Synopsis
Après «De battre mon cœur s’est arrêté» (2005) et «Un Prophète» (2009), faux film de genre débordant de manière sidérante tous les clichés liés à la fiction carcérale, Jacques Audiard signe avec «De rouille et d’os» un sixième long-métrage d’une puissance tout aussi inouïe!
Pratiquant le combat de boxe clandestin en guise de survie, Ali (Matthias Schoenaerts) quitte le Nord avec son fils de cinq ans pour rejoindre sa sœur, vendeuse à Antibes. Las, cette dernière est licenciée pour avoir récupéré des denrées périmées. A la sortie d’une boîte de nuit, en intervenant dans une bagarre, Ali croise alors le destin de Stéphanie (Marion Cotillard), dresseuse d’orques dans un parc d’attractions. Lorsqu’il la revoit, elle a perdu l’usage de ses jambes…
A mille lieux des bons sentiments façon «Intouchables», «De rouille et d’os» (un titre qui décrit le goût que l’on a dans la bouche après avoir reçu un coup) est un conte de la vie telle qu’elle est, à la fois glaçante et incandescente!
Adeline Stern