Edito 30 mars
- Oh non ! Encore des films sur le terrorisme !
- Où tu vois ça toi ? Ça cause de terrorisme "Marley et moi" ?
- Ben oui, ça parle d'un chien hyperactif et d'un enfant en bas âge !
- Mais non, ça parle d'adoption canine et d'apprentissage de la paternité...et c'est tiré d'un best-seller autobiographique, moi j'adore ça, les histoires vraies !
- Oui, mais enfin, tu trouves pas que ça devient banal les stars hollywoodiennes qui alimentent les tabloïds occidentaux avec leurs désirs d'enfants ?
- Peut-être, mais ce coup-ci ils commencent par adopter un chien pour s'entraîner, c'est original non ?
- Effectivement, d'ordinaire c'est plutôt le contraire; le bébé pour commencer et le chien pour surveiller le bébé ensuite...
- Et d'après le nom qu'ils ont choisi pour leur chien, on ne se demande plus ce qu'ils fument dans les moments de stress !
- ça c'est raide comme ellipse ! Mais dans le fond, tant mieux, si on va encore plus loin, la musique de Bob Marley, il n'y a pas mieux pour éviter le vague à l'âme.
- A propos de vague à l'âme, le film d'après risque bien de nous donner le mal de mer non ?
- Justement, j'en parlais avec un ami l'autre soir, qui me racontait l'avoir vu il y a déjà bien longtemps au Brésil.
- Ah, c'est un remake alors ?
- Un remake, je ne sais pas, mais en tout cas, le thème est très proche de celui d'un téléfilm américain de 1981 qui raconte justement l'histoire de cette expérience socio-historique dans un collège de Palo Alto en Californie. Tu peux retrouver toute l'histoire sur Wikipédia, d'après ce que j'ai compris, sous "thewave.tk ", mais attention, ce n'est pas une fiction et encore moins un conte de fées !
- Tu me fais peur ! Ça parle de quoi exactement ?
- Exactement... tu le sauras en voyant le film de Dennis Gansel puisqu'il a transposé l'expérience en question d'une manière plus que convaincante. Moi, tout ce que je peux te confier, c'est le commentaire de Ron Jones, le fameux professeur d'histoire devenu objet de controverse en l'espace d'une nuit : "Je ne suis pas très fier de La Vague,dit-il, mais c'est une réalité à laquelle je ne puis échapper. Comme un appel de plus en plus fort. Pour moi c'est une histoire de fantômes. Elle raconte ce dont l'homme est capable, du meilleur comme du pire". On dit aussi qu'à l'époque, beaucoup de braves américains ont été terriblement choqués de constater que la même mentalité qui avait conduit à l'holocauste puisse se reproduire en 1967 dans leur si bonne et si parfaite société !
- Et par les temps qui courent, pourquoi pas aussi chez nous ? On dit toujours qu'il faut se méfier de l'eau qui dort...
- Exact, même sur notre beau Léman les vagues peuvent être mortelles... d'autant plus que dans notre chère Europe, l'eau dort de moins en moins et le totalitarisme a une certaine tendance à resurgir à tous les coins de rues... tu te souviens des moutons noirs et blancs ?
- Tu veux dire une vague d'intolérance ?
- Oui, comme si toutes ces dernières années d'extrême tolérance des uns avaient généré au bout du compte une extrême intolérance de la part des autres.
- Dans le fond, ce week-end il sera surtout question d'extrêmes qui cherchent à s'équilibrer : la recherche du bonheur d'un côté et la recherche d'un cadre plus strict - et donc plus sécurisant - de l'autre...
- Toujours ces problèmes de trouille : peur de se projeter dans l'avenir et peur des autres...
- Oui, ça me dit vaguement quelque chose !
- ça sonne, on y retourne ?
Les deux du rang du milieu