Edito - 5 octobre 2010
... font les grandes rivières éditoriales !
Un drame d’une ampleur difficilement imaginable vient de se produire à l’instant sous mes fenêtres. J’ai vu, de mes yeux vu, la petite Esther, rayon de soleil de ma chère voisine, qui montait à l’école avec la responsable du Pédibus et deux autres enfants (dont l’un encore en poussette !), soudain faire demi-tour et redescendre la rue en courant et en pleurant de désespoir.
Elle venait de se rendre compte qu’elle avait oublié son sac d’école.
Parfois je pense avec nostalgie à ces traumatismes insupportables qui nous affectent dans notre enfance. Comme la fois où, tenez, assise à la terrasse d’un café en compagnie de mes parents, je réalisais soudainement que mes pieds, dans mes sandales, n’étaient vêtus que d’une seule chaussette. Celle de gauche. Ayant, en vain, essayé d’attirer l’attention de mes géniteurs sur ce mystère extraordinaire, je passais le restant de l’éternité à guetter, sous la table, le monstre qui m’avait volée...
Ainsi en va-t-il de tous nos petits ruisseaux...
A lire sur une musique des Doors, évidemment !
Bons films!
Christina