Célébré aux quatre coins du monde, Jiburo a créé l’événement dans plusieurs festivals internationaux. Réalisée par la cinéaste sud-coréenne Lee Jung-hyang, comble, de façon merveilleuse, le fossé entre générations…

Petit garçon de la ville, Sang-woo est confiée à sa grand-mère qui survit isolée dans une campagne reculée… Le temps que sa jeune mère résolve quelques problèmes personnels. Muette, cassée en deux par toute une vie de dur labeur, aussi lente qu’une tortue, la vieille femme ne semble a priori guère en mesure de répondre aux attentes de l’enfant qui ne jure que par son «Gameboy» et le «Kentucky fried chicken». Au fil des jours, le sale gosse se laissera pourtant peu à peu apprivoiser, jusqu’à apprécier sa compagnie obstinée.

A l’écoute de la nature, jalonnés de petits riens ô combien révélateurs, interprétée par une «petite vieille» extraordinaire qui n'était jamais allée au cinéma de sa vie, Jiburo est un film coup de cœur, à découvrir en famille. La cinéaste Lee Jung-hyang a voulu rendre hommage à sa propre grand-mère, en hommage à l’amour inépuisable que lui a voué cette dernière. C’est dans cet état d’esprit que le Royal offrira l’entrée à tout adulte accompagné de l’un de ses petits-enfants et que la séance du dimanche 12 février à 16h sera suivie d’un délicieux goûter!

Avec Aziza NADIR, Sami BOUAJILA, Simon ABKARIAN * Age légal 10 ans / suggéré dès 10 ans

Célébré aux quatre coins du monde, Jiburo a créé l’événement dans plusieurs festivals internationaux. Réalisée par la cinéaste sud-coréenne Lee Jung-hyang, comble, de façon merveilleuse, le fossé entre générations…

Petit garçon de la ville, Sang-woo est confiée à sa grand-mère qui survit isolée dans une campagne reculée… Le temps que sa jeune mère résolve quelques problèmes personnels. Muette, cassée en deux par toute une vie de dur labeur, aussi lente qu’une tortue, la vieille femme ne semble a priori guère en mesure de répondre aux attentes de l’enfant qui ne jure que par son «Gameboy» et le «Kentucky fried chicken». Au fil des jours, le sale gosse se laissera pourtant peu à peu apprivoiser, jusqu’à apprécier sa compagnie obstinée.

A l’écoute de la nature, jalonnés de petits riens ô combien révélateurs, interprétée par une «petite vieille» extraordinaire qui n'était jamais allée au cinéma de sa vie, Jiburo est un film coup de cœur, à découvrir en famille. La cinéaste Lee Jung-hyang a voulu rendre hommage à sa propre grand-mère, en hommage à l’amour inépuisable que lui a voué cette dernière. C’est dans cet état d’esprit que le Royal offrira l’entrée à tout adulte accompagné de l’un de ses petits-enfants et que la séance du dimanche 12 février à 16h sera suivie d’un délicieux goûter!

Avec Yoo SEUNG-HO, Kim EUL-BOON * Age légal 7 ans / suggéré dès 8 ans

Après la misère «délinquante» des favelas de La cité de Dieu, le cinéaste brésilien Fernando Meirelles a voulu dénoncer les dérives criminelles d’une certaine industrie pharmaceutique. Tiré de La constance du jardinier, un thriller basé sur des faits réels de John Le Carré, The Constant Gardener a été tourné au Kenya où le livre de Le Carré est bien évidemment interdit.

Avocate combative et très engagée, Tessa Quayle (Rachel Weisz) est sur le point de révéler au grand jour les agissements douteux d’une multinationale qui utilise comme cobayes les membres séropositifs de la population hagarde d’un bidonville de Nairobi. L’idéal quand on veut tester à peu de frais un nouveau médicament dont personne ne connaît encore les effets «secondaires»!

Las, la pauvre Tessa est assassinée avant d’avoir pu passer à l’acte. Mais Justin Quayle (Ralph Fiennes) son mari, un diplomate de carrière, ne peut se résoudre à accepter la thèse «officielle» de la police, celle du meurtre passionnel. Procédant par retours en arrière, le cinéaste décrit alors comment cet homme introverti et peu enclin à l’action va, contre toute attente, s’imprégner du courage de son épouse disparue et faire triompher la vérité… Ne manquez sous aucun prétexte The Constant Gardener, car les films grand public humanistes sont plutôt rares par les temps qui courent!

Avec Ralph FIENNES, Rachel WEISZ, Danny HUSTON * Age légal 14 ans / suggéré dès 14 ans * 3 nominations Golden Globe 2005 : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure rôle secondaire

Acteurs : Anthony HOPKINS, Chris ROCK.

Age légal 12 ans / suggéré dès 14 ans

L’histoire se déroule entre Prague et New York. Kevin Pope (Chris Rock) est un agent secret de la CIA, se faisant passer pour l’acheteur potentiel d’une arme nucléaire en possession de la mafia russe.
Quelques jours avant que la transaction ne s’effectue, Kevin trouve malheureusement la mort dans les rues de Prague.
Pour Gaylord Oakes (Anthony Hopkins), l’ancien partenaire de Kevin, il ne reste plus qu’une seule solution. Afin de ne pas compromettre toute l’opération, il doit former Jake Hayes, le frère jumeau de Kevin, pour qu’il puisse terminer cette mission, et ce, en moins de neuf jours.
Le seul problème est que Jake ignore tout de l’existence de son frère, ignorant par la même occasion, tout du monde de l’espionnage.
La formation de se dernier ne s’annonce guère de tout repos…
Une réalisation signée Joel Schumacher : « Batman Forever », « Le droit de tuer », « 8mm » et « Fausses Rumeurs ».
Une comédie un brin hystérique, pur produit américain, qui fera pourtant rire certains.

Nicolas Chevalley

Premier long-métrage de son auteur, Orgueil et préjugés est l’adaptation de l’un des chefs-d’œuvre de la littérature anglaise. Publié de façon anonyme en 1813, c’est l’un des premiers livres de la romancière Jane Austen. On y reconnaît déjà la patte inégalable de cette fille de clergyman qui n’avait pas son pareil pour décrire les vanités de l’époque. Bien qu’il soit américain, le cinéaste Joe Wright en a très bien compris l’esprit, cette sereine indulgence qui atténue une satire parfois féroce…

Somptueux film à costume, Orgueil et préjugés se passe à la toute fin du dix-huitième. un jeune et riche aristocrate nommé Darcy (Matthew Macfadyen) vient à louer une propriété dans le Hertfordshire. Cette nouvelle sème l’émoi dans toutes les familles des environs qui voient en lui un parti splendide. C’est le cas de l’envahissante Mrs Bennet (Brenda Blethyn), très préoccupée par l’avenir de ses cinq filles qui sont toutes à marier.

Las, l’élégant jeune homme se sent mal à l’aise chez les petits-bourgeois. Elizabeth (Keira Knightley), la plus piquante des cinq filles, qui ose dire ce qu’elle pense, ne se décourage pas pour autant et tente de venir à bout de l’orgueil et des préjugés du beau Darcy… Nouvelle étoile au firmament hollywoodien, Miss Knightley compose une Elizabeth absolument mémorable!

Avec Keira KNIGHTLEY, Matthew MCFADYEN, Brenda BLETHYN * Age légal 7 ans / suggéré dès 12 ans

Considéré par la critique comme une sorte de Seigneur des anneaux pour enfants, Le monde de Narnia est en train de casser mondialement la baraque. Pour le plus grand bonheur des Studios Disney, cette première adaptation de la saga de l’écrivain anglais Clive Staple Lewis (1898-1963), un ami de Tolkien, est même en passe de surpasser le King Kong de Jackson!

Publiées en sept tomes entre 1950 et 1956, Les chroniques de Narnia ont connu un immense succès en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Elles retracent les aventures de quatre enfants, Edmund, Susan, Peter et Lucy, qui ont été envoyés par leurs parents chez un vieux professeur excentrique qui habite à la campagne, alors que la deuxième guerre mondiale fait rage…

Au cours d’une partie de cache-cache, nos jeunes héros découvrent une vieille armoire magique qui leur permet de passer dans un univers parallèle, le monde de Narnia. Jadis paradisiaque, il y règne aujourd’hui un hiver éternel par la faute d’une sorcière malfaisante qui déteste Noël. Frigorifiés, les pauvres habitants de Narnia espèrent le retour d’Aslan, un grand et noble lion doué de parole auquel ils attribuent la création de leur monde… Le lion, la sorcière blanche, l’armoire magique, le compte est bon, en route pour la grande aventure!

Avec Georgie HENLEY, Skandar KEYNES, Anna POPPLEWEL * Age légal 10 ans / suggéré dès 10 ans

Doué d'un physique de caoutchouc et d'une volubilité surréaliste, Robert Begnini est devenu un personnage public incontournable en Italie. Depuis 1977, cet humoriste a fait son numéro de clown lunaire pour les plus grands cinéastes italiens dont Fellini. Adulé par Jim Jarmusch, qui l’a dirigé à trois reprises, ce baladin indispensable a commencé à réaliser ses propres films au début des années quatre-vingt.

Begnini obtient la consécration en 1997 avec La vie est belle un sommet d'émotion indicible qui réussit l’inconcevable: une comédie sur l’extermination des Juifs qui tord le cou aux théories infâmes des révisionnistes! Toujours aussi engagé, l’auteur de Pinocchio prend cette fois pour cible les approximations fâcheuses de la «pacification» de l’Irak!

A l’hiver 2003, la guerre menace en Irak. A Rome, Attilio (R. Begnini), poète de son état, tombe amoureux fou de Vittoria (Nicoletta Braschi) qui représente la femme de ses rêves! Hélas Vittoria reste insensible à toutes ses tentatives de séduction. Peu après, Attilio reçoit un appel de Fouad (Jean Reno), un grand poète irakien dont Vittoria écrit la biographie depuis Bagdad. Victime de l’un des premiers bombardements anglo-américains sur la capitale irakienne, Vittoria se meurt à l’hôpital. N’écoutant que son cœur, Attilio prend le premier avion pour l’Irak. Un grand film d’amour qui fait rire… aux larmes!

Avec Roberto BENIGNI, Nicoletta BRASCHI, Jean RENO * Age légal 10 ans / suggéré dès 14 ans * VO sous-titrée

L’interprète de Men In Black a parfaitement réussi son passage derrière la caméra. A la fois acteur principal et réalisateur de Trois enterrements, Tommy Lee Jones a pleinement convaincu les jurés du 58e festival de Cannes. Ces derniers lui ont décerné le Prix d’Interprétation masculine. Ils ont aussi remis le Prix du Scénario à son scénariste, le Mexicain Guillermo Arriaga, auteur déjà très remarqué des scripts de 21 grammes et Amours chiennes.

Le corps de Melquiades Estrada est retrouvé en plein désert du Texas. Quelqu’un l’a très sommairement enterré, son assassin sans doute. La police s’en moque, car s’agissait d’un clandestin mexicain. Pour éviter les problèmes, l’administration le fait derechef inhumer. Mais le meilleur ami de Melquiades, un vieux cow-boy attaché aux principes, ne l’entend pas de cette oreille. Peter Perkins (Tommy Lee Jones) se doit d’honorer la promesse faite à son ami de l’enterrer dans son «Eldorado» natal… en cas de malheur!

Après avoir retrouvé l’assassin, Perkins l’oblige à déterrer le cadavre de Melquiades. Ce trio très inédit prend à cheval la direction du Mexique. Surprenant, le périple sera l’occasion d’une magnifique leçon de vie, à haute teneur humaniste. Pour redécouvrir la beauté de mots «simples» comme amitié ou fidélité…

Avec Tommy LEE JONES, Barry PEPPER, Julio CEDILLO * Age légal 14 ans / suggéré dès 16 ans

Coproduit par plusieurs pays européens, Joyeux Noël s’inspire d’un fait authentique. Après un prologue très réussi, qui montre comment on instille le poison du patriotisme dès le plus jeune âge, le film commence en août 1914, alors que les pays belligérants (trente-cinq au total) entrent en guerre et envoient à la «boucherie» des brassées d’innocents – environ douze millions de morts.

Six mois plus tard, les soldats ennemis en présence fraternisent pendant la Nuit de Noël. C’est un chanteur de l’opéra de Berlin qui est à l’origine de cet événement invraisemblable pour la hiérarchie militaire. Sortant de sa tranchée, le ténor entonne un cantique qui est repris tant par les Poilus que les Boches… Français, Ecossais et Allemands vont même prolonger cet armistice sauvage de quelques jours pour pouvoir enterrer leurs morts!

Fort d’une distribution internationale (Diane Kruger, Gary Lewis, Dany Boon, Guillaume Canet, Benno Fürmann, etc.), le cinéaste français Christian Carion reconstitue avec une belle sensibilité cet ultime sursaut d’humanité. Attention, le sujet dérange toujours! Pour preuve, souhaitant tourner son film sur les lieux même de l’action, l’auteur de Une Hirondelle a fait le printemps (2001) a essuyé un refus des autorités françaises et a dû se résoudre à réaliser Joyeux Noël en… Roumanie!

Avec Diane KRUGER, Guillaume CANET, Benno FÜRMANN * Age légal 10 ans / suggéré dès 12 ans

Ce portrait de Michel Bühler, nous fait découvrir avec tendresse, humour et authenticité, la personnalité d’un artiste que la réalisatrice qualifie de chanteur de parole(s), au double sens d’un homme de convictions mais aussi de ciseleur de mots. Anne Crété nous rappelle les multiples étapes du parcours de notre chanteur-écrivain. Nous le suivons dès ses premiers succès, à la fin des années soixante, puis sur différentes routes, de Sainte-Croix à Paris, de Géorgie en Palestine. Michel Bühler chante, bien entendu, il nous parle d’amitié, de révolte, de ce qui l’émeut et le motive à poursuivre son chemin de créateur engagé.

Ce documentaire est projeté dans le cadre des manifestations organisées par le Musée des Arts et Sciences en hommage à Michel Bühler. Le film sera suivi d’un débat avec la participation de la réalisatrice. Les spectateurs sont aussi conviés à prolonger la soirée autour d’un verre et d’une collation.

Henri Bühler