Programme du mois
Size the day
Ou Carpe Diem ou Vivre l’instant... appelez ça comme vous voulez...
Si je commence ainsi c'est parce ce que c'est ce que j'ai immédiatement ressenti en lisant le synopsis du dernier S. Coppola. Je cite : se casser le bras, être obligé à un repos forcé, prendre conscience de ce que l’on vit, a vécu, vivra.
On nous le dit et nous le répète, sur tous les tons, sur toutes les ondes. Il n’y a pas une pinute à merdre. Il faut, vous entendez, IL FAUT : vivre, saisir l’instant, être heureux, penser à soi, à nous, à eux, encore et encore.
Et pourtant, chaque fois je retombe dans les mêmes pièges, je cours à la poursuite de je ne sais quel inaccessible objectif, je place la barre à une hauteur de laquelle je ne peux pas ne pas tomber sans un gros “allo maman bobo”.
Et pourtant, je sais bien qu’un jour je verserai des larmes de sang pour toutes les fois où j'ai dit: "j’ai pas l’temps”, mais là, il sera trop tard, le dernier métro sera parti.
Tant pis, j’assume et je continue, le chiffon à la main avec dans la tête cette ritournelle de ? Michel Fugain ? : “Qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête ???? Qu’est-ce qu’on attend pour être heu-reux ???? la la la lère.
Le premier qui donne la Raiponce a gagné une place de ciné.
Royale évidemment...
Bons films!
Christina
Prendre conscience du vide, et donner un sens au reste...
Quand je lis des mots comme : “donner un sens à sa vie” - on parle du film “le Frelon vert” - cela soulève toujours chez moi des milliers de questions. Faut-il vraiment “donner” un sens à sa vie ? Comment savoir si on donne le bon sens ? Quand on se trompe de sens parfois on s’en rend cruellement compte... mais comment trouver du sens là où il n’y en a pas forcément ? Et si on se fourvoie dans un sens unique ? Pire: un sens interdit ? Est-ce une simple question de bons sens que de chercher une direction ? Est-ce qu’on peut prendre des leçons de sens sans laisser des centaines de francs sur le divan d’un psy ? Et si on a le sens inné ? Au secours ! Appelez l’a-sens-ceur !
Bref, parfois je repense à mon copain Jack l’Eventreur, je le revois encore, levant les yeux de dessus sa dernière victime et me disant, le sourire en coin : “Je fais ce que j’ai à faire; un point c’est tout!”. Alors, cessant de me masturber la cervelle, en bonne céréale killer que je suis, je m’en suis retournée à mon bol de flocons de maïs.
D’aucune pourrait trouver que tout cela n’a aucun sens. Qu’elle se rassure. J’arrête de tourner autour du pot... mais quand vous irez voir Nowhere Boy ce week-end, dites-vous bien que comparée à la Maman et à la Tante de M. Lennon, je fais encore preuve d’une santé d’esprit remarquable!
Bons films !
Christina
De l’importance du premier amour...
Et en regard de ces “petits soucis” bien trop souvent méprisés, il y a ce que les adultes sont devenus. D'aucun ont su garder cette capacité de s’indigner, de se révolter, de se battre pour les causes qu’ils estiment justes. Je suis juste en train de terminer “La Couleur des Sentiments”, un livre qui raconte les conditions de vie des domestiques noires dans le Mississippi des années 60. Là aussi, la “classe dominante” s’exprime de multiples façons. Mais là encore, il y avait ceux qui, bravant tous les interdits ont su rester humains (souvent au risque de bouleverser leur vie de blancs bien nantis) ... et les autres.
Quelque chose me dit que Monsieur Colla va nous faire une brillante démonstration - au travers de ses “Protestations” - des échecs, mais peut-être aussi de quelques réussites, de ceux qui essaient de changer le monde !
Et en plus il y aura des tas de bonnes choses à manger !
Bon films !
Christina
Heureuse époque...
… de la vie, où un simple exposé vous fait changer la face du monde ! Certains films (comme No et Moi pour ne pas le nommer) ont le chic pour me faire replonger dans une époque (si lointaine ? non ? si ?) où “j’y croyais” encore. C’était bien avant. Avant les multiples constats d’impuissance qui ont suivi. Avant le rappel constant de ma condition d’humain, subsidiairement de femme... Et puis la vie est passée par là et son érosion avec... De concernée, je suis devenue cernée, puis.... Touriste...
Heureuse époque...
… où des réalisatrices ne baissent pas les bras et récidivent. Elles nous parlent de foi, elles nous parlent d’amour, elles nous parlent d’humanité, elles sont femmes, elles nous disent qu’elles y croient et du coup nous amènent à y croire aussi, pas par la peur ni par la menace, juste par l’envie. Et la toute petite flamme du feu sacré s’est réveillée. Cette minuscule braise à l’intérieur de soi qui fait se sentir Vivant et dire que “ça” valait la peine...
Bons films !
Christina
Avec mon petit baluchon...
Une décennie chasse l’autre. Quittant le chemin 2010, je m’engage sur la vicinale 2011. Dans mon p’tit baluchon j’ai mis :
- Toutes les résolutions réussies
- Toutes les promesses tenues
- Toutes les épreuves dépassées
- Toutes les tâches effectuées avec succès
- Toutes les peurs jugulées
J’ai rajouté :
- Les rires des moments passés ensemble
- Le ciment des amitiés forgées
- Les regards des complicités partagées
Et aussi :
Les souvenirs tout doux qui remontent ponctuellement à la surface de l’étang de mes rêveries :
- Le petit menton volontaire de Chloé
- Le froncement de sourcils de Julien
- Le sourire en coin d’Anne
- Le regard bleu vif de Claude
- L’engagement de Sébastien quand il prépare une fête dont on sait qu’elle sera réussie
et last but not least
- L’enthousiasme d’Adeline quand elle nous a trouvé un “vrai bon film” et qu’elle se réjouit de nous le montrer !
Je n’oublie pas bien sûr tous ceux qui sont derrière le rideau et dont on ne parle (presque) jamais:
P.-A., Nicolas, Pascal et tous les autres qui se dévouent pour le Royal, notre cinéma préféré !
A tous.... UN IMMENSE MERCI POUR 2010, UNE TRES BONNE ANNÉE 2011 et...
Bons films !
Christina
Qui ment un oeuf, ment un boeuf...
J’ai toujours aimé cette réplique, rencontrée au coin d’un film dont j’ai oublié le nom. Le Dr. Lightman du feuilleton tendance (Lie to me pour ne pas le nommer) actuel (merveilleux Tim Roth que j’ai tant apprécié dans “La légende du Pianiste sur l’Océan” tiré de la nouvelle d’Alessandro Barrico) saura sûrement vous le dire, mais voilà; il est en train d’emballer ses dernier cadeaux de Noël... et ça, c’est un vrai mensonge. Ouf, de mon côté la course est finie. Je me souviens... ll y a quinze ans en arrière, je finissais d’emballer les miens de paquets quand tout à coup j’ai perdu les eaux et … reçu mon plus beau cadeau de Noël ! C’est pourquoi, cette nuit, autour de minuit, les reliques de la vie que nous sommes, son père et moi, sommes allées derrière le rideau de sa chambre de jeux susurrer en prime time un “happy birthday” à notre ado pas toujours grognon... surtout quand il sait ce qui l’attend dans la double hotte du Père Noël... Je vous en dirai bien plus mardi après Noël si le grand moche méchant Grub ne nous a pas tous mangés d’ici là !
et en attendant....
Bons films !
Christina
PS : vous me direz, vous, qui a gagné le grand concours de Sébastien n’est-ce pas ? Et si vous ne savez pas de quel concours il s‘agit, courez vite au cinéma et demandez-le lui !
Il n’y a pas plus fou que le fou qui se croit sage... (Christinus Schwabus - 2010 A.C.)
J’y crois pas !!! ça fait quinze ans qu’il me dit que l’un des pires cauchemars de son enfance était de se retrouver enterré vivant... et voilà qu’il veut à tout prix aller voir “Buried”.
Une sorte d’exorcisme me dit-il ! Quelquefois ceux qu’on aime sont difficiles à comprendre... du coup, un petit tour sur le divan de mon psy ne serait pas de trop. Je vais aller ipso facto demander à Isabelle Huppert ce qu’elle en pense et si, de nos jours, les psy ont appris à nous écouter au lieu de se contenter de nous tendre une boîte de mouchoirs en papier... Une dent contre eux moi ? Ah! Vous voyez ça à quoi ?
Comme que comme, pour changer, je sens que nous allons vivre un week-end des plus relaxants dans notre cinéma préféré... vu qu’on restera allongé dans les deux cas !
Bons films !
Christina
PS : N’oubliez pas de vous relever tout de même pour aller voir les affiches et répondre aux questions du grand concours de Sébastien... sinon, à quoi ça sert que Maggi se décarcasse ???
Je ne sais pas si vous êtes comme moi: chaque année j’enrage, à l’époque des fêtes, de pâques et /ou des grandes vacances en voyant revenir sur les manchettes des journaux les éternels poncifs... Publicités majeures pour le foie gras et les dindes en décembre qui aboutissent invariablement à : “perdez trois kilos avant l’été !”... On dirait que tout le monde s’accorde pour aller repêcher les articles des années précédentes et nous les resservir à la sauce coquetaille.... Pourquoi je vous disais ça ? Et bien pour mettre (une fois de plus !) en évidence le fait que ça ne passe pas ainsi du tout dans votre cinéma préféré !
En effet, vous allez pouvoir (une fois de plus !) constater à quelle extraordinaire équipe vous avez à faire... Adeline, Sébastien, Julien, Claude et les autres vous ont (une fois de plus !) concocté mondes et merveilles pour cette période de fêtes.... Entre une conférence passionnante sur la vie sauvage en Suisse, une Palme d’or du festival de Cannes, une Potiche hilarante et une soirée spéciale Thaïlande (et ce n’est qu’un début!) il ne sera même pas question de choisir, il faudra carrément prendre ses quartiers au Royal...
Ce qui vous permettra d’être sur place pour participer au Graaaaand Concooooouuuurs de fin d’année concocté par Sébastien pour tous les amoureux du cinéma en général et du Royal en particulier ! Un concours très original puisqu’il s’agira, à partir d’extraits d’affiches (22 environ) disséminés un peu partout dans le cinéma, de répondre à quelques (toutes petites) questions... histoire de tester votre mémoire. Trouver un réalisateur, un titre, un acteur, une actrice, voire tout à la fois.... rien d’impossible en somme pour le cinéphile qui est venu régulièrement depuis Pâques...
Et bien sûr, comme pour tous les concours, les prix seront.... phénoménaux !
- 1er prix : 1 carte Ciné 100 de 6 mois...
- 2ème et 3ème prix : 1 Abonnement de 10 entrées
- 4 au 10ème prix : 1 entrée au Royal
- Prix de consolation : affiches de film
Bonne chance !
Bonne conférence !
Bons films !
… et bon foie gras !
Christina
Mouchoir : pièce de batiste fine aux multiples utilisations.... On peut la laisser tomber aux pieds de l’Elu, le porter en pochette sur son Tuxedo, le secouer vigoureusement depuis la rambarde du Titanic pendant que la voix off crie “all aboard” dans le mégaphone et que Marilyn chante “Bye bye Baby” sur les genoux de son millionnaire... On peut aussi y faire des noeux appelés “noeud Aloïs” (ndrl : Aloïs Alzheimer) pour se souvenir des belles choses et bien sûr, on peut le mettre au fond de sa poche par dessus ses soucis, ses doutes et ses petites lâchetés au quotidien (voir ci-dessus l’emploi qu’en fait M. Canet). Evidemment, se moucher dedans devient accessoire (si j’ose dire!).
Allons bon! Voilà que je fais ma Baronne (mais oui, vous savez, Madame Nadine qu’on lit dans le magazine de la Migros). Allez savoir pourquoi. Finalement je me verrai assez bien en fin de carrière comme correspondante du courrier du coeur du journal de Ste-Croix (il faudra que je demande à M. Piguet d’ouvrir une nouvelle rubrique !). En attendant ce film tombe vraiment à point (tout comme “Des hommes et des Dieux” mais sur un registre bien plus sérieux par contre). Nous allons pouvoir faire toutes nos remises en question (salutaires!) juste avant les fêtes et les intentions de bonne conduite pour l’année qui vient. Pendant que L’Illustré nous illustrera (sic) les statistiques people de l’année précédente et que Mme Tessier nous menacera des météorites émotionnelles de l’an prochain. Ô gai l’an neuf !
Mais bon, la morale de cette histoire ne regarde que tout un chacun, n’est-il pas ?
Quant à moi je me réjouis de vous retrouver dimanche matin à 6 heures dans le seul cinéma du Canton qui propose des évènements à la hauteur de sa réputation !
Bons films !
Christina
Est-on pardonné (par qui ?) si, au final, une mauvaise blague devait s’avérer positive pour des millions de personnes ? Je viens tout juste de revisiter ma page Facebook, chronophage s’il en est et j’y ai lu les innombrables messages de mes colocaterriens solitaires. Nombreux sont ceux, et celles, d’entre eux qui ont senti leur coeur recommencer à battre, le voile de la déprime se lever un peu, depuis 2004. Et je ne parle même pas de certains miracles: tentatives de suicides avortées à temps et autres rencontres amoureuses de la dernière chance... (pas forcément dans cet ordre!).
Ceci pour le bon côté de la chose. Peu m’importe, après tout, comme je l’ai lu récemment dans 20 minutes, que M. Zuckerberg, le plus jeune milliardaire de la planète du siècle levant, soit à l’heure actuelle totalement monopolisé par de sombres guerres intestines et des enjeux d’une ampleur vertigineuse... Peu m’importe; en ce qui me concerne, je me contente d’ignorer royalement les bandeaux publicitaires, source de tous les maux, pour me concentrer sur la lecture attentive des problèmes, soucis mais surtout joies de mes congénères. Vivant dans un pays où (presque) tout est facturé au (juste) prix, je n’en reviens toujours pas d’avoir accès, jour et nuit, à la planète entière, pour un modeste forfait.
Je sais qu’internet supporte son lot de malversations, mais je ne peux m’empêcher de penser, optimiste que je suis, que si (tenez: un exemple au hasard) aux Philippines, le réseau était vraiment bien développé et accessible à tous gratuitement, une certaine catégorie de délinquance pourrait peut-être être évitée. Et alors (rêvons encore un peu) verrions-nous soudain des cierges s’allumer d’eux-mêmes sous la pluie ! Alléluia !
Bons films !
Christina
Je ne sais pas si, comme le souhaite Jean-Luc Godard : “L’Europe est actuellement heureuse” - ou alors il a dit ça parce qu'ainsi il est sûr de ne pas mourir encore (voir plus haut) - mais en tout cas elle a tout pour l’être (heureuse) l’Europe.
Nous regardions hier soir, avec mon Jeannot, sur Youtube, un documentaire (gratuit) extraordinaire sur notre galaxie suivi d’un autre sur la taille de l’univers. Et soudain, de réaliser que tout l’univers était là, offert, quasiment dans le creux de ma main, cela m’a donné un certain vertige. J’ai repensé à toutes ces heures d’autrefois où, une fois ma tâche accomplie, je m’ennuyais ferme au bureau et je me suis dit que si j’avais eu, ne serait-ce qu’un échantillonnage de tout ce qui est à notre portée aujourd’hui, à peine 18 ans plus tard, ma vie aurait été bien différente.
Exemple : mon cinéma Royal préféré est fermé ? Je peux désormais me louer un vieux film d’un simple clic. En quelques secondes il apparaît sous mes yeux dans mon confortable salon... Trois clics plus loin, je m’offre, pour une modique somme, la lecture de mon magazine préféré. Besoin d’informations ? Il suffit que je pose une question, n’importe quelle question, en langage parlé ou télégraphique (avec juste quelques mots clés) et Tonton Google me répond aussitôt. Je n’ai plus quà choisir parmi les 225’000 réponses disponibles. Pareil pour les images...une petite envie de visiter l’ìle de la Réunion ? Et me voilà sur la webcam appropriée.... Quand on parle de surfer on n’est pas loin d’être tout près de la vérité... Je souhaite parler à mon amie américaine, et hop, je lui tape quelques mots sur ma boîte à bavardages...(je ne peux pas décemment parler de boîte à chats!) et elle me répond en moins de 5 secondes ! Depuis son village situé à 5’000 kms de chez moi !
Comme je ne suis pas “née dedans” comme on dit, tout cela a encore pour moi des relents de magie pure et je suis d’autant plus contente d’avoir pu prendre le train en route. Alors l’Europe... je sais pas, mais : “une européenne heureuse OUI" (je parle du Continent bien sûr, pas de politique) et en attendant d’aller voir “The Town” vendredi soir, je retourne à mon e-book.
Bons films !
Christina
Il y a cette femme qui me racontait que, toute jeune, elle pensait que jamais, au grand jamais, elle ne serait capable de s’occuper d’un enfant handicapé et qu’elle ne verrait pas d’autre solution, si cela lui arrivait, que de le confier à une institution. Cela arriva et, du jour au lendemain (ou presque), elle se transforma en éducatrice spécialisée, imaginant quotidiennement mille et une solutions pour égayer, réconforter, faciliter la vie de son enfant. Cet enfant qui, tout handicapé qu’il était, lui avait appris à rire, à vivre pleinement et à profiter intensément de chaque instant présent, de chaque victoire sur l’adversité.
Je n’oublie pas non plus tous les Jean-Jacques Rousseau, Helen Keller et autres Alexandre Jollien qui nous montrent un certain chemin... A contrario, des facultés intactes, un corps et un esprit performants ne sauraient garantir ni l’ardeur de vivre, ni celle de s’accomplir, ni la capacité et le désir d’entreprendre. Confronté à l’adversité du handicap, à l’inévitable de la mort, peut-être apprend-on tout simplement à vivre... ou pas.
J’ai eu tout à l’heure cette idée, pas si saugrenue que ça, que nous sommes tous des handicapés en puissance. Nous avons beau cocoricoquer, debout sur nos deux jambes avec (parfois) le nez au milieu de la figure, pas un seul d’entre nous à qui il ne manque qui quelques neurones, qui un peu de bon sens, qui quelques grammes de courage, qui un minimum d’esprit pratique ou de confiance en soi... Yo También et Benda Bilili! vont sûrement nous en apprendre encore bien plus sur notre si vulnérable condition humaine...
Bons films
Christina
LA NUIT DU COURT-METRAGE
Comme chaque année, à pareille époque, le Royal convie tous les passionnés de «cinéma bref» à passer ensemble la «Nuit du court-métrage», qui constitue toujours l’un des événements les plus appréciés de notre saison cinématographique. Les amateurs du genre sont conviés à découvrir quatre programmes qui les entraîneront tard dans la nuit, mais feront briller leurs regards…
Ouvrant les feux, «Attachez vos ceintures» constitue une collection de six courts-métrages d’animation sur le thème de la mobilité, dont l’extraordinaire «Logorama» qui a décroché l’Oscar du genre en 2010. Notre ode à la brièveté cinématographique se poursuivra avec la projection d’une sélection de quatre courts nominés aux Quartz 2010 (Prix du cinéma suisse), dont le film primé («Las pelotas»).
«Escrocs mais pas trop» proposera ensuite un diptyque irrésistible sur les voleurs à la petite semaine avec «Sur ses deux oreilles» et l’inénarrable «Mozart des pickpockets» distingué à moult reprises. Enfin, on en terminera avec l’anthologie «Classics remix» qui fait du «détournement des stars» un grand art!
... se baissant pour ramasser un tout petit caillou, ont abattu des géants...
... ont ouvert des écoles de vie pour aider les hommes à éduquer leur volonté, cultiver leur connaissance, vivre le destin de leur temps afin de donner à leur âme une orientation de conscience, une sophie...
... ont fait de leur vie un voyage extraordinaire, une quête intelligente et ont mis à profit leur expérience pour dénoncer l’irresponsabilité, la barbarie, la négligence tout en proposant (parfois) des solutions...
... essaient humblement de trouver des réponses à leurs questions, de lever le voile sur leurs doutes et d’occuper dignement leur place en ce monde pendant la durée de vie qui leur est impartie... et qui y arrivent plutôt bien si vous voulez mon avis !
Et moi, yeux et oreilles bien ouverts, je me rends compte aujourd’hui à quel point j’ai de la chance de pouvoir marcher sur les traces de tous ceux qui montrent le chemin et de pouvoir cueillir les fruits de leurs expériences.
C’est tout cela et bien plus encore qui vous sera proposé ce week-end, un week-end qui, une fois n’est pas coutume, débutera déjà le jeudi !
Bons films !
Christina
Il y a toujours des gens très doués pour trouver des titres “accrocheurs”. Personnellement je me sens devant un étal d’affiches de cinéma comme devant un présentoir de friandises. Attirée telle une petite abeille par des couleurs de mots plus chatoyantes les unes que les autres. Bien sûr, en ce qui me concerne, c’est plus particulièrement les bonbons “bio” qui m’intéressent. Entendez par là tout ce qui a le brillant d’une histoire vécue. Donnez-moi votre vie, je la prends, je l’ingurgite sans l’ombre d’une hésitation, me transformant en sangsue pour la vivre à votre place le fugitif espace d’un instant, émotions (surtout !) comprises.... avant de passer à la suivante !
Ce titre : Le premier qui l’a dit en réactivant cette autre phrase accrocheuse : “Sauvée par le gong” qui pourrait presque être sa corollaire, m’a immédiatement projetée sur une anecdote de mon enfance. Je revois ma mère, se substituant au soleil éclaboussant la terrasse et menaçant d’une main vengeresse ma joue de petite fille bien nourrie qui s’apprêtait à enfourner la tartine du goûter de mon petit frère... Alors, vite, en premier, très vite, je lui ai dit : “oh, mais ça, c’est déjà arrivé dans mon rêve, c’est le même endroit et tu me donnais une claque...”. Le bras de maman, après une seconde d’hésitation, retrouva sa place initiale le long de son corps puis, plus intéressée de savoir si moi aussi, tout comme elle avant moi et sa mère avant elle, faisais des rêves prémonitoires... elle changea de sujet !
La suite de l’histoire; je veux dire de “mon” histoire, et bien, c’est un peu comme pour Julia (ndlr: Roberts), même si pas toujours dans le même ordre : Mange, prie, aime et puis aussi voyage et... rêve !
Bons films !
Christina
Mon fils avait à peine 10 ans quand il a “attrapé” le virus de l’informatique.... comme on attrape une maladie incurable. Et ce, juste avec un petit appareil à deux balles trouvé dans une vente de paroisse! Je n'oserais même pas imaginer aujourd'hui le parachuter dans un univers sans jeux en ligne, sans contacts universels voire interplanétaires (et pourtant Dieu sait tout ce que j’ai tenté pour retarder cette échéance!).
Sur un site d’apprentissage, j’ai rencontré une jeune écolière chinoise avec laquelle j’ai pu miraculeusement correspondre pendant quelques mois. Je ne saurai jamais pourquoi nos échanges ont été interrompus. “Chinese cannot use Facebook” ont été ses derniers mots... mes messages électroniques suivants n’ont jamais reçu de réponse.
Ça va lui faire tout drôle à Karaté Kid de se retrouver dans ce pays où les ados vont à l’école de 7 h du matin à 9 h le soir et n’ont congé que le dimanche après-midi. Un pays où une ville de moyenne importance compte plus de 3 millions d’habitants. Un pays où les enfants (un seul par foyer) n’ont en principe pas accès au reste du monde même s’ils sont tous munis d’ordi. Histoire de ne pas risquer d’influences néfastes. Je comprends qu’il va lui falloir une sacré dose de patience et de courage pour tenir le coup !
Je serais autrement curieuse aussi de savoir quelles leçons de la vie ces deux êtres, l’un en Chine, l’autre au Tibet (Himalaya, le chemin du ciel), ayant vécu des apprentissages peu courants, quelles leçons donc le jeune Drew et le jeune Kenrap auront tiré de leurs parcours et l’impact d’icelles sur leur vie d’adulte...
Peut-être que Marianne Chaud retournera au Tibet dans quelques années et peut-être aussi que nous aurons droit à la suite des aventures de Karaté Kid ? En attendant s’il y a des chinoiseries gustatives au menu.... j’arrive en courant !
Bons films!
Christina
... font les grandes rivières éditoriales !
Un drame d’une ampleur difficilement imaginable vient de se produire à l’instant sous mes fenêtres. J’ai vu, de mes yeux vu, la petite Esther, rayon de soleil de ma chère voisine, qui montait à l’école avec la responsable du Pédibus et deux autres enfants (dont l’un encore en poussette !), soudain faire demi-tour et redescendre la rue en courant et en pleurant de désespoir.
Elle venait de se rendre compte qu’elle avait oublié son sac d’école.
Parfois je pense avec nostalgie à ces traumatismes insupportables qui nous affectent dans notre enfance. Comme la fois où, tenez, assise à la terrasse d’un café en compagnie de mes parents, je réalisais soudainement que mes pieds, dans mes sandales, n’étaient vêtus que d’une seule chaussette. Celle de gauche. Ayant, en vain, essayé d’attirer l’attention de mes géniteurs sur ce mystère extraordinaire, je passais le restant de l’éternité à guetter, sous la table, le monstre qui m’avait volée...
Ainsi en va-t-il de tous nos petits ruisseaux...
A lire sur une musique des Doors, évidemment !
Bons films!
Christina
Remplir, toujours remplir...
L’agrafeuse, la cafetière, le frigo, le téléphone, les tasses, les verres, les salles de cinéma, l’eau au moulin, le revolver dans la boîte à gants... Je passe mon temps à remplir. Il y en a qui ne se plaignent pas, remarquez, de ces menus travaux de remplissage. J’en veux pour preuve - étayée samedi soir au Royal dans “Tout va bien!” - ceux qui font commerce de quelques millilitres de leur auguste personne aux seules fins de repeupler la planète...
Ce matin en me réveillant je me suis dit (à propos du remplissage du compte dudit cinéma) : “ça y est ma grande, te voilà coopératrice !”. Du coup, je me suis sentie très très riche. Moi qui n’ai encore jamais rien possédé (kokoro no marushii hito*) je me retrouvais soudainement à la tête d’un (tout) petit morceau du plus beau cinéma du Canton de Vaud en Suisse. Dès vendredi soir, en allant voir comment se débrouille Kad Merad (l’Italien) pour accéder à son royaume à lui, j’irai donc à la découverte du mien...
Aussi sûre que je le suis de la justesse de mon instinct, je sais déjà que je reconnaîtrai immédiatement “LE” cm2 du fauteuil qui désormais m’appartient pour l’éternité.
Elle est pas belle la vie ?
Bons films !
Christina
*Heureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux leur est acquis...
PS : Pour le cas où vous n’auriez pas encore VOTRE cm2 de fauteuil, il n’est pas trop tard...
C’est la fête au Royal !
Celle qu’on attend chaque année, celle qui nous remplit les pupilles et les papilles. Celle dont on ressort chamboulé (un peu), perturbé (souvent), choqué (parfois) mais toujours “plein à donf” de sensations, d’émotions, de frissons, de palpitations, de rires, d’enthousiasme, cette grosse grosse envie de mordre dans la vie à pleines dents et peut-être même, pourquoi pas ? de (re)tomber amoureux...
Je n’oublie pas bien sûr les “calories” qui nous seront gaiement préparées par les équipes, tant du Royal que des bénévoles...
Je n’oublie pas, enfin, les soirées animées sous la férule contagieusement enthousiaste de notre Royale égérie, celle-là même qui signe la seconde partie de ce modeste édito et qui nous conviera, entre autres, à des débats passionnants en présence des réalisateurs/trices!
Et... vous savez quoi ? Je me réjouis de vous revoir une fois de plus à ce rendez-vous incontournable, de partager un ou plusieurs repas avec vous ainsi que ce programme concocté spécialement pour notre plus grand plaisir ! Alors en attendant...
Bonne semaine à tous !
Christina
Comme de coutume, le Royal sonne l’heure de la rentrée cinématographique avec la Fête du Cinéma. Cette année, vous avez au moins deux bonnes raisons de fréquenter notre cinéma bien-aimé. Primo, vous pourrez y découvrir une formidable palette d’avant-premières; un véritable maelström d’émotions qui témoigne de l’extraordinaire diversité du cinéma, une invention jugée à tort “sans avenir” par ses inventeurs, les frères Lumière.
La seconde “bonne raison” est liée à l’avenir justement! Pour garantir celui du cinéma Royal, la coopérative “Mon Ciné” a lancé une campagne de recapitalisation via la vente de nouvelles parts sociales. Cette campagne battra son plein durant la Fête du Cinéma. Votre apport permettra notamment d’équiper le cinéma de l’équipement technique indispensable à la projection numérique, à brève échéance.
En (re)prenant une ou plusieurs parts sociales, vous contribuerez à pérenniser le Royal qui est aujourd’hui devenu un lieu culturel indispensable à notre région; de par la qualité de sa programmation mais également par la richesse de ses événements, qui sont connus loin à la ronde... comme La Fête du Cinéma !
Adeline Stern
Même pas dans vos rêves ?
Et bien si, justement ! Je vais enfin savoir ce que ça fait d’entrer dans la tête de quelqu’un et de le manipuler en passant par ses rêves... Depuis le temps que j’en ai envie ! Je verrai, grâce à Inception, si M. Di Caprio est un bon professeur (bien que le fait qu’il ait peut-être tué sa femme...). Il est possible aussi que je comprenne pourquoi j’ai eu cette envie soudaine de m’offrir des quantités de parts sociales du Royal ! J’ai même rêvé que j’étais “coopératrice” majoritaire !!!
Je suppose qu’Alex, dans “La Régate” aurait bien aimé pouvoir intervenir dans les rêves de son père... quelque chose me dit qu’il risque bien d’y parvenir et je serai curieuse de voir comment! Je me réjouis également d’avance des interventions “oniriques” de tous les cinéastes qui nous proposeront ce bel éventail de 6 films en avant-première (rien que ça!) pendant la fête du cinéma des 24-25 et 26 septembre prochains. Et j’espère bien que nous serons nombreux !
Je ne saurais clore cet édito sans vous rappeler à quel point VOTRE SOUTIEN est précieux et pour ce faire je laisse la parole à la plus passionnée des ambassadrices, celle sans qui votre cinéma préféré ne serait pas ce qu’il est...
Bonne semaine et bons films !
Christina
Comme de coutume, le Royal sonne l’heure de la rentrée cinématographique avec la Fête du Cinéma. Cette année, vous avez au moins deux bonnes raisons de fréquenter notre cinéma bien-aimé. Primo, vous pourrez y découvrir une formidable palette d’avant-premières; un véritable maelström d’émotions qui témoigne de l’extraordinaire diversité du cinéma, une invention jugée à tort “sans avenir” par ses inventeurs, les frères Lumière.
La seconde “bonne raison” est liée à l’avenir justement! Pour garantir celui du cinéma Royal, la coopérative “Mon Ciné” a lancé une campagne de recapitalisation via la vente de nouvelles parts sociales. Cette campagne battra son plein durant la Fête du Cinéma. Votre apport permettra notamment d’équiper le cinéma de l’équipement technique indispensable à la projection numérique, à brève échéance.
En (re)prenant une ou plusieurs parts sociales, vous contribuerez à pérenniser le Royal qui est aujourd’hui devenu un lieu culturel indispensable à notre région; de par la qualité de sa programmation mais également par la richesse de ses événements, qui sont connus loin à la ronde... comme La Fête du Cinéma !
Adeline Stern
L’important d’abord....
Cette semaine, je ne vais pas vous parler de cet événement si passionnant qui aura lieu samedi soir avec une conférence à 17h30 sur le thème : “Mort, deuil et création”, agrémenté d’un excellent repas sous l’égide de notre “Chef” Sébastien et suivi par ce superbe film de Julie Bertuccelli “L’Arbre”....
Je ne vais pas vous parler non plus du dernier Night Shyamalan (ouf! dur à épeler!) “Le dernier maître de l’air” plein de surprises qui resteront... des surprises...
Je parlerai encore moins de tous les films qui ont été amoureusement choisis par des gens qui savent de quoi ils causent et qui nous seront offerts sur un plateau à la Fête du Cinéma, les 24-25-26 septembre prochains... à ne surtout pas manquer !!!
Non, je ne vous parlerai pas de tout ça, mais par contre je vais laisser la parole à Adeline Stern qui reste définitivement la plus convaincante des gérantes pour vous parler d’un sujet vraiment passionnant et néanmoins grave: “L’Avenir du Royal” !
A bon entendeur !
Christina
Comme de coutume, le Royal sonne l’heure de la rentrée cinématographique avec la Fête du Cinéma. Cette année, vous avez au moins deux bonnes raisons de fréquenter notre cinéma bien-aimé. Primo, vous pourrez y découvrir une formidable palette d’avant-premières; un véritable maelström d’émotions qui témoigne de l’extraordinaire diversité du cinéma, une invention jugée à tort “sans avenir” par ses inventeurs, les frères Lumière.
La seconde “bonne raison” est liée à l’avenir justement! Pour garantir celui du cinéma Royal, la coopérative “Mon Ciné” a lancé une campagne de recapitalisation via la vente de nouvelles parts sociales. Cette campagne battra son plein durant la Fête du Cinéma. Votre apport permettra notamment d’équiper le cinéma de l’équipement technique indispensable à la projection numérique, à brève échéance.
En (re)prenant une ou plusieurs parts sociales, vous contribuerez à pérenniser le Royal qui est aujourd’hui devenu un lieu culturel indispensable à notre région; de par la qualité de sa programmation mais également par la richesse de ses événements, qui sont connus loin à la ronde... comme La Fête du Cinéma !
Adeline Stern
Avoir le feu sacré...
J’aime ceux qui “y” croient...
J’aime ceux qui s’engagent.
Ceux qui se battent pour leurs idées.
Ceux qui défendent leurs projets contre vents et marées....
Et je peux vous dire que nous avons, ici même, au Cinéma Royal de Sainte Croix (je ne mentionne même pas tous ceux qui oeuvrent en coulisses pour le site!) une équipe du tonnerre (comme dirait Buzz l’éclair)! Parfois, simple spectatrice, je me permets de soulever légèrement le dessus de l’iceberg... et je reste muette d’admiration (ce que je cache soigneusement bien entendu) devant l’investissement personnel autant que collectif que suppose la bonne marche d’une telle entreprise....
Voilà pour les compliments d’un lundi de matin de rentrée (pour moi!) qui, comme chacun sait, aident bien à commencer l’année ! (et à ne pas se prendre au sérieux...)
Pour en revenir aux choses plus que sérieuses (elles), j’ai collecté pendant tout mon week-end (et oui, moi aussi !) des tonnes d’infos sur les semaines à venir (au cinéma bien sûr). Il est vrai que, une fois que nous aurons découvert l’Illusionniste - cette merveille de bijou cinématographique que nous a poli Monsieur Chomet (le réalisateur des Triplettes de Belleville) et assisté à l’événement soirée ciné-débat : “La femme aux cinq éléphants” qui relate l’histoire de la plus grande traductrice - en allemand - de ce monument de la littérature russe qui est Dostoïevski nous aurons déjà bien entamé le mois de septembre et, croyez-moi, il sera chargé et passionnant! Je n’aurai pas trop d’une semaine pour vous préparer un édito d’enfer et vous transmettre les messages et compléments préparés par Adeline et Sébastien.
Mais... une chose à la fois et n’oublions pas de (bien) vivre l’instant présent. En attendant de vous retrouver vendredi soir, je nous souhaite d’ores et déjà...
... bons films !
Christina
Depuis le temps que j’entends ce mot utilisé pour désigner un film quelque peu limité, j’ai eu envie d’aller interroger mon Petit tonton Robert sur sa signification exacte.
Daube : terme générique pour ragoût (parfois fadasse); viande marinée, puis mijotée très (trop ?) longuement dans une sauce, plus ou moins farineuse, et conséquemment épaississant à la cuisson.
Bon, je veux bien que certains films soient assez épais, certaines ficelles un peu tirées par les cheveux... La première fois que j’ai mangé de la daube c’était en Belgique et ce n’était pas génial-génial. Même du haut de mes 10 ans je m’en suis rendu compte. Or, si on prend en compte la tripotée d’acteurs belges qu’on retrouve en haut de l’affiche ces dernières années, pour ne pas les nommer : Benoît Poelvoorde, Cécile de France, Jérémie et Natacha Rénier, Olivier Gourmet, Deborah François et Emilie Dequenne on pourrait se dire que la cuisine belge a fait d’incommensurables progrès ces quarante dernières années...
Mais là n’est pas mon propos. La daube française n’est pas mal non plus. Le boeuf en daube bien sûr, qui n’est plus systématiquement du beauf en daube (le comble pour une daube!) et, à ce sujet, je suis quasi certaine que notre prochain film “Tournée”, de et avec Matthieu Amalric (j’ai un faible très légèrement fariné pour lui !) n’en sera pas une... de daube !
Évidemment, l’autre film, Tetro, choisi sur un coup de coeur de notre adorable gérance, il n’est même pas question de le critiquer n’est-ce pas ? Nous allons, une fois de plus, nous laisser éblouir !
Bons films!
Christina