités d'empathie.
Le 2 mai, une soirée spéciale Kurdistan nous régalera les yeux et les papilles, rendez-vous à ne pas manquer !
Je n'oublie pas les enfants bien sûr qui attendent certainement avec impatience le second opus de Ducobu (les vacances) mais je voudrais encore vous rendre attentifs à trois événements majeurs: D'une seconde à l'autre de Marc Ristori, Le bruit de mon silence de Michel Viala et Combat de reines de Nicolas Steiner, tous trois en présence des réalisateurs !
En espérant vous retrouver nombreux à l'assemblée générale !!!
Bon films !
Christina
Vive les vacances !
Quand savoir quand on doit arrêter un film ? Parfois, après coup, nous nous disons, avec mon cher et tendre... il aurait aussi bien pu s'arrêter à tel ou tel endroit. Pour Elena, il aurait dû s'arrêter avec un gros plan sur le compteur électrique qui tourne dans le vide évoquant la roue de la vie. Mais ça ne sera pas le cas...
Aaaaah CloClo ! J'y pensais l'autre jour encore, tenez, en changeant mon ampoule de salle-de-bains... Comme d'habitude, quand il y a le printemps qui chante, surtout le lundi au soleil, on ne choisit pas, c'est toujours le même refrain, et patati et patata... comme vous le lisez, je suis allée faire un tour sur sa discographie et j'ai été toute surprise de voir que ça s'arrêtait en 1978... j'avais 22 ans ! Incroyable ce que le temps passe vite ! J'aime beaucoup Jérémie Renier. Et dire que lui aussi a commencé par suivre des cours de mime!
Il a remporté un Ours d'Argent L'enfant d'en haut. Quand le ski est un sport de riches... C'est vrai qu'on ne se rend pas toujours compte, sur nos montagnes où les cours de ski sont inclus dans les heures de gym, que pour certains c'est moins facile... et bien plus cher! Par contre je me demande bien ce que font les mômes de la cité avec le matériel de ski que Simon leur vend?
Pour ceux qui n'ont pas encore vu Miracle en Alaska (ne pas confondre avec Miracle en Alabama!) c'est le moment où jamais... Moi qui l'ai vu, je vais, ce week-end là, me régaler avec John Carter. Deux heures et quelque d'aventures hallucinantes. Je me demande si ça ressemblera plus à Avatars ou à Mars Attack? Ce week-end là, je ne décollerai pas de mon siège (réservé dans le fond!) du Royal... parce que tout aussi passionnant sera le très attendu Les pirates, bon à rien, mauvais en tout (je ne sais pas pourquoi je pense à Fernandel avec ce titre?). J'ai lu quelque part que les studios Aardman Animations donnent une très grande place aux détails. Comptez bien les pièces d'or dans la salle au trésor, il parait qu'il y en a plus de 400'000, sans parler des 220'000 autres objets créés par les accessoiristes pour les décors. Chaque pièce a été faite sur mesure par une équipe composée de souffleurs de verre, de maquettistes, de sculpteurs, etc.
La semaine suivante nous réjouira les oreilles et nous donnera envie de danser et de chanter avec Balkan Melodie, nous fera pleurer de rire avec la dernière comédie de l'adorable Julie Delpy 2 jours à New York, nous emmènera Sur la piste du Marsupilami (dire qu'il n'y a pas si longtemps, je traversais tout le Canton avec mon fiston de 6 ans et une peluche marsupiesque plus grande que lui!), dernier opus de Monsieur Alain Chabat qui sait si bien nous remonter le moral! Nous terminerons ces trois semaines de programmation dasns la poésie pure avec Hanezu, l'esprit des montagnes. Je pressens, en plus d'images sublimes, une bande-son extraordinaire. Comme le dit la réalisatrice Naomi Kawase: "Dans mes films, on peut presque dire que l'homme joue des seconds rôles, je donne à la nature le rôle principal." Chaque chose à sa place non ?
Bon films!
Christina
Poupoupidou
Longtemps j'ai rêvé sur cet édito. Je suis allée à la pêche au trésor. Quand la ville dort, pas besoin desept ans de réflexion pour constater que les hommes préfèrent les blondes. Moi, je cherchais toujours comment épouser un millionnaire. Je tenais tant à passer mon voyage de noces aux chutes du Niagara! Hélas, j'ai attendu longtemps à l'arrêt d'autobus, mais à part quelques désaxés, personne ne s'est arrêté... Pourtant, il faudra bien que quelque chose lâche! Je vogue désormais sur une rivière sans retour, face à mon destin et, même si certains l'aiment chaud, comme on dit, je sais bien, moi, que ce n'est pas tous les jours que des princes épousent des danseuses.
Je le savais! Je savais qu'il était possible d'écrire quelque chose de (presque) cohérent, rien qu'avec les titres des films de Miss Monroe. Bien sûr je ne les ai pas tous utilisés (il y en a tant!) et je n'ai pas mentionné non plus celui que nous allons découvrir (en avant-premère!) avec une joie non dissimulée le 24 mars prochain : My week with Marilyn, pour ne pas le nommer...
Nous avons décidément de la chance au Royal. Rien que pour ce mois, deux soirées mémorables. Avec buffet (merci Sébastien!). Après la soirée « Un jour un star » du 24 mars, nous aurons l'occasion de savourer une soirée Tzigane la semaine suivante. Avec le film Liberté et des contes et musiques Tziganes précédé d'un documentaire passionnant. J'aime beaucoup les chroniques de Miruna Coca-Cozma, que je me réjouis de voir en « live » (j'ai acheté son livre « Ma gare à moi » autrefois) et si son documentaire, Notre école, est empreint de la même sensibilité, la soirée promet d'être riche!
Comme j'aurais dû le dire plus haut, voilà un mois de Mars, pré-pascal, qui s'annonce plein de promesses... Avant et après ces deux soirées phare, notre gérante adorée (et adorable) nous a concocté un menu plus que réjouissant. Une reprise de The Artist (à ce propos, que ceux qui ne l'ont pas encore vue, aillent voir l'émission « Bref, j'ai pas eu de croquettes »), suivi de Albert Nobbs (Glenn Close sans manteau de Dalmatien ni pic à glace...) et de Réconciliation: Le miracle de Mandela (avec une mise à jour de nos informations concernant l'Afrique du Sud).
La seconde partie du mois de mars, outre les soirées tant attendues déjà évoquées, nous divertira d'une découverte : Take shelter. En lisant le synopsis (entre autres) j'ai trouvé très intéressant de voir quel genre de scénario peut écrire un jeune auteur qui vient de se marier, qui a désormais quelque chose à perdre... et l'angoisse de ce qui pourrait arriver!
Ceux qui, comme moi, aiment tout ce qui touche de près ou de loin aux sciences parallèles, se régaleront avec le dernier film de Jean-Marc Vallée: Café de Flore. Quel plaisir aussi de revoir Vanessa Paradis!
Et last but not least: La colline aux coquelicots (superbe animation), L'amour dure trois ans (ou comment essayer de ne pas rater une seconde chance!) et Miracle en Alaska (ou comment des antagonistes font taire leurs divergences pour changer le monde!).
Pour peu qu'on mène les enfants à la lanterne magique et qu'on y soit maman de secours; qu'on vienne aussi à la soirée « Opéra Passion » se délecter de La Bohème... m'est avis qu'il ne nous restera plus beaucoup de temps pour travailler le reste du mois! Ils ont diablement bien fait de mettre le mois de mars autour des vacances de Pâques!
Bons films!
Christina
Une planche sous le pain...
Autrement dit : "va y avoir du travail" (restons polis). Peut-être pas forcément pour Sherlock Holmes 2, plus ludique (rediffusion), mais déjà avec Bruegel, le moulin et la croix. Extraordinaire! Ce film est l'un des rares exemples d'adaptation de l'étude critique d'une toile (The way to calvary) pour le cinéma. Le scénario s'appuie entièrement sur un minuscule tableau (170 cm x 124 cm) du maître flamand. Ce qui ne l'empêche pas de comporter 500 personnages se dirigeant vers le Golgotha (dont certains ne mesurent pas plus d'un mm). Pour son film, Lech Majewski en a extrait une douzaine seulement. La démarche de Bruegel consistait à utiliser la situation politique immédiate pour faire comprendre l'histoire du Messie et non pas de se servir de l'histoire du Christ pour condamner les exactions espagnoles...
Pour continuer à me distraire intelligemment j'irai voir Zarafa samedi. Je viens d'apprendre qu'elle ne fut que la troisième girafe vivante à fouler le sol européen et la première en France ? Au cours de l'année 1827-28, elle ne reçut pas moins de 600'000 visiteurs. Imaginer des familles entières parcourir des centaines de km pour aller voir une girafe, voilà qui me laisse rêveuse...
Tonton Google ne m'a rien révélé de spécial sur La femme au nez cassé, mais le synopsis de Vincent est déjà bien alléchant tel quel. Sans compter le fait que j'adore les histoires qui montrent des hommes (si possible misanthropes) aux prises avec des bébés... Sans rire, quand ils ne s'en débarrassent pas tout de suite, ils font parfois montre d'une créativité qui avoisine le génial!
Deux "thrillers" pour suivre. Un poil différents cependant, entre l'exubérant La vérité si je mens 3 et un genre nettement plus sobre (quoique) avec La taupe. J'ai lu quelque part que ce dernier film était dédié à Bridget O'connor, une des scénaristes du film, décédée peu après la fin du tournage. J'ai lu aussi que John le Carré (écrivain qu'on ne présente plus) fait une courte apparition dans le film, dans le rôle d'un invité légèrement alcoolisé pendant une fête. Soyons attentifs...
50/50 me pose questions. Il n'y a pas si longtemps, le seul mot "cancer" signifiait "arrêt de mort". Or depuis quelque temps, j'ai l'impression que c'est moins systématique et que les exemples de guérison s'accumulent. Des films comme celui-ci m'apprennent à ne plus enterrer les gens trop vite et à faire confiance à l'extraordinaire capacité de résilience humaine.
Chic, on va revoir Bruno Ganz (j'ai un faible pour lui, il a comme un air d'infinie bonté dans le regard)! Sport de filles promet d'être passionnant avec Marina Hands (que j'avais trouvée superbe dans Lady Chatterley) et Josiane Balasko tellement à sa place en patronne autoritaire! Il paraît que le scénariste s'est inspiré de "Cruella d'enfer" pour le rôle de Josiane.
Ranger voire jeter les vêtements du défunt... Cela m'a toujours (dans les films) semblé la marque du début du deuil. Il y a bel et bien une histoire d'amour dans ce long métrage apolitique supposé simplement permettre au spectateur de mesurer l'intransigeance de la Dame de fer. Pour dire qu'elle n'a pas été éduquée du tout en vue de devenir premier ministre (contrairement à ses homologues masculins) cette femme est vraiment une personnalité unique... qui ne laisse personne indifférent.
Les jeunes japonais des années soixante ont été très influencés par les mouvements étudiants européens. Ils avaient aussi une certaine admiration pour la littérature française. Dans La colline aux coquelicots, le réalisateur rend compte de l'un des plus grands bouleversements sociaux de l'histoire japonaise. L'accent est aussi mis sur une certaine sublimation du quotidien. Les repas, le ménage, sont mis en scène de manière poétique, révélant les valeurs des personnages. Cela nous donne un sentiment réconfortant de proximité. Du coup, je vais me sentir tellement bien dans mon cinéma préféré que je ne vais plus avoir envie de rentrer à la maison! En fait, ce n'est pas un appartement qu'ils devraient faire au dessus du Royal, mais d'immenses dortoirs pour nous permettre de dormir (un peu) entre deux représentations!
Bons films!
Christina
C'est la bérézina, vive le cinéma !
Il faut dire qu'il y a des jours où c'est plus dur que d'autres. Déterminée depuis ce matin (à l'aube) de terminer cet edito dans les temps, je ne fais, depuis, que me promener... Tenez, je cherchais une recette de soupe aux pois à vous faire dimanche pour le buffet et voilà-t-y pas que je tombe sur un livre des recettes d'Agatha Christie! Je me perds aussitôt dans les méandres de scones, muffins, breakfast, pouddings, marmelades et autres duck pâtés... ce qui, bien sûr, a le mérite de me re-ouvrir l'appétit et de m'éloigner, une fois de plus de mon objectif...
Quoi qu'il en soit... restons sérieux et procédons... Je ne sais pas s'ils seront aussi froids que ce matin, mais ce soir, des vents contraires vont nous pousser directement dans nos fauteuils bleus préférés. Jalil Lespers nous confie que pour son second film il a choisi de laisser moins de place à l'improvisation et d'aborder un cinéma qui reste formel tout en bouleversant le spectateur. Être ému, faire vibrer cette petite corde qui nous anime, n'est ce pas pour cela que nous venons ?
Sur J. Edgar, en plus du fait que le film a aussi été tourné tout près de là où j'ai vécu en Virginie (Warrenton) j'ai retenu que Monsieur DiCaprio avait accepté de jouer pour le 10ème de son salaire habituel... Alors, je me suis dis (comme ça) que si tous ces acteurs outrageusement bien payés faisaient de même, il n'y aurait (peut-être) pas tous ces problèmes liés aux gros sous, aux droits d'auteurs, que nous rencontrons actuellement, pas besoin de descentes du FBI, pas besoin d'Anonymous ni d'Hadopi et autre Acta... Elle serait pas belle la vie ? On serait moins pris pour des moutons et on nous laisserait un peu de laine sur le dos...
Je me réjouis beaucoup aussi d'aller voir Giochi d'estate, même si le thème paraît assez sérieux (mais on aura bien mangé avant...). Il paraît que le réalisateur a obtenu du paysan qu'il plante son maïs de manière suffisamment espacée pour que les enfants puissent courir dedans sans se blesser, c'est pas cool ça ?
Cette fois, je ne louperai pas Médiums, d'un monde à l'autre jeudi prochain, j'en ai entendu dire tellement de bien (merci Adeline !) d'autant que vendredi avec Millenium, les hommes qui n'aimaient pas les femmes il faudra être bien présents. A noter que la chef costumière (qui a collaboré avec C. Aguilera, Ricky Martin et Pink) est devenue la première chef costumière à créer une collection en série limité commercialisée. La chaîne H&M (hello Nastasia!) dispose grâce à elle d'une collection inspirée du personnage de Lisbeth Salander.
Magnifique soirée aussi le samedi 11, pour ceux (dont je suis) qui ont gardé quelques jolis souvenirs de l'école d'autrefois. Maintenant qu'il n'y aura plus besoin de se renvoyer la balle par courrier interposé dans le journal de Ste Croix à propos des éoliennes (le vote aura enfin eu lieu!) on va pouvoir s'éclater dans une dictée sans contraintes... Deux films, (nostalgiques ?) pour parfumer nos souvenirs, Quand nous étions petits enfants et Monsieur Lahzar en première suisse. N'oubliez pas non plus l'exposition au musée des Arts et Sciences (dimanche après midi de 14h à 16h), elle vaut son coup d'oeil ! Et pour parfaire le week-end, nous apprécierons cette fois le Roi Lion en 3D, voilà qui promet une très jolie expérience!
Du jeudi 16 au Dimanche 19, nous verrons du pays. Entre le superbe documentaire Mama Africa, Sherlock Holmes 2, et Et si on vivait tous ensemble ? Nous passerons du combat contre l'injustice (Apartheid) au combat contre l'injustice (criminels) au combat contre l'injustice (le temps qui passe)... tout bien considéré, c'est une description assez complète sur ce qui nous occupe le temps d'une vie ordinaire non ?
Bon films!
Christina Schwab
Amore Amore Amore !
C'est trop bête... je viens de passer une heure à travailler sur cet édito pour me rendre compte que je parlais des films de la semaine passée ! Dommage, il y avait plein de choses intéressantes sur The Lady et l'Art d'Aimer (j'ai même trouvé le livre d'Ovide!). Décidément, elle commence bien l'année 2012! Ah, au fait, Bonne Année à tous ! et qu'elle vous soit belle et riche en événements de toutes sortes... surtout des films bien entendu ! J'ai commencé la mienne en compagnie des meilleurs amis qui soient, c'était magique, je suis une éditorialiste comblée !
Parlons beaucoup, mais parlons films... Je suis allée chercher un peu sur internet tout ce qu'il y a derrière l'écran et qu'on ne nous dit pas... Quand vous irez voir Echange standard par exemple, Jason Bateman (acteur) nous apprend que contrairement à d'autres films qui traitent du changement d'identité, la manière d'aborder ce thème est ici inédite et tout sauf traditionnelle... ça promet ! La Délicatesse est une histoire contemporaine, mais les réalisateurs ont préféré choisir une palette "années soixante" pour la décoration, en référence à la série Mad Men. Ils parlent aussi d'un film "driste" c'est à dire drôle et triste à la fois parsemée des petites météorites de fantaisie... The sound of noise est le premier long métrage de Ola Simonsson et Johannes Stjarne Nilsson. La musique est bien sûr l'élément essentiel du film, le groupe Six Drummers a utilisé des instruments issus de la vie quotidienne. L'enregistrement (dans des endroits communs et non en studio) a duré un an! Plus de 50 ans de succès déjà pour Alvin et les chipmunk ! Ross Bagdasarian, le compositeur arménien qui a imaginé les personnages, a investi ses derniers 200 dollars en 1958 dans un magnétophone capable d'accélérer les voix. Il a enregistré une chanson en utilisant cette technique, loin de se douter que les responsables de sa maison de disque allaient tomber sous le charme ! La carrière musicale des Chipmunk compte une trentaine de disques, ils sont aussi les héros de plusieurs séries animées. Le handicap est le maître mot du film Intouchables. Philippe est victime d'un handicap physique tandis qu'Abdel souffre d'un handicap social. Une complémentarité inattendue va surgir de ces épreuves. Mais Intouchable est avant tout une comédie à l'humour omniprésent, comme le souhaitait Philippe Pozzo di Borgo, qui voulait éviter que l'on dévie sur la pitié et la compassion.
L'hystérie au goût du jour ce mois; d'une part avec le dernier film de David Kronenberg A dangerous method (adaptation de la pièce de théatre The talking cure de Christopher Hampton elle-même adaptée d'un roman de John Kerr). A noter que c'est la soeur de David, Denise Kronenberg qui a oeuvré en tant que chef costumière. Elle a effectué un travail compliqué, recréant des costumes d'époque aux tissus fins et fragiles... et d'autre part, Hystéria (O My God!) de Tanya Wexler, film dont l'humour très britannique a été créé par le contraste entre les moeurs conservatrices de l'Angleterre victorienne et le fait qu'une découverte scientifique, sérieuse, puisse avoir une connotation sexuelle.... mais chuuuut, vous n'en saurez pas plus ici...
Allons plutôt nous raffraîchir les pieds palmés sur la banquise qui reste avec Happy Feet 2... qui marque également le retour des Looney Tunes au grand écran et en 3D, jolie surprise s'il en est! Hollywoo nous promet quelques jolis rires avec Djamel Debouze et Florence Forresti qui, non contente de camper le rôle principal, s'est également investie dans le scénario afin d'y apporter une touche de sensibilité toute féminine (?!).
Ne ratez pas surtout la soirée Association Kader avec l'Assemblée générale suivie de la collation. Suivie aussi du coup de coeur du Royal Les Neiges du Kilimandjaro. Si comme moi vous avez un faible pour Robert Guédiguian, vous craquerez pour ce film c'est sûr. Monsieur Guédiguian adore filmer les petites choses du quotidien et surtout mettre en scène des repas interminables... Il paraît que son film est celui où il y a le plus de barbecues de toute l'histoire du cinéma... j'ai hâte de voir ça !
Bon appétit!
Bon films!
Christina
Jingle bells, jingle bells, jingle all the way...
Voyons un peu ce que notre Mère-Noël a déposé dans la hotte du Royal Cinéma pour cette fin d’année et ce nouvel an embryonnaire.... La tête me tourne tant la variété est grande. Il y en aura pour tous les goûts une fois de plus et ça commence très fort avec l’incontournable Intouchables dès ce soir, St Nicolas oblige! D’après le mag. Marianne Intouchables serait révélateur de la France telle qu’elle se rêve (et quand je dis la France...), c’est à dire: tout ce que nous ne sommes pas, ne vivons pas, n’acceptons pas, nous est offert dans un film magique qui fait de nous ce que nous rêvons d’être. C’est pas le cinéma dans son total idéal ça ?
Son roman a été refusé par 60 agents littéraires avant de devenir le best-seller que l’on sait et le film éponyme qui cartonne déjà. On a dit beaucoup de choses sur La couleur des sentiments (The Help), il m’en reste un petit paragraphe extrait d’un article que j’ai envie de citer ici: Leurs idées, leur vision, leur engagement et leur courage ont écrit notre histoire. Souveraines ou anonymes, seules ou en groupe, les femmes ont depuis toujours oeuvré pour éclairer, faire avancer les civilisations, parfois les sauver... Sur ce, puis-je vous proposer un autre morceau de cette délicieuse tarte ?
“Ne parlez à personne, ne touchez personne, tenez-vous à l’écart des gens!” Brrr, rien que cette évocation me fait froid dans le dos... et si c’était vrai cette histoire de Contagion ? Je sens que Monsieur Soderbergh va encore me faire frémir, et pas tout à fait de la même manière qu’avec Solaris...
Heureusement que De l’autre côté du monde certains s’emploient à le changer... Et c’est Monsieur Frédéric Gonseth (président de “Humem” - Humanitarian Memory) qui va nous le présenter en personne. Bien sûr, il ne le fera pas sans notre aide, puisque son documentaire est interactif et que nous serons amenés à participer... une magnifique soirée en perspective et un bel aperçu sur le travail de nos compatriotes de l’autre côté du monde...
Après tout cela c’est Monsieur Laurent Nègre qui nous divertira et nous présentera en personne également (c’est vraiment Noël: deux réalisateurs dans la même soirée!) son Opération Casablanca. J’avoue avoir un petit faible pour les films suisses tournés en Suisse... j’y apprends plein de choses exotiques, comme l’art de l’origami par exemple...
Je sens qu’il va m’être difficile de m’étendre de la même manière sur tous les films qui vous seront présentés jusqu’au 2 janvier; cet édito prendrait des proportions aux allures orgiaques... Sachez donc qu’après la série apéritive précitée, nous aurons encore droit à un menu soigné avec: les aventures de la famille Noël dans sa Mission de prédilection (en trois dimensions!), puis la première partie du troisième volet de la Revelation Twilight, entre loups garous, vampire et grossesse difficile... Un peplum en 3D Les immortels nous fera apprécier la mythologie grecque sous un angle inattendu mais néanmoins hilarant... avant que Monsieur Polanski ne nous reprenne en yeux. Son petit dernier: Carnage trace un portrait dévastateur de parents américains et, comme le souligne Jodie Foster: “Nous sommes tous monstrueux d’une certaine manière et si on l’admettait on s’en porterait sans doute mieux”. A bon entendeur... Il sera aussi question d’un “Protocole fantôme” et d’une Mission impossible avec force complots en perspective (j’espère qu’ils ont gardé la même musique!)... Autres temps, autres lieux et c’est Aki Kaurismaki qui nous emmènera au Havre et l’on y retrouvera son actrice fétiche Kati Outinen en compagnie du non moins talentueux Jean-Pierre Darroussin.... On me fait signe en régie que le temps qui m’est imparti diminue drastiquement... et j’ai pourtant tant à vous dire encore... Mon pire cauchemar serait de ne pas aller voir ce film qui confronte Madame Huppert et Monsieur Poelvoorde! Rien que les imaginer face à face m’intrigue et je me réjouis d’entrée de les voir “en situation”... Je vais passer comme chat sur braise sur Alvin et les Chipmunks 3... Hugo, est un film (3D) fantastique de Martin Scorcese qui relate les aventures de Hugo Cabret, un jeune orphelin qui tente d’achever l’automate que son père avait commencé avant sa mort... Et ce premier janvier, nous retournerons à La source des femmes... je ne sais pas si cela sera symptomatique de l’année (2012!) qui nous attend, mais en tout cas, elle commencera bien!
Merci à la programmatrice!
Merci à toute l’équipe du Royal!
Joyeux Noël et bonne année!
Bon films!
Christina
Tout ce qui reste...
… Après le passionnant programme proposé pour la “Nuit du court métrage”, ce qui “reste” justement, dans cette dernière ligne droite avant la frénésie des fêtes à venir, a largement de quoi réjouir les pupilles, parfois même les papilles, et très souvent les écoutilles des cinéphiles et autres musicophiles...
Les réjouissances commencent cette semaine avec un très beau voyage initiatique: All that remains, un film suisse, coup de coeur du public, rien que ça ! Je ne sais pas si le prix du jury du festival de Cannes Polisse pour ne pas le nommer, nous transportera de la même manière dans le temps et l’espace... mais je ne serais pas étonnée que notre amie Maïwenn fasse exploser quelques idées reçues, sinon des préjugés et nous pousse gentiment vers la remise en question.
Pour suivre Les trois mousquetaires, une coproduction européenne (mais aux acteurs américains) en 3D qui promet de valoir le détour! Je me demande si Paul W. S. Anderson aura eu autant de facilité à faire travailler sa tendre épouse (Milla Jovovich) qu’à adapter des jeux vidéos... Quoi qu’il en soit, amateurs d’effets spéciaux à vos lunettes!
Un petit bijou sera présenté aussi ce week-end sous un délicieux fumet de Poulet aux prunes... Coup de coeur du Royal cette comédie aux effets visuels et à la créativité joyeuse nous en apprendra incontestablement plus sur la vie amoureuse dans la République islamique d’Iran.
And last but not least... du 30 novembre au 4 décembre, nous apprécierons, dans le cadre d’Opéra Passion, le superbe ballet Gisèle, de Marius Petitpa sur une musique d’Adolphe Adam et une mise en scène de Peter Wright... Amour, trahison et transcen-dance... tout un programme! Dans un autre registre mais néanmoins tout aussi dansant, on nous proposera Drive film policier américain plein de surprises (que je ne dévoilerai pas, non, sinon ce ne sont pas des surprises!). Le Chat Potté a pris du galon depuis ses prestations dans Shrek, au point qu’aujourd’hui il joue dans la cour des grands et a droit à une tête d’affiche... en 3 dimensions!
Samedi 3 décembre sera un jour très particulier car on nous réjouira les esgourdes de Musiques d’ici et d’ailleurs. D’une part avec l’Instrum de Ste Croix qu’on ne présente plus... et d’autre part, après un buffet dinatoire (fameux comme toujours!) le film Kinshasa Symphony. Un documentaire passionnant à donner le vertige! Boules Quiès s’abstenir!
Bons films!
Christina
NUIT DU COURT MÉTRAGE DE SAINTE-CROIX : TOUR 2011
L’édition 2011 de la Nuit du Court métrage propose au public de voir sur grand écran le film de science-fiction «Yuri Lennon’s Landing on Alpha 46» (2010) de Anthony Vouardoux et l’animation en peinture sur verre «Miramare» (2009) de Michaela Müller, les deux lauréats du Prix du Cinéma Suisse «Quartz 2011», des catégories «Meilleur court métrage» et «Meilleur film d’animation». Six autres films nominés s’ajoutent aux deux précédents pour composer le volet exclusivement helvétique du programme «Quartz 2011».
Chabada... le chat dans tous ses états «animés», un programme réalisé en collaboration avec le Festival international du film d’animation «Animatou» de Genève et consacré à notre mascotte qui nous accompagne depuis nos débuts. Six films d’animation, dont le court germano-irlandais au succès retentissant en festivals «Please Say Something» (2009) de David O’Reilly.
Absurdum Delirium évoque quant à lui une plongée dans le monde de l’absurde et de l’étrange avec cinq films, dont le multi primé à l’international et tourné en plan- séquence «Ich bin’s Helmut» (2009) de Nicolas Steiner coproduit entre la Suisse et l’Allemagne et le court métrage «Next Floor» (2008), primé à la Semaine de la Critique de Cannes, que le cinéaste québécois Denis Villeneuve a réalisé avant son chef-d’œuvre «Incendies» (2010).
La Nuit s’achève avec le programme nommé Destination Argentine, vu depuis la France en deux courts métrages, avec entre autres la comédie nominée au César 2010 «¿Donde esta Kim Basinger?» (2009) de Edouard Deluc.
Fiat Lux !
Voilà ce que c’est... à force d’être sans cesse au cinéma, je n’ai plus le temps d’écrire mes éditos!
Il est vrai, qu’à la relecture du dernier, je me suis rendu compte qu’il était assez concentré. Un petit récapitulatif de l’évolution cinéphile du Canton de Vaud (revu et corrigé!) et un détail quasi exhaustif des offres “Royales”.
J’espère que, comme moi, vous avez vibré sur les “andantes ma non troppo” de Tosca; Bondi devant l’injustice subie par François, dans Tu seras mon fils, ri avec vos enfants derrière vos grosses lunettes pendant Un monstre à Paris... avant d’apprécier le dernier Spielberg, à savoir: Les aventures de Tintin, le secret de la licorne.
We need to talk about Kevin requiert une certaine “participation”... Je n’étais pas loin quand Elisabeth Badinter écrivait son llivre “L’amour en plus” et je pense qu’il y a là d’intéressantes réflexions à (se) faire sur l’instinct, l’inné, l’acquis et... les conventions sociales! Mercredi, Chico et Rita a su réveiller en nous des souvenirs anciens, un peu nostalgiques... qu’Emilie Jolie, qui revient nous voir dimanche, pimentera de sa joie de vivre, dans un registre un peu différent!
Et maintenant on va où ? C’est aussi la question que nous nous posons depuis quelques années... J’espère bien avoir la réponse à certaines de mes questions au cours de la soirée Univers irrationnels! Elle promet d’être assez extra ordinaire cette soirée, entre le très attendu Lumière, suivi du non moins attendu Mediums, d’un monde à l’autre... le tout agrémenté d’un sympathique repas, histoire de remettre les pieds sur terre!
Mercredi 9 novembre tous les enfants sont bienvenus à la Lanterne magique pour la dernière séance avant Noël... Profitez-en bien! Elle sera, comme toujours pleine de surprises et d’émerveillement!
La semaine qui suit nous apportera plein de jolies suprises... Je me réjouis vraiment de voir le dernier Julie Delpy, très intéressante (et magnifique n’est-ce pas Claude?) cinéaste qui dit bien les choses qu’elle a à dire... et on peut même aller jusqu’à dire qu’elle ne nous envoie pas dire...
J’entends dans la pièce d’à côté mon fils qui se lance à coeur joie (et bruyamment) dans une imitation présumée des prouesses de Johnny English, le retour! Depuis le temps qu’il l’attend, vivement qu’il aille le voir et que nous retrouvions un peu de caaaalme! Finalement le cinéma muet - comme The artist - avec l’incomparable Jean Dujardin- y’a que ça de vrai !
Bons films!
Christina
La Saga du Royal...
… Un scénario qui donnerait certainement à Messieurs Spielberg, Allen, Scola, Fassbinder et autres Nanni Moretti matière à blockbuster !
Rendez-vous compte que sur 33 établissements que compte le Canton de Vaud, un bon nombre de salles sont menacées de disparition pour cause de difficultés à se numériser. Pour l’instant, 23 communes vaudoises permettent au cinéphile de satisfaire ses penchants sans devoir se déplacer (parquer etc..) dans la capitale riche de ses (seulement) 21 écrans. A une époque où les films sont accessibles partout, aller au cinéma est devenu un événement social. Nous y allons grégairement (et gaiement!) dans un esprit de partage. Certaines communes l’ont si bien compris qu’elles sont allées jusqu’à racheter leur propre cinéma qui est devenu pour elles aussi important qu’une bibliothèque, voire qu’une auberge. A Ste Croix, après bien des péripéties et une évolution constante (d’où le titre de cet édito) que nous ne détaillerons pas ici, le bien-nommé cinéma Royal est devenu une plaque tournante culturelle. Que ce soit au foyer ou dans la très conviviale salle-de-restauration-galerie d’expositions-salle de conférences, les évènements se suivent sans se ressembler sur la scène politique, sociale ou tout simplement... ludique !
Il y en a pour tous les goûts et toutes les tendances, j’en veux pour exemple :
“Opéra Passion” (il fallait oser, “elle” l’a fait, elle aussi!) avec une offre désormais récurrente et un début de saison sous la baguette de Mozart (“Don Giovanni”).
La Lanterne Magique qui présente, neuf fois dans l’année, aux (très)-jeunes de 6 à 11 ans, un film (qui fait rire, qui fait rêver, qui fait réfléchir etc...) très souvent commenté (voire traduit!), précédé d’une animation ludique ET pédagogique. La qualité des films ainsi que des présentations reste impressionnante et à coup sûr un acquis culturel enrichissant pour nos enfants!
Entre deux films de cinéma d’auteur, Habemus Papam (toujours aussi insolent Nanni Moretti, les 8-9/10), et Abrir Puertas y ventanas (en présence de la réalisatrice les 22-23/10), les événements se succèdent plus passionnants les uns que les autres. En début de mois l’association “Four Winds” a présenté un week-end entier de films consacrés aux “Plumes et images amérindiennes” alors que le 14 octobre, Géraldine Savary et Luc Recordon au cours d’une soirée “carte blanche” (avec apéritif!) nous proposeront l’excellent We want sex equality (du cinéaste britannique Nigel Cole).
Les amateurs de cinéma en 3D apprécieront “Les Schtroumfs” (les 9 et 16 octobre) et les enfants de tous âges (re)trouveront Emilie Jolie (21-23/10) un peu changée certes, mais toujours aussi adorable.
Les “coups de coeur” ont leur place aussi. Ce mois-ci c’est La Fée (faites trois voeux!) qui vous est proposée (20-23/10), quant aux autres films: This must be the place (6-9/10), La nouvelle guerre des boutons (7-8/10), Footloose (13-15/10) et Abduction (21-22/10) ils vous feront voyager (avec transition!) de la biographie à l’Histoire et de la comédie musicale au thriller!
Comme je vous le disais, le ROYAL, c’est bien plus qu’un simple cinéma.
En tout cas, moi: “si j’aurais su j’aurai venu” !
Bon films!
Christina