Synopsis
Avec leur simplicité, qui n’est jamais feinte, les films de Stéphane Brizé parlent au cœur, sans fioritures, imparables! Après «Je ne suis pas là pour être aimé» (2005) et «Mademoiselle Chambon» (2009), Brizé n’abandonne toujours pas les «petites gens», en situant une fois encore l’action bouleversante de son cinquième long-métrage dans une province anonyme, très loin de Paris!
Sortant de prison, Alain Evrard (Vincent Lindon), routier de son métier, est contraint de retourner habiter chez sa mère (Hélène Vincent). Cette cohabitation forcée fait resurgir les rancœurs et les non-dits du passé, d’autant qu’Alain n’est pas du genre disert. Un jour, il apprend que sa mère est atteinte d’une maladie incurable et qu’elle est décidée à avoir recours au suicide par assistance en Suisse.
Le temps leur est donc compté pour enfin se réconcilier l’un l’autre, et avec eux-mêmes… Juste «Quelques heures de printemps»!
Vincent Adatte