Il est plus facile pour un chameau...
Oui, oui, je sais... je devrais aller voter (j’allais dire “un peu plus souvent” mais ça serait hypocrite parce que je n’y vais plus jamais, alors j’assume!)... Je devrais ajouter ma goutte d’eau à ce puits sans fond, faire semblant que ma “faible voix” compte dans cette grande escroquerie risible (voire nuisible) qu’est la soi-disant démocratie à la sauce actuelle. Je garde comme dirait Michel Collucci : “Le parti d’en rire”. Il y a déjà bien assez de raisons de pleurer quand on considère tous ces fonctionnaires frustrés mais néanmoins plénipotentiaires, planqués derrière leurs guichets, usant et abusant de leur droit d’interdire les frontières à tel ou tel individu.
Je passe sur le simple scandale de l’existence des frontières. Si on m’avait posé la question , oui, celle-là (les frontières sont-elles nécessaires?), et si j’avais été voter, et si ma voix avait été prise en compte... des frontières il n’y en aurait pas plus que de beurre en branche... Mais, comme dit mon Jeannot chéri : “Si-mé-on est un couillon !”. Bref, passe encore le scandale des frontières disais-je, mais qu’en plus on se permette de faire perpétuellement planer la terreur sur les pauvres immigrés qui n’ont pas pu s’offrir le sésame vers une vie moins cruelle et ont enfreint nos lois iniques dans le seul but de leur survie, voilà une révolte mienne qui n’est pas prêt de se calmer. D'autant que tout le monde sait très bien que sans eux pour faire le sale boulot...
Ça c’était pour “Illégal”. Me vient ensuite une autre question : dans Les chemins de la liberté, ces hommes qui ont parcouru 10’000 kilomètres dans les conditions que nous allons découvrir ce week-end, je me demande la tête qu’ils auraient faite si un brave douanier bien de chez nous les avait attendus à la frontière et demandé : “vos papiers sont en règle? Vous avez pensé à apporter votre contrat de travail ?”.
Bon films et bon débat !
Christina