Nicolas
INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE (reprise)
En 1969, la guerre froide s’intensifie tandis que la course à l’espace bat son plein. Dans leur volonté de conquête, les États-Unis sont allés jusqu’à recruter d’anciens hauts gradés nazis parmi leurs ingénieurs.
Il n’en fallait pas plus pour sortir Indiana Jones (Harrison Ford) de sa retraite un brin maussade! Déterminé à contrecarrer les plans du sinistre Jürgen Vollmer, l’aventurier se lance à la recherche d’un artefact de légende, épaulé par son intrépide filleule Helena…
En résulte deux heures trente de pur plaisir cinématographique qui repose sur un excitant paradoxe: le héros de notre enfance accepte à la fois de vieillir… et de rajeunir!
DES MAINS EN OR
Écrivain renommé et futur académicien, François (Lambert Wilson) est en fait un véritable handicapé des sentiments. Pour ne rien arranger, cet homme pour le moins antipathique, qui ne jure que par les citations de Pline l’Ancien, se coince méchamment le dos.
Le merveilleux hasard des circonstances lui fait alors rencontrer Martha (Josiane Balasko), une rebouteuse au grand cœur qui, de toute évidence, ne fait pas partie de son monde.
En cachette de Rose, son épouse chirurgienne (Sylvie Testud), François se livre alors corps et âme aux mains d’or de cette femme pleine de gouaille, qui va le soulager de ses maux, tout en lui apprenant l’art du lâcher-prise et peut-être du bonheur…
CARMEN (VOst) (reprise)
Alors qu’elle tente de franchir la frontière mexicaine pour rejoindre les États-Unis, Carmen est arrêtée par une patrouille américaine.
Menacée de mort, la jeune femme est sauvée in extremis par Aidan, un ancien marine victime de stress post-traumatique, qui choisit de tout sacrifier pour fuir avec elle. Le couple se lance alors dans un périple semé d’obstacles vers Los Angeles, en quête d’un avenir meilleur…
Danseur et chorégraphe de génie, le Français Benjamin Millepied signe une entrée remarquable dans le monde du cinéma avec cette audacieuse relecture de la tragédie imaginée par Prosper Mérimée et immortalisée en musique par Georges Bizet.
TRANSFORMERS: RISE OF THE BEASTS (3D)
Nostalgiques du jeu de Meccano de votre enfance, ne ratez sous aucun prétexte ce septième épisode de la saga «Transformers» lancée par le très remuant Michael Bay dès 2011.
Ludique par sa manière de jouer avec les échelles de grandeur, le principe, à notre grand plaisir, ne varie pas. Il s’agit toujours de robots extraterrestres gigantesques, camouflés en divers véhicules à moteur.
Échappées d’une planète en proie à la guerre civile, ces créatures colossales poursuivent sur Terre leurs affrontements inter-androïdes. Elles muent cependant un brin, avec l’introduction d’une nouvelle gamme, les Maximals, à figure animale et présentés comme protecteurs de la nature…
MIRACULOUS - LE FILM
Tirée d’une série franco-coréo-japonaise qui, dès 2015, a ravi des millions de jeunes fans du monde entier, ce film d’animation chatoyant en reprend les personnages emblématiques.
Née d’une mère chinoise et d’un père français, qui tiennent une boulangerie à Paris, Marinette Dupain-Cheng est une adolescente qui, si les circonstances l’exigent, peut se changer en Ladybug, super héroïne redoutable.
Elle peut aussi compter sur Chat Noir, avatar héroïque d’Adrien, un adolescent de son âge qui est le fils d’un célèbre créateur de mode… Ce duo va avoir fort à faire pour contrer les menées de papillons maléfiques susceptibles de transformer les charmants Parisiens en super-vilains…
MARINETTE
Ils sont bien trop rares, voire inexistants, les films biographiques consacrés à de grandes figures sportives féminines. Qui plus est sous nos latitudes où le sport féminin continue de se heurter au plafond de verre du patriarcat.
Sur le mode doux-amer, la cinéaste Virginie Verrier raconte l’histoire vraie de Marinette Pichon, qui fut l’une des meilleures footballeuses françaises à l’orée des années 2000.
Animée par une foi inébranlable en sa réussite, Marinette (brillamment interprétée par la jeune Garance Marillier) a mis tout en œuvre pour réaliser son rêve… Pour ce faire, elle a dû dribbler l’adversité plus qu’à son tour!
BIRDS OF AMERICA (VOst) (Coup de cœur !)
Sur les traces d’Audubon, peintre franco-américain né en Haïti, qui a laissé des images magnifiques de tous les oiseaux de la Louisiane au début du XIXe siècle, le réalisateur documentaire Jacques Lœuille remonte le Mississippi.
Ce faisant, Lœuille (un nom prédestiné pour un cinéaste) confronte le passé d’une Amérique en état de nature avec le présent d’un pays ravagé par l’industrialisation. Dans l’intervalle, la plupart des oiseaux, peints à taille réelle par Audubon ont disparu…
Film extraordinairement sensoriel, «Birds of America» évoque dans le même élan un éden illusoire et la faillite inéluctable de l’idéal démocratique étasunien… Essentiel!
ASTEROID CITY (VOst)
L’incomparable Wes Anderson crée depuis plus de trente ans une œuvre d’une originalité folle, se partageant entre films d’animation incomparables («Fantastic Mr. Fox», «L’Île aux chiens») et comédies en prises de vue réelles surréelles («La Vie aquatique», «Grand Hôtel Budapest»).
Partant, son cinéma exhale un parfum d’exaltation mélancolique à nul autre pareil, à l’exemple de son onzième long-métrage, «Asteroïd City», filmé dans les tons pastel trompeurs dont il a le secret.
En 1955, dans une ville américaine fictive édifiée en plein désert, se réunissent les Cadets de l’Espace, des ados féru·es d’astronomie qui vont rivaliser lors d’une convention célébrant la chute antédiluvienne d’un astéroïde. C’est alors qu’advient l’impensable…
LES COMPLICES
À cinquante ans, Max (François Damiens), tueur à gages réputé impitoyable, se découvre une sérieuse maladie professionnelle. A la vue de la moindre tache de sang, le malheureux tombe désormais dans les pommes…
Ce handicap fort embarrassant le contraint à se reconvertir dans le démarchage téléphonique. Déprimé, Max est secouru par un gentil couple de voisin·es, Stéphanie (Laura Felpin) et Karim (William Lebghil) qui lui proposent de le coacher…
Las, son passé de séide ne va pas tarder à le rattraper… Quatrième long-métrage de la réalisatrice Cécilia Rouaud («Photo de famille»), «Les Complices» dispense un humour noir teinté d’absurdité à la façon des frères Coen… Jubilatoire!