Synopsis
Unique réalisateur tchadien en exercice, seul cinéaste africain vraiment présent à Cannes ces dernières années, Mahamat-Saleh Haroun poursuit une œuvre absolument indispensable, dédiée au quotidien de son pays miné par l’héritage du colonialisme et une guerre civile incessante.
Après «Un Homme qui crie», Prix du Jury à Cannes en 2010, qui racontait le dilemme du fils d’un maître-nageur dans un hôtel de luxe à Ndjamena, le réalisateur de l’imparable «Daratt» (2006) nous propose un nouveau joyau de la même eau rugueuse, qui illustre toute la complexité des réalités de l’Afrique contemporaine, désormais plus urbaine que campagnarde!
Jeune homme de vingt-cinq ans à la jambe paralysée, Grigris danse dans les discothèques de la capitale tchadienne pour gagner sa vie. Il tire avantage de son handicap en se livrant à des chorégraphies impressionnantes. Empêtré dans un trafic d’essence, il va voir son existence déjà très précaire menacée…
Vincent Adatte