Synopsis
Avec Pablo Trapero, Lisandro Alonso et Lucrecia Martel, la réalisatrice Paula Hernández, appartient à cette «nouvelle vague» argentine dont les films remarquables nous parviennent hélas au compte-goutte. Révélée en 2001 avec le Herencia (Héritage), qui narrait de façon pudique la naissance d’un amour aléatoire, Hernández approfondit dans Lluvia (Pluie) le thème de la rencontre improbable.
Un soir d’hiver à Buenos Aires, sous une pluie diluvienne. Coincée dans un bouchon, Alma (Valeria Bertuccelli) apprend par la radio la tenue d’une manifestation en ville. Peu après, un inconnu entre dans sa voiture sans crier gare. Dans la capitale argentine, nombre d’agressions visent les automobilistes, mais l’homme est trempé jusqu’aux os, vulnérable. Tout en restant vigilante, la jeune femme décide de le ramener à son hôtel. Le lendemain, elle se surprend à vouloir le revoir…
Ils se rencontrent à nouveau, toujours sous la pluie, et se découvrent alors une fêlure commune qui pourrait bien les rapprocher. Alma vient de quitter son compagnon dont elle a partagé l’existence pendant neuf ans. Roberto (Ernesto Alterio) est de retour à Buenos Aires qu’il a quitté étant enfant, il y a plus de trente ans. Il est revenu pour revoir une dernière fois son père tombé dans le coma…
Vincent Adatte