Est-on pardonné (par qui ?) si, au final, une mauvaise blague devait s’avérer positive pour des millions de personnes ? Je viens tout juste de revisiter ma page Facebook, chronophage s’il en est et j’y ai lu les innombrables messages de mes colocaterriens solitaires. Nombreux sont ceux, et celles, d’entre eux qui ont senti leur coeur recommencer à battre, le voile de la déprime se lever un peu, depuis 2004. Et je ne parle même pas de certains miracles: tentatives de suicides avortées à temps et autres rencontres amoureuses de la dernière chance... (pas forcément dans cet ordre!).
Ceci pour le bon côté de la chose. Peu m’importe, après tout, comme je l’ai lu récemment dans 20 minutes, que M. Zuckerberg, le plus jeune milliardaire de la planète du siècle levant, soit à l’heure actuelle totalement monopolisé par de sombres guerres intestines et des enjeux d’une ampleur vertigineuse... Peu m’importe; en ce qui me concerne, je me contente d’ignorer royalement les bandeaux publicitaires, source de tous les maux, pour me concentrer sur la lecture attentive des problèmes, soucis mais surtout joies de mes congénères. Vivant dans un pays où (presque) tout est facturé au (juste) prix, je n’en reviens toujours pas d’avoir accès, jour et nuit, à la planète entière, pour un modeste forfait.
Je sais qu’internet supporte son lot de malversations, mais je ne peux m’empêcher de penser, optimiste que je suis, que si (tenez: un exemple au hasard) aux Philippines, le réseau était vraiment bien développé et accessible à tous gratuitement, une certaine catégorie de délinquance pourrait peut-être être évitée. Et alors (rêvons encore un peu) verrions-nous soudain des cierges s’allumer d’eux-mêmes sous la pluie ! Alléluia !
Bons films !
Christina