Synopsis
D’origine kurde, Yesim Ustaoglu est l’une des rares réalisatrices turques en activité. Révélée sur le plan international par le magnifique «Aller vers le soleil» (1999), elle signe aujourd’hui avec «La Boîte de Pandore» un quatrième long-métrage de la même eau.Après une fugue de leur mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, deux sœurs et un frère habitant Istanbul rallient son village natal pour la ramener en ville. La question délicate de son hébergement ne tarde pas à raviver d’anciennes dissensions familiales, longtemps mises sous le boisseau.
N’appréciant guère ces délibérations oiseuses, la mère préfère nouer une relation avec son petit-fils, un adolescent fugueur qui a lui-même maille à partir avec ses parents… Dans le rôle de la vieille «qui perd la tête», l’actrice anglaise Tsilla Chelton accomplit une performance exceptionnelle, très éloignée de la «Tatie Danielle» qui l’a rendue célèbre.
Vincent Adatte