Programme du mois
Au plus près de la toile…
Quel joli programme pour entrer dans l’automne. Après une fête du cinéma à la sélection de films aussi passionnante que variée (et vice et versa), le mois d’octobre s’annonce riche d’émotions et d’apprentissages avec un zeste de nostalgie… les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi. Mais nous ne parlerons pas de regrets ici… pas devant ces promesses de soirées, de matinées et de Ciné-brunchs édifiants.
À commencer avec ce Labyrinthe : Terre brûlée, second volet d’une trilogie, dans lequel nos jeunes z’héros vont s’échiner à retrouver les méchants qui veulent leur bouffer leurs valeurs familiales sur le dos… C’est bien, du coup j’espère que mon fils adoré va enfin comprendre certaines choses… Au plus près du soleil, dernier film d’Yves Angelo (dont vous n’avez pas pu oublier les Âmes grises d’après le magnifique roman de Philippe Claudel) met en scène une Sylvie Testud très concernée et un Grégory Gadebois (Mon âme par toi guérie) toujours aussi pudique… on s’y promènera dans les méandres de remises en questions sur l’adoption et les accouchements sous X. Nous partirons En quête de sens, samedi, et ça va être une expérience très dense… changer le monde, nous en avons tous rêvé, mais par où commencer ? Ne pas manquer le coup de coeur du mois, samedi, à savoir : Les deux amis avec la magnifique Golshifteh Farahani (Syngué Sabour et A propos d’Elly que personne n’a oublié).
La semaine du 15 au 18 octobre, nous grimperons sur l’Everest en 3D et prendrons une belle leçon de survie. Je connais des sportifs Ste-Crix qui vont être tout à fait dans leur élément… Rattrapage pour En quête de sens si vous l’avez raté samedi (dernière chance le 25 octobre à 17h) et un petit film très prometteur de Xavier Giannoli, Marguerite… ou comment devenir cantatrice quand on chante faux ! Avec Catherine Frot, ça va le faire grave ! Une semaine sympa aussi pour nos jeunes avec trois séances de films d’animation, un policier Phantom Boy et une fantaisie fantastique Mune, le gardien de la lune…
Semaine mouvementée entre le 20 et le 25 octobre, toujours en pleines vacances de patates… Hôtel Transylvanie 2 pour commencer le jeudi, puis la succulente trilogie de Retour vers le futur dans la nuit du vendredi 23 octobre, voilà qui va nous rappeler des souvenirs tiens… c’est quand la dernière fois que je l’ai visionnée celle-là, pendant toute une nuit aussi ? À propos de trilogie, dernier volet de celle des Mille et une nuits – L’Enchanté (moi aussi !) les 24 et 25 et pour continuer dans les apprentissages sociaux de la vie portuguaise. Un Ciné-Bruch Transition sur l’Education, le 25 toujours ! Mais mon petit doigt ne m’a pas donné le programme de ce dernier. Je ne m’inquiète pas outre mesure, nul doute que tous les habitants de « Prof. Street » sauront de quoi il s’agit…
La semaine suivante, ne pas manquer la Lanterne magique… le mercredi comme d’habitude ! Cette semaine là nous serons tous Seul sur mars, la belle planète rouge… avec Matt Damon qui va devoir faire appel à toute son intelligence (sic). Bon, aux dernières nouvelles, 4 volontaires ont été sélectionnés pour faire partie d’une mission – aller simple sans espoir de retour – sur Mars en 2024. Il paraît que les préparatifs seront filmés en télé-réalité… je ne voudrais pas être médisante mais… il y a des missions bien plus périlleuses à accomplir dans des pays un peu plus proches que Mars et autrement plus en danger non ? Et puis, on va faire comment pour vendre nos armes sur Mars hein ? Bref, dès qu’on sera revenus, on pourra découvrir Mustang, un film qui nous fera également voyager, mais au pays des valeurs morales cette fois, avec un petit élément perturbateur néanmoins… le facteur féminin ! Un film qui terminera le week-end en beauté juste après Asphalte, une fable sociale bien dans le ton de notre époque… pour les fans d’Isabelle Huppert.
Bon films !
Christina
Une Fête du Cinéma vraiment… royale!
La Fête du Cinéma est sans nul doute l’un des événements les plus appréciés du fidèle public du Cinéma Royal de Sainte-Croix. Proposés en avant-première, les neuf films à l’affiche expriment toute la palette des émotions «grand écran». Et comme toujours, il sera possible d’allier plaisirs de la table et découvertes cinématographiques…
Jeudi, en ouverture, tous les amateurs de cinéma indépendant américain se feront une joie de découvrir la comédie décalée «Me And Earl And The Dying Girl». Vendredi, ce sera un changement radical de registre avec «Le Fils de Saul». Primé à Cannes, ce film-choc, d’une intensité incroyable qui, en permettant au spectateur de vivre cette expérience de l’intérieur, le confronte à sa propre humanité…
Samedi, après avoir découvert en famille les ravissements du film d’animation «Mune, le gardien de la lune», les adultes curieux et avides de vastes horizons pourront enchaîner avec «Béliers», comédie pastorale islandaise qui rend hommage à un mode de vie en voie de disparition. Le soir venu, le spectateur épris de cinéma profond et humaniste pourra partager quelques moments de l’existence de «Fatima», une femme de ménage marocaine qui élève seule ses deux filles adolescentes.
Dimanche matin, le jeune acteur Kacey Mottet Klein viendra présenter le très émouvant et fort réussi «Keeper» où il joue le rôle d’un adolescent confronté à une paternité précoce. En fin d’après-midi, jeunes et moins jeunes se délecteront du suspense et de la poésie de «Phantom Boy», le nouveau film d’animation des auteurs du mémorable «Une vie de chat». Documentaire événement de cette édition 2015, «The Wolfpack» racontera comment une jeune fratrie séquestrée par un père trop protecteur a été «sauvée» par le cinéma. Et tout finira en éclats de rire feutrés et subtils, avec le dernier Woody Allen qui s’annonce comme un très grand cru!
Un Royal été indien…
Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, il m’arrive parfois (quand j’y pense) de faire un arrêt sur image, et de regarder autour de moi – La sublime Véronique qui s’épanouit devant ma porte par exemple –, et de savourer la chance que j’ai d’être née, et de vivre, dans ce pays libre et riche. La chance de vivre dans un village bien situé, bien environné (sic) et qui s’offre le luxe d’un Cinéma bien fourni en films intéressants… souvent en avant-première ! Adeline, de retour de Locarno, se fera bientôt un plaisir, lors de la fête du Cinéma (1er au 4 octobre, réservez ces dates) de nous faire découvrir ses coups de cœur…
En attendant, le programme de ce mois de septembre est bien alléchant… avec plusieurs films très attendus comme La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil (qui nous rappellera ces choses un peu folles que nous faisions quand, après un bon repas, nous décidions tout d’un coup de monter en courant au sommet du Chasseron ou d’aller voir la mer), La isla minima (un chouette polar), et encore le fascinant Dheepan (ou comment on recycle les rebelles tamoul).
Nos jeunes découvriront avec intérêt La face cachée de Margo et re-découvriront avec plaisir, joie et amusement, Les 4 fantastiques, et se retrouveront pour certains dans La rage au ventre… Leurs parents (mais rien n’est pas exclusif, ni d’un côté ni de l’autre, n’est-ce pas ?), apprécieront Renaissances (film fantastique sur la sempiternelle peur de mourir et tout ce qui va avec), Youth (idem) et se reposeront avec American Ultra qui les distraira des deux autres… (je dis ça et je dis rien, on est bien d’accord…).
Adeline Stern est bien la seule personne que je connaisse qui arrive à faire mûrir des cerises en septembre ! Il suffit de regarder son jardin pour savoir qu’elle a les deux pouces verts, mais là, elle fait fort ce mois, avec un gâteau recouvert… ou presque ! Première cerise, La belle saison, film qui sera suivi d’une discussion et du verre de l’amitié. Deuxième cerise, la très attendue Soirée de remerciement Casino Royal avec un apéritif dînatoire et Le tout nouveau (coup de cœur) testament. Poelvoorde, Moreau, Deneuve, un trio épatant pour un film hilarant, mais pas que… Troisième cerise, Les mille et une nuits, en présence du réalisateur. Ce mois les volumes 1 et 2… de quoi rêver, la tête dans les loukoums… Quatrième cerise, le Festival international de l’accordéon, précédé d’un repas. Là, il va peut-être falloir réserver (mais pour les autres aussi, n’oubliez pas !) parce que le Royal risque bien de faire archi-grave-le-plein… Cinquième cerise, La vanité en présence du réalisateur, à première vue, un bijou, une perle, un ravissement, donc merci Monsieur Baier… et, pour terminer en beauté, le Ciné-Brunch Transition nous proposera En quête de sens, un documentaire aux multiples questionnements qui ne manquera pas de nous titiller les neurones… n’oubliez pas (encore !) d’apporter votre pique-nique pour les nourrir ! (vos neurones, pas les réalisateurs). Alors à très bientôt et…
Bons films !
Christina
Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
C’est la question que je me pose ces jours, tant les news de tout poil sont pleines de tiques… J’étais descendue, provisoirement, de ma tour d’ivoire pour écouter les bruissements du vaste monde. Me disant qu’en ouvrant mes chastes oreilles en ces temps de grillades sociables, j’aurai de nouveau de quoi alimenter quelques conversations anisées… Las, la première (nouvelle) qui m’a sauté contre fut la tragédie du pauvre Tchang, et la seconde, une allégorie à la bêtise humaine, je veux parler du funeste destin du Lion Cecil. Alors, du coup, hier soir, je n’ai pas été capable, non, d’être joviale ni enthousiaste afin de vous présenter le film de ce soir, Spy, ni même celui de demain soir, Ant-Man, pas plus que ceux de dimanche, Le petit Prince ou Je suis mort mais j’ai des amis… puis la semaine suivante du superbe La femme au tableau… Alors même que ces films vont peut-être (sûrement pour certains) nous permettre de transcender quelques blessures trop vives, quelques vérités trop insupportables, ou pour le moins nous changer les idées. De même que les trois soirées spéciales du mois d’août sur les thèmes de l’Afrique (Le masque de San, Diffret), de l’Éternelle jeunesse (While we’re young, Floride) ou encore sur l’interrogation essentielle : Seul ou ensemble ? (Les chaises musicales, Une famille à louer) ne nous laisseront pas intacts et nous offriront l’occasion de nous retrouver, de nous consoler, de nous rassurer, et de nous prouver mutuellement, parce que nous y croyons encore, parce que nous ferons ce qu’il faut pour, que la Vie, oui la Vie vaut la peine d’être vécue…
Bons films !
Christina
PS : J’ai entendu dire que certains d’entre vous, n’ayant pas eu la prudence de réserver le buffet du dimanche soir, se sont retrouvés le bec dans l’eau. Remarquez, par ces chaleurs, c’était sûrement rafraîchissant, et c’est vrai que trop manger alourdit… mais bon, rendre honneur au travail (phénoménal) d’Adeline et de tous les cuisiniers-pâtissiers bénévoles c’est bien aussi non ? Alors n’oubliez pas cette fois les 16, 23 et 30 août, un coup de fil (079 797 26 15) c’est utile…
Et pour quelques glaçons de plus…
Vous pariez combien qu’il y en a encore qui vont trouver le moyen de ne pas être content ? … Et à Sainte-Croix on a l’hiver huit mois par an… et on vit dans un pays de loups – au fait vous avez vu ? on a le droit de les éliminer maintenant, c’était bien la peine tout ce foin pour les réintroduire – …et fait trop chaud et c’est dangereux, et patati et patata… J’en connais qui vont regretter d’avoir dit non pour les éoliennes hein, ça nous aurait fait des beaux ventilateurs ces jours non ? Ça jette un froid ? Bon, assez d’huile sur le feu… il faut que je me dépêche de rendre mon papier. C’est toujours pareil, j’ai dix jours pour pondre mon édito et je m’y prends chaque fois à la dernière minute… travailler en situation d’urgence, il n’y a que ça de vrai, vous connaissez sûrement… il est 6 heures (matines !) et je reste bloquée devant la fenêtre pour profiter un max de la FRAÎCHEUR du matin… je me dis que c’est vraiment le moment d’évoquer la douce pénombre FRAÎCHE des salles obscures et en particulier celle du ROYAL. Je suis très reconnaissante de voir qu’il va y avoir plein d’événements ces prochaines semaines qui vont nous permettre de nous RAFFRAÎCHIR sans aucun scrupule ! Heureusement que notre cinéma préféré a été construit à l’ancienne avec de bon vieux murs bien épais…
Nous allons être très gâtés – si vous ne me croyez pas, jetez un coup d’œil sur votre programme télé histoire de comparer ! – avec non pas une mais trois soirées spéciales chaque fois agrémentée d’un buffet qui ne manquera pas d’être fantastique comme toujours (n’oubliez pas de réserver au 079 797 26 15 !) La première, aura lieu le dimanche 19 juillet et aura pour thème le Cinema Italia : Bons à rien, tout comme Les Merveilles, évoquent les turpitudes de nos chers voisins du sud avec leur administration ou leurs médias… le tout sur un mode drôlatico-ironico-introspectif… Ainsi va l’amour… sera le thème de la soirée spéciale du dimanche 26 juillet : L’ombre des femmes va les éclairer sous un nouveau jour voire une autre lumière… et Comme un avion nous promet avec le trio Podalydès, Jaoui, Kiberlain, un voyage initiatique qui ne manquera pas de nous émouvoir. Destins de stars sera le thème de la soirée du dimanche 2 août avec deux « biopics » (puisque le terme est à la mode) sur deux stars au destin quelque peu chahuté : Brian Wilson dans Love & Mercy, et Amy Winehouse dans Amy.
Et pour toutes ces soirées spéciales UN IMMENSE MERCI à vous tous, amis du Royal et généreux donateurs !!! Grâce à vous, le financement des événements est assuré pour quelques mois ! Voir https://wemakeit.com/projects/operation-casino-royal-2015. Grâce à votre soutien, vous avez prouvé que notre cinéma vous est indispensable et en conséquence stimulé la motivation des troupes à bloc !!! MERCI pour cet investissement et cette belle confiance. Toute l’équipe vous souhaite encore bien du plaisir avec tous les autres films du mois : San Andréas, On voulait tout casser, Une seconde mère, Les Minions (en avant-première !), Microbe et Gasoil (première suisse à découvrir !), Terminator : Genisys, Vice-Versa (coup de coeur !), The Gunman et enfin Un moment d’égarement…
À tous un très bel été !
Bons films !
Christina
C’est ici que ça se passe !
Avec, une fois de plus un programme de choix… À quoi ça sert que Ducros qu’Adeline Stern se décarcasse ? Pas à lui assurer une célébrité nationale, bien que vous comme moi savons qu’elle le mérite… non, ça sert à nous emmener sur des chemins – d’apprentissage, de bien-être, d’empathie et de joie de vivre – que nous n’aurions pas forcément empruntés de cette manière cinématographique, sans elle. Merci qui ?
Ainsi donc, du 4 au 28 juin, nous allons tour à tour : partir À la Poursuite de demain et visiter un monde parallèle, rencontrer une drôle d’Ex Machina qui ne s’en laisse pas conter, nous promener Dans les jardins du roi, avec une femme (encore une !) incroyablement douée, découvrir ou redécouvrir le Monde Jurassique, pour ensuite apprendre à Fin(ir la) de partie en reconsidérant le délicat sujet de l’euthanasie. Nous allons également tomber amoureux Un peu, beaucoup, aveuglément grâce à Clovis Cornillac, et surtout beaucoup rire en revisitant – le samedi 13 juin dans le cadre de la journée des requérants d’asile – Les faiseurs de suisses, avec ce bon vieux Emil Steinberger (oui, il vit toujours, il a 82 ans et il va bien merci) que personne bien sûr n’a oublié… musique et repas offerts à 18h. Nous parlerons aussi de la terrible Loi du marché, magistralement défendue à Cannes par le palmé (on dit palmé ou palmipède ?) Vincent Lindon, ainsi que d’un autre sujet délicat vu qu’on y parle de délinquance juvénile : La tête haute.
Plusieurs dates à retenir en priorité puisque d’événements exceptionnels, et de belles leçons de vie que nous aurons le plaisir d’apprécier en présence des réalisateurs. Ainsi, nous déroulerons le Tapis rouge pour Frédéric Baillif le dimanche 7 juin ; le mercredi 10 juin, nous dénoncerons toutes (enfin presque) les formes dictature avec Je suis Femen, Oxana Shachko et Alain Margot, le 14 juin nous essayerons de comprendre pourquoi certaines d’entre nous sont restées Loin du bal (ou pas), le 26 juin nous Vivrons jusqu’au bout cette chienne de vie que nous aimons tant et qui, trop souvent nous lâche avant que nous en ayons assez. Bien entendu, le 28 juin nous serons tous présents au Ciné-brunch du groupe et/avec le film Transition 2.0. Apportez votre pique-nique, on pourra sûrement manger dehors ! Et pour les très (très) rares amis qui n’ont pas pu (malheureusement hélas) participer à la soirée de soutien (et qui ont donc raté le superbe buffet), il y aura une rediffusion du film de Charlotte de Turkheim Qui c’est les plus forts !, le dimanche 28 juin. Vraiment toutes les raisons de vous souhaiter…
Bons films !
Christina
Joli mois de mai...
Je ne pouvais pas l’éviter celle-là, chaque année il revient (le mois de mai) et là, en plus, il fait beau… Il faudra donc aller au cinéma tous les soirs, si on veut bronzer le jour. C’est vrai qu’on aura assez à faire pour contourner les zones de travaux sur Sainte Croix pendant la journée. J’ai un peu de peine à comprendre cette frénésie de bétonnage. Cinquante appartements en face de chez moi, autant Route de Neuchâtel et une « tour » au chemin du Progrès… J’ai comme l’impression qu’il va falloir transformer le Royal en Multiplex si ça continue, non ? (enfin, tant qu’on n’est pas obligés d’y vendre du pop corn, pourquoi pas ?).
On démarre fort sur les émotions le jeudi de l’Ascension avec En Équilibre. Cécile de France et Albert Dupontel (trop cool, merci Adeline !), ça va résilier un max dans les chaumières avec cette belle histoire qui va peut-être même s’offrir le luxe de bien se terminer, allez savoir. À regarder la bande annonce de La promesse d’une vie, j’en ai froid dans le dos. C’est un film qui s’annonce superbe mais… faire des fils ! Être femme n’est pas (toujours) une sinécure, loin de là, mais honnêtement je n’aurais pas voulu être un homme pour un empire. Servir de chair à canons, être esclavagisé, obligé d’être un « winner », devoir sans cesse mériter sa vie, perpétuellement sous pression… j’en passe et des meilleures, très peu pour moi, merci ! Et ce n’est pas Jafa Panahi qui va dire le contraire… obligé de se cacher pour faire son troisième film, Taxi Téhéran, et pour dire la vérité sur son pays. Que voilà un courage exemplaire !
Du 21 au 25 mai, Caprice, Un homme idéal, A most violent year… De la poésie pure avec Emmanuel Mouret, ce qui ne nous empêchera pas de nous poser des questions. Des cas de conscience insolubles avec Pierre Niney en écrivain perdu, suivi par un film de pure série noire sur le New York des années 1980… suis-je déjà si vieille ? c’est pile quand j’y étais. Et dire que je n’ai rien vu de tout cela… il est temps que je me mette à jour.
Entre le 27 et le 31 mai ça va chauffer au Royal. Dès après la Lanterne magique (Hugo Cabret – superbe, à ne pas rater), événement-discussion avec Richard Chassot et La Grande Boucle, Mad Max pour suivre, je ne présente plus… À frémir également : Master of the Universe. Autrefois on gardait une action 4 ans en moyenne, maintenant c’est 22 secondes maximum ! Et on s’étonne que nous foncions dans le mur ? Ça rime à quoi tout ça ? Un pigeon assis sur une branche philosophait sur l’existence… qu’est-ce qu’il entend par là ? (oh, par là j’entends pas grand-chose…me direz-vous), je suis « allée plus loin » comme c’est écrit partout aujourd’hui (vous avez remarqué aussi ?) et je me suis dit : que voilà un film rafraîchissant et exotique qui va nous changer agréablement des histoires convenues, un vrai petit bijou, intelligent et plein belles idées. Pour dire que nos amis suédois nous suivent de peu dans les statistiques sur la dépression (par contre je ne sais pas si on dit aussi d’eux qu’ils sont très heureux ; contradictoire non ?), on dirait qu’ils savent ce qu’il faut faire pour en sortir. Ou pas.
ATTENTION ATTENTION !!!! ROULEMENT DE TAMBOURS !!!!
Vendredi 29 mai la participation de toute la population cinéphile de Sainte-Croix est requise dès 18h30 pour une soirée de soutien, qu’on se le dise ! Il y aura à boire, à manger, et un film surprise à savourer. Si vous tenez à votre cinéma, venez avec votre famille et tous vos amis ! Et d’ici là…
Bons films !
Christina
Assez n’est jamais trop… (ça pourrait être un titre de James Bond non ?)
Vous avez vu ce programme ? Non, mais vous avez vu ce programme ? Il est juste époustouflant. J’ai voulu faire un édito détaillé (j’ai même commencé) mais ce n’est pas possible, si vous avez trop à lire, vous n’aurez plus le temps d’aller au cinéma et croyez-moi, une fois de plus, ça vaut vraiment la peine. Je crois bien qu’il y aura des événements chaque semaine… Après Diversion et Le journal d’une femme de chambre, qu’on ne présente plus, une Soirée spéciale Company Idem samedi 25 (des artistes impressionnants pour une performance live de danse contemporaine et acrobatie) avec un buffet entre les spectacles. Second Cinébrunch participatif du groupe Transition dimanche avec le documentaire Camino de Santiago. Tous ceux qui partiront à St Jacques cet été pourront poser leurs questions à Alan Sahin qui sera là et se fera un plaisir...
Ne pas oublier la Lanterne magique mercredi 29 avril, Les aventures de Tsatsiki… Journée spéciale J.R.R. Tolkien et le Hobbit avec une Conférence de l’association Tolkiendil sur la langue Elfique, le samedi 2 mai. Wouah je me réjouis de voir et surtout d’écouter ça. J’ai toujours rêvé de parler Elfe ! Attention ! La fête commence à 10h30 et sera suivie d’un Hobbit à 13h30 (Le voyage inattendu), d’un autre Hobbit à 17h30 (La désolation de Smaug), d’un buffet à 20h30 et d’un troisième et dernier Hobbit à 22h00 (La bataille des cinq armées). On ira se coucher avec des Hobbits plein les yeux… à moins qu’on nous mette déjà sur o(r)bite pour la journée du lendemain qui va faire fort aussi puisqu’il y aura une Soirée spéciale Maggie Smith (avec un petit peu Judi Dench quand même) et de nouveau un buffet ! Et c’est quand qu’on les perd nos trois kilos pour rentrer dans nos maillots avant l’été ? Hein? Hein ?
En mai enlève ce qu’il te plaît (je voudrais bien) mais surtout pas le dernier Avengers : L’Ere d’Ultron, et encore moins le Voyage en Chine, notre coup de coeur du mois avec cette pauvre Yolande Moreau qui va vivre une sacrée tragédie juste pour nous réconcilier avec la vie… c’est vraiment pas de bol. Un autre film qui va nous réconcilier avec la vie et où les protagonistes en bavent (si, si, je vois ça d’ici) c’est Le dernier coup de marteau… Avec (entre autres fantastiques artistes) Grégory Gadebois (Angèle et Tony et Mon âme par toi guérie). Et enfin, n’oubliez pas d’inviter vos mamans au cinéma dimanche 10 mai pour un Cinébrunch (encore à manger !) Fête des mères exceptionnel (ça les changera de votre tourte aux fraises), qui rappellera sûrement leur enfance à certaines… Le film, Engel, sera projeté en présence de Muriel Jaquerod, sa réalisatrice et de son père, héros (osons le dire !) de ce documentaire qu’on pourrait certainement considérer comme un « feel good movie », pour autant que la vie nous ait épargné le même sort. Ah, reconnaissance, quand tu nous tiens…
Bons films !
Christina
Le cinéma c’est aussi au Royal !
Eh bien, on dirait qu’il y a autant d’action au cinéma que sur l’écran ces derniers temps… Entre les imprévus, les accidents, les aléas, les problèmes et les cambriolages… il va nous falloir un Chappie propre en ordre pour nous aider ! Un sauveteur de l’humanité bien américain ce Chappie. Programmable en plus. Il va même pouvoir « écouter son cœur » ! J’espère juste qu’il ne va pas rouiller trop vite quand il versera sa petite larme…comme tous les grands garçons, robots compris, osent désormais le faire… Voilà pour le vendredi 3 avril, mais juste avant, le Jeudi Saint comme on peut l’appeler aussi (si ma mémoire est bonne) nous aurons droit à un événement spécial. Iranien, un film édifiant semble-t-il, qui va nous apprendre beaucoup sur la manière de retourner l’ennemi, sans arme ni violence. À savourer, en présence du réalisateur, ne lui faisons donc pas l’insulte de venir trop peu nombreux ! Ce très culturel week-end pascal continue avec un film d’animation britannique Shaun le mouton, aimable précurseur du Lapin de Pâques. On parlera d’Art aussi avec Big Eyes, le dernier Tim Burton, un merveilleux conte sur l’honnêteté… et les droits d’auteur ! Dernière surprise de ce week-end prolifique, 108 Rois-Démons. Je viens juste d’apprendre que pour vaincre ces Rois-Démons, Chappie ne suffit pas, il faut le courage, la patience et l’audace de beaucoup d’animaux différents – dans le désordre, lion, serpents, éléphants – mais surtout… une chance de pendu ! Vous le saviez vous que les pendus étaient chanceux ? Moi pas.
Le week-end suivant nous embarquerons sur le bolide Fast & Furious 7 pour de nouvelles aventures. Peut-être que pour ce septième opus ils auront enfin appris à décrasser leur carburateur ? Suspense… Sinon, j’en connais une qui va être contente et que j’entends déjà fredonner « One day my prince will come la lala lala ». Mon ami Kenneth Brannagh, grand Shakespearien devant l’éternel nous propose une Cendrillon, sauce Disney, pas piquée des vers, enfin si, des vairs… (pauvre petit écureuil, j’ai bien envie d’appeler la SPA tiens depuis le temps qu’on en fait des pantoufles !) Suivra une découverte avec Citizenfour. Un documentaire qui s’annonce passionnant et qui dénonce, une fois de plus, des petites choses pas très jolies… Et c’est qui les méchants cette fois ? Je vous laisse deviner. Cinquante ans après, presque jour pour jour, Selma, relatant le périple de Martin Luther King, nous rafraîchit la mémoire sur des événements plus que tragiques. Avec du recul je m’interroge quand même… Si on considère tout le sang versé depuis si longtemps pour une pseudo-démocratie et de prétendues libertés, est-ce que ça en valait vraiment la peine au vu de certains guignols qui nous dirigent aujourd’hui, et des gros financiers qui possèdent le pouvoir sur la planète ?
Entre le 15 et le 19 avril, après les vacances de Pâques donc, on vous dira pourquoi Jamel n’a pas mangé son père. Un problème de digestion à mon avis et puis, est-ce qu’il aurait mangé sa mère avant ? Ceci explique cela. Nous aurons la chance de voir ce film une fois en 2D et une fois en 3D. Choisissez bien votre jour ! Le coup de coeur du mois Still Alice, fait partie, lui, de ces films qui ne vous laissent pas intact. Tirée d’un roman, l’histoire pourrait être vraie, n’est-ce pas ce que nous préférons tous ?
Joyeuses Pâques !
Bons films !
Christina
Et si vous nous rejoigniez ?
Bienvenue au Club… non, ce n’est pas le titre d’un film (quoique) c’est juste un rêve éveillé que je fais : le cinéma tellement plein de membres qu’on ne sait plus où les mettre… J’ai participé hier soir aux Assemblées Générales, de la coopérative Mon Ciné et des Amis du Royal (il y a de quoi faire) et j’ai constaté, avec un plaisir immense et une joie non dissimulée, que nous étions déjà bien plus nombreux dans la salle que la dernière fois. Et ce n’est pas très étonnant quand on écoute notre grande prêtresse cinéphile à tous, Adeline Stern, que je salue bien bas, nous expliquer, sans ratiociner, le travail incommensurable qui a été accompli, une fois de plus, au cours de la dernière année. Cela va d’un nombre impressionnant d’événements (avec ou sans réalisateur invité) à une quantité non moins impressionnante de soirées, de fêtes, de repas partagés et même d’expositions… Autant d’occasions de nous retrouver, de nous cultiver, de nous distraire… Je peux vous dire, moi qui ai vécu longtemps à Paris, qu’on bénéficie souvent de plus d’événements au kilomètre carré ici que là-bas… sans rire ! Sans rire, d’autant plus que, malgré tous les efforts déployés, tout l’engouement populaire, toutes les multiples preuves que le Cinéma Royal a bien sa place à Sainte Croix, qu’il est indispensable à la communauté… Il manque encore et toujours trois sous pour faire un franc. Malgré l’immense générosité de notre mécène dévoué, Paul Schneider pour ne pas le nommer, et celle non moins appréciable des charmantes sœurs Maggi, nous accueillerions, avec gratitude, plus de membres cotisants. Alors, prenez le temps d’y penser et amenez-nous vos amis !
Les bons moments ne manqueront pas, ce mois encore, et je ne veux pas parler que du printemps qui s’annonce… Vous avez tout vu Whiplash et constaté le talent de Damien Chazelle. Ce soir vous apprécierez le second volet de Divergente – flûte, j’ai encore oublié de demander à Tonton Google ce qu’était une dystopie post-apocalyptique – mais si vous avez manqué le début, sachez qu’il repassera samedi et dimanche. Dimanche à 15h nos loupiots seront tout contents de visionner Souvenirs de Marnie du réalisateur qui nous a déjà émerveillés avec Arietty et le petit monde des chapardeurs. Samedi et dimanche soir c’est Birdman que nous découvrirons. Je n’ai pas tout compris aux explications de Vincent, mais on dirait que c’est un film dans un film dans un film… assez fantastique quoi… D’autant plus qu’il est réalisé par Inàrritu, qu’on ne présente plus !
Pour un peu je serai jalouse des petits, qui, la semaine prochaine vont pouvoir découvrir Le cerf-volant du bout du monde. Quelle chance et quel film merveilleux ! Mais je n’en dis pas plus, je sais qu’il y a des gens plein de talent qui vont leur présenter ce film. Entre jeudi 26 et dimanche 29, beaucoup de jolies surprises. Le petit Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud, Inherent vice, 108 Rois-Démons et enfin Phoenix, le coup de cœur du mois que je me réjouis de découvrir (avec vous) parce que j’ai beaucoup aimé Barbara ! (oui, oui, l’autre aussi…). Alors ?
Alors… Faites-vous plaisir et surtout,
Bons films !
Christina
A héros, héros et demi…
J’en connais deux de héros qui sont toujours au taquet, remplacement ici, bénévolat là, réparations, bricolage, réception et tout ce qui s’ensuit. Ils hébergent les réalisateurs qu’ils convient à la présentation de leurs films, ils collaborent à la préparation des buffets et des fêtes quand ils ne les organisent pas eux-mêmes, ils sont toujours là, infaillibles sauf cas de force majeure (eh oui, ça arrive aussi, rarement mais tout de même). Je ne vais bien sûr pas dire qu’il s’agit d’Adeline Stern et de Claude Massard n’est-ce pas, puisqu’ils tiennent à leur anonymat… mais ce qu’il y a de bien dans le fait d’être juste éditorialiste, c’est que c’est moi qui signe mon billet et que donc, je peux dire ce que je veux. Ceci établi, nos deux héros, enfin, non, notre héroïne (celle dont nous ne pouvons plus nous passer) nous a concocté, une fois de plus, un programme pas piqué des hannetons qui devrait vous voir arriver tambour battant au Cinéma Royal tous les week-ends de ce mois. On commence avec Les nouveaux héros donc, les autres, film d’animation en 3D, parfait pour nous distraire de la morosité météorologique ambiante… Cinquante nuances de Grey, pour suivre, qui semble faire un tabac (gris ?) dans l’hémisphère nord. J’espère qu’il n’aura pas l’impact de la grande panne d’électricité de 1965 (New York), nous sommes déjà bien assez nombreux sur terre ! On repasse à la couleur avec Bis, une très charmante comédie qui voit Messieurs Dubosc et Mérad dans leur élément… ne me demandez pas lequel. Et… le grand moment intellectuel de la semaine vous surprendra, vendredi ou samedi soir, avec The imitation game, un excellent film magistralement interprété.
N’oubliez pas votre rendez-vous à la Lanterne Magique le 4 mars prochain, Mon nom est Eugène est un film édifiant, jolie leçon de vie s’il en est. Jupiter : le destin de l’univers nous apprendra comment une « simple » femme de ménage (tiens au fait pourquoi dit-on toujours « simple » quand il s’agit d’une femme de ménage et pas quand il s’agit d’un ingénieur et/ou d’un scientifique ?), va remettre un peu d’ordre dans ce chenit d’univers. En tout cas je la plains. Il est déjà difficile de faire tourner une « simple » Commune, alors pensez, rétablir l’équilibre au sein du Cosmos, il y a intérêt à avoir des manches longues à relever… Ah, ben tiens, justement on en parlait (rétablir l’équilibre) les deux films suivants sont assez significatifs aussi. L’enquête (je suis fan de Gilles Lellouche, mais chuuut) et Durak. Il y est aussi question de fonctionnement opaque et de société pourrie. Ça va être intéressant de voir comment ils s’en sortent. Je ne voudrais pas être pessimiste, mais pour vous, le fait d’avoir vu tous ces films explicatifs a-t-il changé votre vie ? Vous sentez-vous moins impuissant ? Pensez-vous qu’ils ont contribué à faire fondamentalement évoluer les mentalités ? Bon, je dis ça, je dis rien hein…
Enfin ils ont osé dire l’inimaginable, Papa ou Maman… comme dirait la tante Elisabeth, si vous vouliez pas d’enfants, fallait pas les faire… Il n’empêche, on ne l’avouera pour rien au monde, mais des fois c’est lourd de chez lourd, nos enfants, et on n’est pas toujours aidés, surtout par les intéressés ! (je m’arrête là, on va encore me dire que j’écris des pavés illisibles). Encore un vendredi 13 (mars), et la tournée d’adieu de Thierry Meury un spectacle à ne pas manquer ! Le lendemain, notre coup de coeur : 20 000 jours sur terre (54,79 ans j’ai vérifié sur ma tablette). Un documentaire passionnant sur une personnalité fascinante que je ne connaissais pas, il y a encore dix secondes, et sur laquelle je vais m’empresser d’aller me renseigner… Samedi soir, 14 mars, nous sera présenté le petit dernier de Clint Eastwood, American sniper, comme le dit l’ami Vincent, ambigu, ambigu… Dimanche 15, Ciné Brunch, avec un film que j’attends avec impatience Thuletuvalu. On va en apprendre un peu plus sur le réchauffement planétaire, la fonte des glaces et les conséquences dramatiques de notre pollution (entre autres) sur le climat. Le film sera suivi d’une discussion et d’un brunch. Venez nombreux !!!
Bons films !
Christina
Le meilleur ami de l’homme…
…le rire !
Attachez vos ceintures, ce week-end de début février s’annonce à la fois glacial et hilarant. Il commencera bien, dès jeudi soir, par les aventures de Charlie Mordecai. Johnny sera Depp, dans un rôle à sa mesure qui fera chauffer la toile du Royal, et pas qu’un peu ! De la chaleur encore, puisqu’on est en Argentine, et du rire paraît-il, le tout bienvenu toujours, dans le monde des Nouveaux sauvages. J’ai une question tout de même, pourquoi nouveau ? L’humain a-t-il jamais été autre chose ? Et de la chaleur at last, avec (juste après La grande aventure de Maya l’abeille), Tout feu tout flamme, un fabuleux documentaire de Iwan Schumacher avec lequel nous aurons le plaisir de prendre l’apéritif à l’issue de la projection. Des questions ?
Le jeudi 12 commence très fort avec cette Merveilleuse histoire du temps qui relate une partie de la vie hors du commun de Stephen Hawking ainsi que de sa femme. Une œuvre qui menace d’être majeure, à ne surtout pas manquer ! Outre ces cas de figure héroïque, deux petits (!) blockbusters ce week-end… Terre battue - ou le prix amer de la réussite - et Snow thérapy - ou : et si je suis juste un petit humain normal, fragile et lâche, est-ce que j’ai le droit de vivre quand même ? - Bien sûr, Maya l’abeille ne manquera pas de revenir bourdonner dimanche autour de ces réflexions profondes… histoire de nous déconcentrer !
La dernière semaine de février débutera par un parcours initiatique, avec Wild, tiré d’une histoire vraie qui va peut-être nous rappeler un peu Tracks si vous vous en souvenez. Elle continuera sur une note plus ludique avec La nuit au musée : le secret des pharaons. Puisqu’ils ont encore des secrets (c’est vrai que c’est plus difficile à voler que le reste !). Félix & Meira, eux, vont nous émouvoir avec leur histoire atypique et néanmoins interpellante. Choc de cultures, de religions, un peu dans l’air du temps non ?
Que tous les Junod et Jeannerets agendent la soirée du 21 février 2015 ! Ce soir-là, en présence du réaliseur, sera présenté un film qui les concerne tous : 36 Miles2 – Neuchâtel, Kansas, USA, tout comme Paris, Texas, et Chantilly, Virginia, et bien d’autres encore, cet endroit fut baptisé par les pionniers venus de la vieille Europe, autour de 1864, un autre voyage dans le temps qui promet d’être intéressant !
Bon films !
Christina
Trêve de procrastination
Cet édito a une histoire… Je sais que j’aurais dû le commencer la semaine dernière, sitôt que j’ai reçu le PDF de Nicolas, mais voilà, le lendemain, mercredi 7 janvier, j’allais à Martigny voir l’expo sur Anker, Hodler et Vallotton, et à mon retour un message m’attendait sur le répondeur : « Appelle-moi ! » et voilà que ma quiétude béate était annéantie brutalement comme celle de toute l’Europe (voire du monde entier). Du coup, je n’étais plus motivée du tout. Comment rester enthousiaste, comment garder sa sérénité, sa joie de vivre naturelle devant des événements de ce genre ? Et puis, après trois jours de morosité grave « The show must go on » me suis-je dit… Alors je me suis plongée dans Spinoza pour remonter la pente, et j’ai relevé la tête pour regarder autour de moi… Or, il semblerait que, même si elle a très mal commencé, 2015 veuille nous enrichir le cœur et l’esprit avec quelques belles histoires. Laissons-nous faire… ça aura au moins le mérite de nous changer les idées, de nous distraire du réel, après tout, n’est-ce pas aussi à cela que sert le cinéma ?
Dès jeudi, départ en fanfare avec un conte fantastique Le septième fils. Un film qui semble passionnant, malgré le fait que ce soit de nouveau une vilaine femme, sorcière de surcroît, qui est la cause de tous les maux de la terre. On n’en sort décidément pas ! Dans Timbuktu par contre, les femmes sont d’emblée bien présentes et très courageuses, comme leurs alter ego (un alter ego des alter egi ?). La phrase qui m’a frappée dans la bande-annonce : « Où est Dieu dans tout cela ? ». Une phrase qu’on pourrait entendre tous les jours en ce moment. À méditer. Samedi soir, Deux jours avec mon père en présence de la réalisatrice. Une histoire cent fois racontée mais dont je ne me lasse pas, tant, à chaque fois, elle est réalisée d’une manière différente et unique. La question posée : « Et vous, vous l’aimez la vie ? ». À méditer. Surtout ne pas oublier d’amener les enfants au ciné dimanche, Les pingouins de Madagascar ont ressorti leurs costards !
Chic ! Pour se mettre en yeux jeudi prochain. Une jolie comédie qui devrait rappeler des souvenirs (Lady Chatterley) bucoliques à Marina Hands. Rappelez-vous, c’était une autre histoire de jardinier. Ah la culture ! Dès le lendemain nous en aurons plein à étaler avec Les héritiers. Une belle histoire, vraie cette fois, superbement interprétée par Ariane Ascarides (Mme Guédiguian à la ville) et toute une « bande de jeunes » qui vont nous démontrer, une fois de plus, qu’ils ont leur mot à dire. Et vive la vie ! Loin des yeux (dimanche en présence de la réalisatrice), est un témoignage émouvant sur la maternité depuis une cellule de prison. Une autre manière de nous rapprocher un peu des exclus de notre société. À méditer.
Le week-end suivant commence avec Northmen : A Viking saga. Poésie barbare paraît-il. Je me réjouis de voir ça. Une chose est sûre, la parité attendra. Je ne sais pas s’ils ont pensé au « repos du guerrier et aux lavandières et cuisinières », mais d’après le peu que j’en ai vu, la seule et unique femme – la fille du chef quand même faut dire ce qui est ! – doit se sentir bien seule dans sa belle robe. Rouge la robe, ça permet de la distinguer dans la foule de guerriers en folie, c’est toujours ça de pris… La rançon de la gloire, quelle histoire ! Un film d’après d’une histoire vraie (de nouveau) et qui se passe chez nous, avec les montagnes, les vaches et tout et tout. J’adore et je ne m’en lasse pas ! Comme le dit si bien monsieur Adatte, un hommage tragicomique aux laissés pour compte et au septième art… un nouveau petit bijou, à n’en pas douter. Et ce deuxième programme de l’année se terminera avec une autre perle Une belle fin, comédie dramatique britannique, qui nous donnera tout de même matière… à réfléchir.
Bons films !
Christina
Petit papa Noël…
Je ne regarde pas la télévision, je ne me réveille plus avec les nouvelles à la radio, je ne lis pas les journaux, j’apprends toutes les catastrophes par la bande, sans choc trop violent, et je me confronte une fois par année seulement à mon impuissance chronique en achetant deux ou trois magasines récapitulatifs. Difficile de vous dire à quel point je me porte mieux depuis que je vis ainsi, ne m’occupant que de mes plus proches et agissant, dans un esprit d’entr’aide, dans mon entourage immédiat uniquement. Comme beaucoup d’entre nous font la même chose, je me sens de moins en moins seule. Bien sûr, ça n’aide pas les paparazzis, les éditeurs, les vignerons, et les psychothérapeutes à vivre, j’en suis bien consciente, par contre, les gérants de cinéma, les réalisateurs de films et les vendeurs de glace, oui. Par conséquent, en cette fin d’année un peu grisouille, j’ai très envie d’écrire ma reconnaissance à Mike Leigh, Adeline Stern, Vincent Adatte, Sébastien Stern, Nicolas Chevalley, la chouette Sarah… sans oublier tous les autres personnages essentiels sur le grand écran de mes nuits même s’ils restent derrière le bar et les projecteurs, comme Janina, Chloé et Julien ou encore Sylvie et Aline pour la Lanterne Magique…
Je n’ai pas envie de les remercier juste parce qu’ils choisissent et passent des films. Ça à la limite, tout le monde peut le faire, ou presque. Non, cette fois je voudrais aussi dire merci à tous ceux, qui, bénévolement s’investissent, séance après séance, pendant toute l’année. Qui se démènent pour nous apporter tous ces petits plus tellement confortables, tellement indispensables. Celle qui se débrouille pour créer l’événement plusieurs fois par mois, et accueillir des réalisateurs même si elle n’est pas forcément récompensée par une salle comble, celui qui consacre la plus belle journée de son été pour mettre en place un buffet extraordinaire pour soixante personnes, cet autre encore qui passe des heures, des jours, chez lui à refaire des pièces en bois pour réparer, consolider, tous les fauteuils du cinéma. Parce que la vie d’un cinéma, c’est aussi tout ça. Ce n’est pas juste s’asseoir dans un bon fauteuil pendant deux heures. À l’heure où beaucoup de salles périclitent, et se ferment dans l’indifférence générale, il faut un sacré talent pour rester au-dessus de la mêlée et perdurer, contre vents et marées. Alors, une fois encore, chapeau bas aux femmes et aux hommes de l’ombre et merci de bien vouloir continuer à nous éduquer, nous distraire, et nous faire tant aimer les choses de la vie !
Merci aussi à tous ceux sans qui les précédents n’auraient pas de raison d’être, à savoir, vous et moi, spectateurs ! Et pour nous, des raisons de nous déplacer, il va y avoir beaucoup, entre ce soir et le 30 décembre prochain. National Gallery et Mr. Turner pour tous les férus d’Art (et je sais qu’ils sont très nombreux au Village), Paddington, Le chant de la mer, et Le père Noël pour les amateurs de contes humanistes, Night call, La French, et Le Hobbit pour ceux qui aiment le suspense, les thrillers et les sagas plus ou moins épiques, Love is strange, La famille Bélier et Whiplash pour les amateurs d’émotion pure, de comédies dramatiques et de drame-thriller-psychologique-musical.
Comme toujours, il y en a pour tous les goûts, et quelque chose me dit, la neige tardant à garnir les pistes de skis, et le soleil à revenir, qu’il va être très agréable, les semaines prochaines, au chaud dans nos fauteuils, les papilles réjouies et l’estomac satisfait, de laisser les images nous faire du bien !
Joyeuses fêtes !
Bonne et heureuse année 2015 !
et bons films !
Christina
Vertiges…
Pendant mon insomnie de 4h30 à 6h ce matin, j’ai regardé le prochain programme du Royal et j’ai été prise de vertige. Bon, je ne vais pas vous refaire les synopsis, excellemment pondus par (ordre alphabétique) Adeline Stern et Vincent Adatte, et que vous retrouvez régulièrement dans tous les commerces environnants, ainsi que sur le site internet www.cinemaroyal.ch (oui, celui-là même que vous regardez en ce moment, si vous n’êtes pas sur notre page Facebook). Je ne vous referai pas les synopsis donc, parce qu’en les lisant justement, j’ai reçu, plein cœur, des flots d’émotions diverses. Qui n’ont rien à voir avec les films parfois, mais qui sont des questions générales. Je zappe la Lanterne magique de cet après-midi (mais Vous n’avez pas intérêt !) parce que je n’aurai pas fini cet édito d’une part, et parce que je n’ai pas le titre du film d’autre part. Elle est donc hors-jeu pour le moment, sauf, si je peux me permettre, le fait que nous avons eu une assemblée tout dernièrement (pendant laquelle nous avons super bien mangé !), et que si nous étions plus de membres, mamans de secours, etc. ça serait vraiment précieux ! À bon entendeur(se)…
Mais pour en revenir à ma petite histoire, par exemple, demain soir jeudi 27 novembre 2014, nous verrons Labyrinthe. Eh bien, la première chose que je lis c’est : Thomas est un adolescent… etc. Et la photo (mauvaise mais heureusement) me montre un adolescent qui ressemble (de loin et dans le brouillard) étrangement à mon fils Thomas à moi. Je me pose la question (comme souvent déjà), est-ce que les gens qui portent les mêmes prénoms se ressemblent ? Moi je trouve qu’il y a toujours, ou presque toujours, des similitudes, qu’elles soient physiques ou comportementales. Et vous ? Continuons dans les questions… Rien à dire pour le film de François Ozon, Une nouvelle amie. Je suis une inconditionnelle, et en plus j’apprécie beaucoup le travail de Mademoiselle (ou Madame ?) Demoustiers. Soirée culture samedi soir en compagnie du cinéaste Christoph Kuhn, avec comme de coutume un bon repas entre deux films documentaires. Glauser, pour commencer, là, je me dis que si on internait (aujourd’hui) toutes les personnes qui nous paraissent hors norme, nous ne serions plus beaucoup à venir au cinéma ! Après le repas nous verrons Alfonsina, et je me réjouis d’en apprendre un peu plus sur cette personne que je ne connais pas du tout. Et puis, pour nous reposer un peu les méninges (quoique) dimanche à 15h une jolie récréation, Bande de canailles, fable intergénérationnelle qui promet.
On repart jeudi, vendredi, samedi de la semaine suivante avec Interstellar, et une planète terre maltraitée qui se meurt (on va finir par le savoir !). Ce qui me choque le plus là-dedans, c’est qu’à ce point de son évolution le dernier moyen de subsistance pour l’humanité, c’est le maïs. Je ne sais pas vous, mais moi, une fois passés les pop corn, la polenta sous toutes ses formes, le mais doux au beurre et au sel… je suis un peu à court d’idées. Donc, dans l’attente de cette nouvelle apocalypse, je crois que je vais sérieusement cogiter sur l’élaboration d’un livre de recettes consacré uniquement au maïs, judicieux non ? Notre coup de cœur pour suivre, samedi et dimanche, Marie Heurtin de Jean-Pierre Améris, je me réjouis de voir comment il aura magnifié l’histoire de cette petite Helen Keller moderne. Dimanche, nous le passerons Au bord du Léman, en compagnie de Roni Can Vesar. Un film biographique qui, je le parie, va nous faire sentir très très heureux de n’avoir pas à traverser certaines épreuves…
Histoire d’une femme qui aurait pu être libre avec Serena le week-end suivant… N’ayant (presque) jamais eu à souffrir de machisme ambiant au cours de ma presque déjà longue existence (ce qui prouve qu’il y a beaucoup d’hommes très biens sur cette terre malgré tout), je ne me sens pas vraiment concernée par cette vision de l’histoire. Par contre, voir et revoir toutes mes consœurs dans leurs plus belles qualités de courage, d’opiniâtreté, d’endurance, j’en passe et des meilleures, ça, je ne m’en lasse jamais ! Chic ! Astérix et le domaine des Dieux est sorti en 3D. Plus besoin de se poser de questions sur ce que nous allons faire des chérubins (petits et grands) après le marché de Noël à la salle communale samedi après-midi. Avec Cédric Kahn et Vie sauvage, c’est du lourd et du puissant qui nous attend, nous les adultes, les vrais, samedi soir. Ça me rappelle deux films pas si récents que ça Mosquito Coast, et, dans un registre cousin, Take shelter. Il n’y aurait pas un tout petit peu des problèmes d’orgueil dans tout ça ? Bouboule, premier long-métrage de Bruno Deville, va aussi nous donner à réfléchir. Quel rôle joue l’alimentation dans ma vie ? On n’a pas fini d’en parler tiens… mais en attendant, à table !
Bons Films,
Christina
Après Halloween et avant Noël, ça chauffe dans les cuisines du Royal !
Ce qu’il va y avoir au cinéma dans les semaines qui viennent ? Oui, je sais qu’il n’y a que ça qui vous intéresse, Vous me direz, sur un édito consacré au cinéma, Royal qui plus est, quoi de plus naturel ? Alors allons-y. La série commence avec Gone girl, ce soir même. Un film plein de suspense, mais qui parle aussi de ce dont il faut (ou pas) avoir l’air selon l’aune à laquelle on veut être jugé. Je vous montre ce que je veux que vous voyiez, mais pour le reste, vous êtes responsables de vos pensées… compris ? Demain soir on verra Geronimo. Pas le Dernier Grand Chef que j’ai vu étant petite, non, l’autre sur une mobylette. Les blancs destriers ne sont plus ce qu’ils étaient, il faudra nous y faire. Par contre les mariages arrangés, comme l’esclavagisme, ont toujours court. Mais tout de même, je me demande… si un choix judicieux fait par des parents aimants, et désireux de contribuer au vrai bonheur de leurs enfants, ne pourrait pas s’envisager à une époque où la moitié des mariages non-arrangés se soldent par un divorce ? Non ! Bon, tant pis, je remballe mes idées…Soirée spéciale NIFFF on Tour avec How to use guys with secrets tips, une alléchante comédie fantastique précédée d’un court métrage Pappkameraden assez mystérieux. Samba samedi. On en a déjà parlé non ? Quand il est dit qu’une travailleuse sociale doit garder ses distances coûte que coûte. Vous en connaissez beaucoup vous des gens qui font du bon travail en gardant leurs distances ? Moi pas… Plus tard dans la soirée, nous verrons Auto-portraits dans la marge en projection spéciale. Va-t-on enfin apprendre les secrets de la proximité ? Sans ficelles et sans effets spéciaux ? Sans coups de blanc et sans artifices ? Chouette alors, on va avoir une occasion d’évoluer…
Le week-end suivant, du 13 au 16, s’ouvrira et se fermera en compagnie de Woody Allen. Magic in the moonlight, sur une poésie de notre génial clarinettiste. Et pour une fois que Colin Firth n’a pas besoin de faire de l’alimentaire en participant à une daube, ça doit valoir le déplacement, j’y serai ! Soirée et buffet thématique ce samedi 15 à savourer à petites bouchées. Les recettes du bonheur (moi je les connais et vous ?), un film du réalisateur de Gilbert Grape (Lasse Hallström) qui ne peut être qu’excellent, on peut y aller les yeux fermés. Der Koch / Le Chef ensuite, et après le buffet pour lequel nous espérons que Martin Suter nous prêtera son cuisinier. Je ne sais pas, par contre, si Adeline va transformer la salle de restaurant en dortoir… À réserver la soirée de dimanche 16 avec Mme Ursula Meier. Les ponts de Sarajevo, série de courts métrages qui va nous prendre aux tripes je sens ça d’ici. J’ai lu la bande dessinée racontant l’histoire de Gavrilo Princip, édifiante ! Je vous la recommande une fois que vous aurez vu ces films, c’est bon pour le niveau culturel.
Entre le 20 et le 23 novembre, il va s’en passer des choses ! Je suppose que mon fils sera au rendez-vous d’Hunger Games, quant à moi je me précipiterai sur Mommy (enfin, façon de parler), j’aime bien ce cinéma canadien, brut de décoffrage, et encore si riche. Le sujet est d’actualité aussi et ne manquera pas d’ouvrir quelques portes (quelle belle sortie bateau, on voit que je suis en retard pour cet édito). On rajoutera à toutes ces merveilles la découverte du mois Le sel de la terre qui sera suivie d’un brunch à 13 h le dimanche 23 et d’un repas proposé par le Zonta Club à 19 h dans le cadre de la journée internationale contre la violence faite aux femmes. Je n’ai pas encore compris le rapport avec le synopsis du film de Wim Wenders, mais je suppose que tout cela nous sera expliqué en son temps, à moins qu’il ne s’agisse, comme nous le savons tous, du fait que ce sont les femmes elles-mêmes qui sont le sel de la terre…
Bons Films !
Christina
Colchiques dans les prés...
Je ne sais pas trop ce que je vais bien pouvoir dire dans ce nouvel opus. J'ai encore le coeur et la tête remplis avec tout ce nous avons aimé entre La fête du Cinéma et La nuit du court métrage. Tous ceux qui ont transpiré avec Tracks, pleuré avec Still the water, hurlé avec Leviathan et éclaté de rire avec Wanted Melody me comprendront, sans oublier Zu dir qui nous a fait regretter d'avoir manqué d'imagination (et d'humour !) autrefois.
Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par un coup de coeur. Je vois qu'Adeline continue à être aussi férue que moi de Social British, même s'il n'est pas du début 19ème. Et Pride me semble être un joli petit bijou, plein d'émotion, de bon sentiments et de convictions. Et cette fois sans vociférations parturientes (clin d'oeil à Claude). Avant d'aller dormir, c'est mieux de ne pas regarder de film d'horreur, mais bon, il y en a que ça stimule au contraire.. Enfin, moi, je dis ça, je dis rien hein… c'est à vous de savoir. Dimanche 19, nos chères têtes blondes vont être scotchées devant les Boxtrolls, pendant que nous irons aider Sébastien à tartiner les sandwiches ou à ouvrir les bouteilles, histoire que tout soit prêt pour accueillir les réalisateurs de Kaboul Song, un documentaire édifiant, comme on sait si bien en dénicher au Royal et que les amateurs apprécient. Un film sur la musique, l'immigration, sur le coeur d'un pays qui bat malgré la guerre et qui exulte de tout son art. Il sera suivi, après un buffet thématique, de Mon père, la révolution et moi, également en présence de la réalisatrice. Ayant vu le trailer, je peux vous dire que ce film vous accroche, au premier regard, par son honnêteté et sa profondeur, voilà une soirée, deux rendez-vous, à ne surtout pas manquer.
J'ai failli me faire avoir ! J'ai lu, jeudi 23 octobre (tiens, je me suis mariée une fois un 23 octobre) Pause, et j'ai failli traduire relâches. Mais non, c'est bien d'un film dont il s'agit et le premier long-métrage de Mathieu Urfer le bien connu en plus ! Mon petit doigt me dit, que si nous voulons du charme, de la romance et des acteurs très doués (jeunes et vieux), nous allons être servis. Et nous pourrons même le revoir dimanche 26 et faire connaissance avec l'équipe du film quelle chance ! Le lendemain, sera présenté Samba avec Omar Sy et Charlotte Gainsbourg, inutile d'en dire plus, le week-end sera riche, surtout si vous venez découvrir Shell. un autre trésor du cinéma indépendant découvert par notre bonne fée gérante.
Entre le 29 octobre et le 2 novembre, nous aurons droit, entre autres, à quelques savoureuses nouveautés. Que les plus jeunes n'oublient pas la Lanterne magique du 29 surtout ! Il y aura Black Coal, dernière perle noire du cinéma chinois et un thriller captivant en ouverture de la soirée Spécial Halloween, juste avant Dracula Untold. Dracula, c'est l'histoire d'un (beau) mec qui fait des tonnes d'efforts méritoires pour acquérir le pouvoir de nourrir sa famille et trucider ses ennemis. Comme nous tous les lundis au bureau donc. Vous allez a-do-rer. Et après, si on a encore un poil de sec (pareil si on n'en a plus) on aura droit à un Buffet spécial Halloween. Il y aura sûrement de la soupe à la courge et un pote-tout-rond avec des bougies dedans, puis on terminera la soirée avec Annabelle, l'histoire d'une (belle) meuf qui doit passer par plein d'épreuves terribles pour nourrir sa famille et protéger son mari. N'oubliez pas, c'est la soirée Halloween. Distribution gratuite de Xanax à l'entrée. Ouf, dimanche, on se calme avec la Z'alp Transhumance, un film superbe et bien de chez nous, en présence du réalisateur. Ils aiment beaucoup venir à Ste-Croix les réalisateurs, vous avez remarqué ? Sans doute parce qu'ils sont bien accueillis… Merci qui ?
Bons films !
Christina
Je ne sais pas comment elle fait…
On l'attend d'un côté, elle arrive par l'autre, il se peut qu'elle soit en retard, mais c'est parce qu'elle a pris de l'avance ailleurs. Au four ET au moulin, c'est l'expression qui lui convient. Une bombe d'énergie, ça lui va bien aussi. Elle prend un micro pour nous insuffler sa passion, mais c'est presque inutile. Son amour des images, des sons, des gens, des mots, des idées, vraiment, ça passe tout seul, avec un brunch ou un couscous (tout comme là-bas dis !) Elle s'enflamme pour un réalisateur, en vilipende un autre, nous transmet son savoir, nous amuse de ses anecdotes, nous distrait par n'importe quel temps et, justement, par les temps qui courent… ça fait du bien ! Un feu follet à la joie de vivre communicative, je vous le dis moi (sauf à cinq heures du matin quand il faut dégivrer le pare-brise, je sais). Tout ça ne l'empêchera pas de se mettre derrière le comptoir pour faire la vaisselle en toute efficace humilité, de vous apporter votre café sucré comme vous l'aimez, tout en partageant sur un tas d'idées très pointues. C'est un petit bout de femme qui « traite » certaines de ses consœurs de « sacrées bonnes femmes » alors qu'elle n'a vraiment rien à leur envier. C'est un bâton de dynamite que son amour pour les gens enflamme. Un rayonnement d'amitié permanent que j'ai bien de la chance de côtoyer. Et s'il n'en fallait qu'une pour gérer ce cinéma, ça ne pourrait être qu'elle, merci Adeline Stern !
Parler des films de ces trois prochaines semaines ? Oui, bien sûr et pourquoi pas ? Maintenant que le plus important est fait. On ne se la joue pas au mérite hein ? Aujourd'hui pour commencer, c'est la journée mondiale de l'Alzheimer. Zut, j'ai failli l'oublier. Ha ha ! Alors ce soir il y a un film, et là, je dois compter sur ma mémoire parce qu'il ne figure pas au programme, qui s'appelle Tête en l'air. Enfin je crois. Il est important que tout le monde vienne en parler ensuite avec Madame Martensson et le Dr. Daher. Il y aura encore pas mal de rendez-vous importants ce mois, à commencer par le grand concours de dactylographie sur les vraies machines d'avant les ordinateurs, oui, oui, avec les rubans qui giclent et les touches où on se coince les doigts (en tandem avec le Musée des Arts et des Sciences de Ste Croix) et le film qui va suivre Populaire, avec Romain Duris et Deborah François. Le 2 octobre à 20 h CinémAddiction avec la Fondation Bartimée et le Grea nous présenteront Ben X, une histoire qui nous fera réfléchir sur l'autisme et l'impact des jeux vidéos. Peut-être que ça va balayer quelques idées fausses ? Ce mois aussi à ne manquer sous aucun prétexte, le 11 octobre, la très attendue Nuit du court métrage avec, de nouveau, un programme des plus alléchants et bien sûr, des tas de bonnes choses à manger ! Qu'on se le dise !
Je ne saurais trop vous recommander notre soirée à découvrir avec Boyood ou les effets de la durée (du temps) sur l'être humain... et encore notre coup de coeur Nos étoiles contraires, une Love Story pleine d'émotions come on les aime. Hélas (ou heureusement ?) Léviathan, L'Abri (en présence du réalisateur), Le Souffle des Dieux, le Procès de Viviane Amsalem et Saint Laurent, sont tout aussi incontournables. Il va donc falloir choisir, à moins qu'on ne vote un nouveau budget pour faire construire une annexe hôtelière sur place. Mais en attendant...
Bon films !
Christina
La fête de tous les sens... enfin presque !
Ils vont venir, ils seront tous là pour savourer ces trois jours. Et on vous en promet des merveilles, vrai de vrai ! Neuf films en avant-première ou en première suisse ! Des films riches, des oeuvres magnifiques et conséquentes, un week-end dont vous ne sortirez pas indemne. Ça commence très fort avec Sin City jeudi soir (et lundi soir), histoire de se réveiller. Un film qui va plaire à tous les connaisseurs de BD, servi par des acteurs épatants.
Ça continue vendredi soir avec The giver, rien que de lire le synopsis, j'en frémis. Dans un futur lointain (j'espère !) les émotions auront été éradiquée.,,, Plus de mémoire propre. Ça ne serait pas déjà le grand rêve de nos dirigeant ça ? Bon, là, quelque chose me dit qu'il va y avoir comme qui dirait des bâtons dans les roues… à moins que ce ne soit un grain de sable dans l'engrenage. Allez savoir !
Samedi et dimanche on passe la journée au Royal, on compte sur vous hein ! C'est pas le moment de nous laisser tomber alors qu'il y a une programmation de rêve ! Pour commencer samedi : Tu veux ou tu veux pas ? ça me rappelle des sacrés souvenirs et quelque chose me dit qu'on va bien rire, on en a tous besoin. 3 coeurs pour suivre, l'histoire d'un crève-coeur justement, comme il nous en est arrivé à tous dans la vie. Un film au bout duquel on se demandera : et si ? en pensant à ce moment où tout a dérapé, nous a coulé entre les doigts, et où on aurait tellement voulu pouvoir revenir en arrière, juste de cinq minutes...
Après un bon repas partagé (réservations fortement recommandées au 079 797 26 15), nous sera présenté le dernier film de la soirée Bande de filles. Un très très beau film, parmi ceux qui nous rassurent sur la capacité de résilience de la next generation !
Dimanche sera une journée comme il nous sera peu donné d'en vivre. Tracks, pour nous mettre en appétit, juste avant le fastueux brunch prévu, un documentaire fascinant qui va nous nourrir d'images époustouflantes et nous donner soif ! On continue, après le brunch avec Still the Water, je vous recopie ici les paroles de la réalisatrice que je trouve exhaustivement évocatrices : "Je souhaiterais que les spectateurs se rendent compte que nous, les hommes, ne sommes pas au centre de toutes choses ; nous ne sommes qu’une partie du cycle de la nature. J’ai voulu construire une histoire qui induise que cet immense cycle dans lequel nous sommes contenus est d’essence divine. Notre âme est complexe, vague et imprévisible. J’espère, par ce film, voir grandir la sagesse de l’homme au contact du dieu que nous appelons nature."
Hin und Weg, un autre film extraordinaire ce dimanche-là, véritable célébration de vie et d'amitié, de compassion, d'empathie et d'amour, un "tue la mort" qui laissera des traces ! Et pour finir ce week-end en beauté (sans pour autant oublier que le lundi du jeûne vous aurez une seconde chance de voir ou revoir Sin City) il vous sera proposé le tout dernier Zviaguintsev (à votre avis commbien de points au scrabble ?) Leviathan. Avant même de l'avoir vu, je sais déjà ce qu'il va réveiller en moi d'émotions, de colères et de réfléxions… alors je n'irai pas plus en avant dans la description, ce serait déflorer le sujet, un seul indice : c'est un film qu'il faut absolument avoir vu.
Belle fête à tous !
Christina
Manichéen… ou pas ?
Il faut croire que les événements politiques récents remuent bien les consciences. Voilà trois occurrences où je tombe sur des recherches de solutions pour changer le monde et/ou le rendre meilleur. Les déçus réussiront-ils à oublier leurs ressentiments et leurs besoins de vengeance ? Les philosophes sauront-ils trouver des idées nouvelles et applicables ? La race (ndlr humaine) voudra-t-elle bien un jour se remettre en question ? Je ne sais pas si le film La planète des Singes, l'affrontement nous donnera toutes les réponses, mais peut-être aurons-nous droit à quelques pistes ? Et que dire d'une bouffée d'amour pur avec cette Party girl qui va nous donner une belle leçon de vie. Choisir entre être femme au foyer ou papillon de nuit ? Ou être capable de tourner la page et d'opter pour la sérénité ? Le dernier Walt Disney, Echo, va sûrement nous ravir, il comporte, une fois de plus tous les ingrédients d'une mayonnaise uesse réussie et nous posera, en douceur sur la voie (lactée) de la soirée. Toute l'équipe du film sera là pour nous présenter Milky Way en avant première s'il vous plaît ! Je viens de regarder la bande-annonce et, c'est marrant, ça me fait toujours la même chose chaque fois que je regarde un film qui a été tourné dans mon pays… je ressens une certaine familiarité, ça me fait un drôle de truc dans le ventre, et je cherche bien plus à reconnaître les endroits filmés qu'à suivre l'intrigue, alors, vous me raconterez hein ?
La semaine suivante c'est Les gardiens de la Galaxie qui seront à l'affiche. Je me réjouis de voir ça. Déjà qu'on n'est pas fichu de se garder nous-mêmes, alors la Galaxie… Mais finalement, gardiens c'est quand même bien plus joli que concierges non ? Un tout autre registre je suppose avec Sils Maria (j'aime bien Juliette Binoche). On descend des étoiles et on revient dans une des plus belles régions de Suisse pour essayer de faire le deuil de notre jeunesse… chiche ? Une grande première suisse encore et pour suivre avec Opération Casse-Noisettes (à 16 h 30 ???). Me fait penser que j'ai trouvé un magnifique casse-noix à la dernière vente de Noël. Bref, il ne s'agit donc pas ici de Tchaïkowski (vous aviez pensé quoi ?) mais d'un film d'animation (tout s'explique) qui nous parle de survie, tout simplement. Un film suisse encore pour suivre avec Capitaine Thomas Sankara. Adeline nous avait dit effectivement qu'elle passait un nombre impressionnant de films suisses chaque année, il est donc bon de le noter ici. Ce film, réalisé par un Suisse n'est cependant pas tourné en Suisse mais au Burkina Faso, La terre des hommes intègres. Cerise sur le gâteau, nous aurons le plaisir de faire connaissance avec le réalisateur autour d'un apéritif à l'africaine.
La dernière semaine de cette programmation nous propose New-York Melody. Très jolie comédie romantique. Elle ne nous fera probablement pas mal à la tête, mais rejoindra sans aucun effort la série des feel-good movies qui nous repose un peu des intox de violence. Encore un documentaire suisse, Service Compris, décidément on est gâtés cette fois ! La bande-annonce est chouette. Elle me rappelle ma prime jeunesse. Je me suis toujours demandé s'il y avait une seule femme de ce pays qui n'avait pas été serveuse (on dit sommelière aussi alors que ça n'a rien à voir avec le sommeil vous pouvez me croire) au moins une fois dans sa vie… Le film de ce week-end là est un coup de coeur : Winter Sleep. Il y a tellement de superlatifs pour décrire cette palme d'or, que je préfère me faire une opinion par moi-même. Et pour cela, tous au cinéma Royal !!!
Bons films !
Christina
Eté pluvieux, été heureux… pour le cinéma !
Sous le soleil de Marseille, il y a des gens seuls, des gens qui attendent et des gens qui n'en peuvent plus d'attendre et qui s'en vont (sous la pluie de Ste-Croix aussi). Pour savoir dans quel ordre tout cela se passe, il suffit de... tirer sur le fil d'Ariane. Cette semaine-là il y aura de la fièvre le vendredi et le samedi soir avec Sexy Dance 5 et en 3D s'il vous plaît. Pour ce nouvel opus, l'accent sera mis sur la passion et les sacrifices inhérents à celle-ci, rien que du sérieux donc, on se demande : pourquoi Sexy ? Surtout gardez vos lunettes pour Planes 2 en 3D dimanche, vos chérubins en auront bien besoin. Et puis, une fois ceux-ci couchés, vous aurez le champ libre pour une soirée qui promet d'être "chaude". Comme tous les dimanches de cet été, un repas vous sera proposé entre deux films. Je ne sais pas trop ce que je vous ferais déguster si j'étais à la place du cuistot du jour. Only lovers left alive ? Dallas Buyers Club ? Jus de tomates et M&M's ? Oui, ça va le faire ! The way he looks, en première suisse ? Encore une belle histoire d'amour. Quant on dit que l'amour est aveugle, ce n'est pas toujours faux. Quoique. Zero Theorem, une véritable mine d'or. Toutes les réponses sur le sens de la vie, et le tout orchestré par l'inimitable Terry Gilliam. Pas une minute à jeter ! Nos jeunes (et moins jeunes) seront ravis d'avoir la possibilité de voir et/ou revoir) Transformers 4 deux soirs de suite. Mais aussi Dragon 2 en 3D dimanche à 16h (s'il pleut c'est chouette!) et ce week-end là sera, une fois de plus, avec The way he looks et Freier Fall, dédié à l'amour et à ses spécialités (champagne, caviar etc). La semaine suivante, pleine de promesses, commencera avec Jimmy's Hall. Je ne sais pas vous, mais moi les histoires de jeunes hommes courageux (et beaux) qui reviennent de loin pour changer le monde… j'adore ! Je me dis que tout n'est peut-être pas perdu en fin de compte malgré ce que les esprits chagrins veulent bien nous laisser entendre. Trêve d'emphase proustienne, et dansons gaîment ! D'autant qu'après nous allons faire connaissance de Lucy, une Scarlett Johansson au mieux de sa/ses formes au service de Luc Besson. Il va y avoir du spectacle, c'est moi qui vous le dit ! On se reposera un peu dimanche avec Le petit Nicolas à 16h. Ça fait du bien, de temps en temps de dépoussiérer ses supers-pouvoirs, vous ne trouvez pas ? Et une soirée sur le thème du Cinéma à l'Italienne pour cet avant-dernier dimanche du mois d'août. Je vous laisse deviner la teneur du repas. Pour les films, nous commencerons avec Palerme, de Emma Dante (si avec ça on n'a pas des Penne al Diavolo je rend mon tablier d'éditorialiste !) Une histoire assez tarabiscotée si j'ose dire, où on verra que pour faire simple on prend parfois des chemins compliqués. A vous de découvrir. En tout cas, ça fait réfléchir à l'attitude des femmes au volant, qui ne laisse rien à envier à celle des messieurs. On terminera cette magnifique soirée avec L'Intrepido. S'il y a un film à voir c'est bien celui-là (en plus de tous les autres). Ah ! ce que j'aurais aimé ça, être remplaçante. Au pied levé. Une femme qui accouche, hop, j'arrive, un astronaute qui prend le départ, j'y suis, un discours à la Maison Blanche, j'y vais… passionnant non ?
Allez, il est temps que j'aille remplacer Christina auprès de son mari, c'est assurément la plus belle aventure du monde !
Bon films
Christina
TOUS LES DIMANCHES DE L’ETE !
Pour rendre notre été encore plus brillant, le Royal propose tous les dimanches des soirées à thème, selon une formule qui honore tant nos pupilles cinéphiles que nos papilles gustatives: deux films, avec en guise d’entracte, un succulent repas!
Les festivités commencent le 20 juillet avec une soirée «cinéma belge» où nous pourrons découvrir deux films de haut vol, «Pas son genre» de Lucas Belvaux, et «Deux jours, une nuit» de Luc et Jean-Pierre Dardenne. Le 27 juillet, le spectateur est convié à explorer deux facettes très différentes du cinéma japonais, avec le dessin animé «Le Conte de La Princesse Kaguya» et le fascinant «Tokyo Family», remake réactualisé d’un chef-d’œuvre de l’histoire du cinéma nippon.
Enfin, le 3 août, la guerre des sexes est déclarée avec les projections antagonistes de «Fading Gigolo» et de «Sous les jupes des filles»… En ce qui concerne les menus, les maîtres-queues n’ont pas encore arrêté leur choix: sushis? Moules et frites? Tartes à la crème?
Un forfait pour la soirée (deux films et repas) est proposé au prix de 30.-. La réservation au repas est conseillée (mais pas obligatoire) au 079 797 26 15. L’ambiance, elle, est assurée !
Adeline Stern
Comme un parfum d'été...
Si vous avez survécu au Mondial Suisse-Honduras (3-0), alors vous serez en forme pour voir Transcendance. Un monde en danger, d'épouvantables et terrifiantes catastrophes, beaucoup de gentils héros et encore plus de méchants, "écoute ton coeur" et "il faut qu'on parle", le tout avec de jolies bombes et de très courageux défenseurs de l'humanité. Youpee, plus ça change, plus c'est la même chose. Pour suivre, la femme du boulanger La ritournelle. Une comédie dramatique avec une jolie morale… bucolique. Vive le fromage d'alpage. La chambre bleue pour ceux qui n'ont pas oublié Georges Simenon, va nous replonger dans l'atmosphère de ses romans. Un homme, une femme et les circonstances de la vie, pas toujours faciles, ça sera l'occasion de faire travailler ce que nous avons entre les deux oreilles. Plus que jamais de quoi se remettre en question. Et pour vous, la vie, c'est un champ de mines ou le bonheur dans le pré ? Je me réjouis de la voir, cette fameuse Terre promise, dimanche à 11 heures (va encore falloir se lever !) mais comme je connais Monsieur Reusser, ça ne pourra être que réussi, et le brunch qui suivra aussi, soyez tous au rendez-vous ! Jeudi 3 juillet, du Patricia Highsmith pur et dur. Vous l'avez déjà vue en photo cette grande spécialiste des eaux troubles ? Elle est impressionnante ! Et les deux visages de Janvier est, sans contestation possible, issu de l'une de ses meilleures nouvelles. Et ce n'est pas la première fois que le thème est traité sauf erreur. Barbecue pour la fête nationale américaine (!) on ne se refait pas… sauf que là il s'agit d'une comédie bien française avec tous les ingrédients y compris la marinade ! Un vrai régal sans prise de tête. Ce qui ne nous enlèvera rien au plaisir d'apprendre, dès le lendemain comment font les vieux pour ne pas fêter leur anniversaire. Pourtant, du peu que j'en ai vu lors de ma dernière traversée de la Suède en 1983, il restait encore assez d'arbres pour qu'on puisse y clouer les plaques de tous les centenaires suédois encore vivants non ? Réponse, samedi et dimanche. Le 8 juillet, demi-finale du mondial. Marrant, c'était programmé, comme si on savait déjà que la Suisse allait gagner hier soir, cherchez l'erreur… On remet ça le mercredi 9, toujours sans pop corn, mais le lendemain c'est les Jersey Boys qui entrent en scène. Le petit dernier de Monsieur Eastwood avec Christopher Walken (j'aime beaucoup). Il y aura plein de bonne musique et encore plus de bons sentiments puisque c'est issu d' une histoire vraie (its alive !) Que des films chouettes ce week-end là entre deux matchs de foot (il faut bien compenser n'est-ce pas ?), je reviendrai donc samedi pour Duo d'escrocs dont la bande-annonce m'a bien plu. C'est vrai qu'avec ces deux-là, Emma Thomson et Pierce Brosnan (même avec sa petite brioche), on ne peut que partir gagnant. Du coup, je serai en pleine forme le lendemain pour la finale du Mondial, qui dit mieux ? Au fait, le Tour de France, ça commence quand ?
Bon films !
Christina
Et si le soleil ne revenait pas ?
Ça vous rappelle de mauvais souvenirs n'est-ce pas ? Et pourtant, si notre cher Ramuz voyait la météo dont nous profitons actuellement, c'est pour le coup qu'il nous ferait une belle déprime. Donc, un seul remède, aller au cinéma ! Eh oui, au moins ainsi on verra le soleil sur l'écran… peut-être !
Où alors on verra des gens - X-Men : Days of future past - avec des "vrais" problèmes, si terribles, que tout à coup on sera très satisfaits de notre sort. Pour suivre, on se retrouvera Dans la cour avec Catherine Deneuve et surtout Gustave Kervern, un très très joli film (c'est mon point de vue et je le partage), une histoire qui donne envie de rester humain et d'aider les autres à le rester (de gré ou de force) et de profiter du brunch qui sera servi après la séance de dimanche (au soleil) dans la cour du cinéma. Le coup de coeur, ce mois, sera présenté la première fois dès le samedi 7 juin. Short Term 12, va certainement en passionner plus d'un(e). Surtout dans une ville comme Ste-Croix qui héberge tant d'instituteurs, de professeurs et plus si entente. Dimanche 8 juin sera définitivement chargé. Entre, Dans la cour le matin, puis Maléfique, à 15h et Je suis Femen à 18 h, il va y avoir de quoi en découdre un max. Je trouve que ça va être assez passionnant ce choc culturel entre l'histoire de la Belle au bois dormant et les Femen 2014 !
Peut-être qu'il vaudrait mieux, en définitive, aller voir Maléfique le dimanche, puis Short Term 12 et se garder pour Femen lundi de Pentecôte (quand l'esprit vient...) histoire de pouvoir poser toutes les questions que l'on voudra au réalisateur, accompagné d'une Femen si je ne me trompe, et de partager un verre amical en plus! Finalement c'est vrai ce qu'on raconte, je suis une organisatrice née ! Comme des noix sur un bâton je vous le fais… Un de mes opéras préférés, Mercredi 11, Nabucco (donosor). Extraordinaire Giuseppe Verdi ! cet opéra évoque l'épisode biblique de l'esclavage des juifs à Babylone, symbolisé par le chœur de la troisième partie, le Va, pensiero des hébreux auxquels s'identifiait la population milanaise alors sous occupation autrichienne. Très politique tout cela n'est-ce pas ? J'aimerais connaître l'opéra créé quand ils nous ont fauché l'Alsace et la Lorraine et pire encore, je me demande si en analysant les jeux vidéos qu'affectionnent tant nos chères têtes blondes et brunes d'aujourd'hui, on y trouverait aussi des discours politiques. Ou pas.
Vendredi 13 juin n'est pas que le jour anniversaire d'une personne qui nous est chère à tous… mais également la journée des réfugiés axée sur la Syrie. Vous serez certainement très nombreux, comme chaque année pour cette soirée qui vous sera présentée dès 18h. Un somptueux buffet sera offert à tous avant le film, Syrien comme il se doit. Samedi et dimanche, nous pourrons tout à loisir savourer The Homesman (l'homme au foyer ?) avec l'admirable Tommy Lee Jones que j'ai beaucoup aimé… autrefois. C'est un film qui me fait penser, par la promesse de son atmosphère, à ce roman extraordinaire de Jim Fergus: Mille femmes blanches, vous vous souvenez ? A voir la bande annonce O Samba promet d'être plein de … rythme ! Voilà qui va nous changer de la morosité ambiante. C'est vraiment génial de voir cette affiche qui mentionne fièrement Sainte-Croix au milieu de Bern, Zürich, Bâle, Genève, Lausanne et Lugano. On a bien fait de devenir une ville finalement ! Et pour peu que la Suisse gagne contre l'Equateur ce dimanche 15 juin, Aie Aie Aie, ça va swinguer dans les chaumières !
Pour la dernière semaine de cette session bien fertile, nous commencerons mercredi avec Jiburo à la Lanterne Magique. Achetez des piles vous ne le regretterez pas ! Chic, on va revoir Monsieur Kidman, et en 3D en plus, dans Edge of Tomorrow (des lendemains pointus ?) Action jusqu'auboutiste, futur apoclyptique proche, et tout ça juste avant le Mondial Suisse-France, il fallait vraiment oser, comme ça, si on perd on l'aura double l'apocalypse. Aimez-vous les caramels mous ? Mais tout ira bien qui finira bien puisque nous aurons l'honneur de découvrir ce week-end là, le comiquement nommé: Les drôles de poissons-chats. Un très chouette feel-good movie qui nous verra entrer dans la période estivale avec joie et bonne humeur !
Bons films !
Christina