Synopsis
Réalisateur de «James et la pêche géante» et de «L’étrange Noël de Monsieur Jack», le cinéaste d’animation Henry Selick atteint les sommets avec «Coraline», un conte formateur que les plus jeunes auront avantage à découvrir en compagnie d’un adulte téméraire, frissons obligent!
Fillette indépendante, au caractère trempé, Coraline a pourtant le blues. Forcée de déménager, elle se retrouve avec ses parents dans une bien sinistre demeure. Rivés au clavier de leurs ordinateurs, son père et sa mère passent leur temps à rédiger des manuels de jardinage, alors qu’ils abhorrent les fleurs. Laissée à elle-même, notre héroïne finit par découvrir un passage secret qui la conduit dans un univers parallèle constituant une copie conforme au sien, en bien mieux! Ses «autres» parents l’accueillent en effet à bras ouvert, l’entraînent dans un monde magique, lui prodiguant mille attentions.
Seule ombre à ce tableau idyllique, ce papa et cette maman de rechange ont, en lieu et place de leurs yeux, deux gros boutons noirs plutôt inquiétants… N’en disons pas plus, sinon que Selick confère une vie fascinante à ses marionnettes. Mixte de technique traditionnelle et de technologie numérique, «Coraline» témoigne d’une invention fabuleuse, au diapason de sa complexité psychologique!
Adeline Stern