Synopsis
Le mélodrame est un genre cinématographique fragile qui progresse sur le fil du rasoir. Crânement, le cinéaste italien Gabriele Muccino s’y essaye avec talent, nous délestant au passage de quelques mouchoirs. Grâce aux succès de Juste un baiser (2002) et de Souviens-toi de moi (2003), Muccino a tapé dans l‘œil des décideurs hollywoodiens qui l’ont invité à poursuivre sa carrière outre-Atlantique.
Après avoir réussi son examen de passage en dirigeant souverainement Will Smith dans A la recherche du bonheur, le réalisateur transalpin enchaîne avec Sept vies et retrouve l’acteur afro-américain qui lui fait désormais confiance… Rongé par la culpabilité, Ben Thomas (W. Smith), un homme très riche, décide de se racheter en aidant sept personnes que la vie n’a pas trop choyées.
L’une d’entre elles s’appelle Emily (Rosario Dawson) et souffre d’une malformation cardiaque. Seule une transplantation pourrait la sauver! Peu à peu, Ben se rapproche de la jeune femme dont le sort l’émeut au plus profond (pour des raisons que l’on se gardera bien de révéler au spectateur)… En douceur, Muccino va jusqu’au bout de la logique sacrificielle du mélodrame, servi par un duo d’acteurs étonnants de justesse et de retenue.