Synopsis
Après «L’Autre Côté de l’espoir» (2017), le Finlandais Aki Kaurismäki avait juré qu’on ne l’y reprendrait plus, qu’il abandonnait le cinéma pour s’adonner à ses promenades de rêveur solitaire. Ouf, le réalisateur du «Havre» n’en a rien fait, puisqu’il nous gratifie aujourd’hui du sublime «Les Feuilles mortes», son vingt-et-unième long-métrage.
Sur le mode de la tragicomédie laconique, dont il est un orfèvre, Kaurismäki y raconte l’odyssée de deux travailleurs pauvres qui vont s’efforcer à l’amour comme antidote au désespoir suscité par l’état d’un monde miné par la guerre et l’indifférence...
En digne héritier de Chaplin, Kaurismäki nous enjoint à ne jamais céder face à l’égoïsme et l’amertume.